Les aventures de Diptsi

ps : Bonjour à tous, peu d'entre vous le savent, certains l'ont peut être deviné, je possède un vrai goût de l'écriture et les rares lecteurs que j'ai eux m'ont toujours remontés de bonne critique.
Ici et pour vous, voici une histoire originale qui a pris un peu de temps à mûrir et ai passé par au moins deux nouvelles jamais fini. Les aventures de diptsi. Pourquoi elle ? Je me suis lassé de raconter l'histoire de mélyan et léatha bien que particulièrement riche, c'est un sac de noeud dans lequel il y a beaucoup de non sens, du à l'influence qu'on eu d'autres auteurs à cette création. Alors que dip a une histoire totalement originale et est un personnage extrement riche en matière. De plus elle me permet de développer un coté humoristique pas évident avec d'autres races.
Certains ont peu être lu le premier jet d'ailleurs, sachez que certaines surprises vont apparaître de ce coté la.

Bonne lecture

Chapitre 5

L’appareil se posa un peu avant le levé du jour sur la piste du terrain militaire de FoudrePique, Diptsi n’avait quasiment pas fermé l’œil, ballottée comme un sac à patate, ils avaient eux des conditions de vol exécrable, c’était un miracle d’avoir pu localiser la piste et le pilote était fou de joie, racontant la nuit comme la plus éprouvante de toutes ses traversées.

Diptsi prit congé de son pilote en le remerciant puis se réfugia vers les baraquements, la neige semblait vouloir commencer à tomber. Elle demanda ou se trouvait le Commandant des forces de l’Alliance, on lui indiqua un bureau dans le bâtiment principal.
Elle entra et se présenta rapidement à l’Homme qui était le Commandant, il semblait épuisé il fit pourtant un saut assez impressionnant quand Diptsi eu finit de lui expliquer ce qu’elle attendait de lui.

- Vous devez quoi ? ?

L’Homme avait bondit de son siège derrière son bureau, le commandant avec ses galons et son armure rutilante était visiblement or de lui.

- Ordre d’Hurelevent, j’aimerais que ça soit discret, au pire ça durera une nuit, le temps de trouver ce que je cherche et au matin tout le monde est de retour au chaud.
- Vous vous rendez compte que vous me demandez de vous prêter une compagnie entière et un blindé léger de transport ! Et pour traverser Altérac ! Discrètement ! Le Commandant regardait Diptsi incrédule.
- Je suis sure que vous avez ça sous le coude, cherchez bien, je vais dormir à mon réveil j’espère que vous aurez une solution.
- Non non non et non ! On est à Alterac ! C’est la guerre ici !
- Oui, on m’a mis au courant.

Le commandant s’effondra dans son fauteuil.

- J’espère que vous avez une bonne raison.
- Vous n’avez pas à juger si oui ou non la raison est bonne.
- Je vais vous donner ce que vous voulez, aller vous reposer, départ dans huit heures.

On mis à sa disposition une petite chambre avec un lit ridicule mais elle n’était pas en état de protester, elle s’endormit en un instant.

Elle se réveilla une heure avant le rendez-vous, fit un brin de toilette et sortie dehors.

Le fortin donnait sur une grande vallée, le froid était partout car le champ de bataille était situé à assez haute altitude, la vallée d’Altérac, le théâtre de violents affrontements, pourtant vu du fortin tout semblait calme.

Ce calme cachait pourtant ce qu’il se passait réellement dans la vallée, une guerre sans pitié, sans vainqueur ni vaincu et qui durait depuis presque trois ans. Chacun des camps, horde et alliance n’avançaient pas d’un pouce ou si peu qu’elle perdait le terrain gagné dès le lendemain.

Dehors sur l’immense terrain d’entraînement les renforts se préparaient à entrer dans la vallée.

Le commandant était sorti et supervisait les opérations, il devait y avoir six cents soldats qui attendaient avec des représentants de chaque race, Elfe, Nain, Humain, Gnome et Draenei.

Au milieu de la masse Diptsi chercha des visages familiers en fin de compte elle préféra éviter de peur de reconnaître ceux et celle qui irait mourir aujourd’hui pour le bien de sa mission.

Diptsi fonça vers le commandant qui avait commencé à expliquer sa stratégie.

- Une attaque pour faire diversion ! Diptsi reconnu facilement le stratagème d’après le croquis qu’en avait fait le Commandant sur la carte qui était accroché au mur.
- Bien deviné, vous aviez besoin de discrétion non ?
- Il n’y a aucune autre solution ?
- Pas en aussi peu de temps. Un conseil rejoignez votre escorte et laissez nous faire.

Sur le coté du terrain un blindé de transport attendait, c’était un engin à chenilles, plusieurs Nain couvert de suie s’afférait autour pour le recharger en carburant, pendant que le machiniste faisait chauffer son engin, lunettes visées sur la tête, air niais et totalement fou, le pilote regarda Diptsi arriver près de son engin, il était le stéréotype des conducteurs de tank, sauf … que c’était un Elfe de la nuit.

- Je refuse de monter la d'dans
- Quoi quoi ?! Vous n'avez même pas essayé, avouez, vous en crevez d'envie.

Le pilote roula des mécaniques, ce genre de comportement était déjà à la limite du supportable chez les Nains il était pathétique pour un Elfe.
Derrière lui il y avait cinq soldats, deux Nains, deux Elfes et un Gnome, commandé par un Elfe à l'air hautain, le tableau méritait le passage.

Le commandant indiqua au groupe de rejoindre la carte, ce qu’ils firent. Il commença à expliquer le plan.

- Nous sommes ici, Foudrepique, votre objectif est la, le donjon d'Altérac, en marge de la zone de combat, en ce moment la situation n'est pas favorable à une approche directe, la Horde contrôle la passe. Nous allons attaquer de front, ça devrait suffisamment les surprendre et détourner leur attention mais pas longtemps, vous aurez une heure, pas plus pour vous écarter et passer hors de vue dans la forêt. Une fois sur place vous sécurisez la zone sur un périmètre de cent mètre et vous ne bougez plus, vous livrez le colis la et le lendemain matin vous le reprenez au même endroit.

Diptsi grommela quand le commandant l'appela le colis mais elle ne voulait pas affronter l'officier sur son terrain.

- Et le retour ? Le pilote regardait la carte avec attention, il choisissait déjà son itinéraire.
- Nous ne pourrons plus compter sur l'effet de surprise, par contre vous pourrez passer par le col et faire le tour par le nord, ça fait un sacré détour mais nous enverrons des gyros pour vous couvrir. Avec de la chance la Horde n’aura même pas vu que vous étiez passé Si il n'y a pas de questions montez tous à bord, action dans cinq minutes.

Diptsi prit place à l'intérieur de la machine on pouvait voir l'extérieur par une minuscule meurtrière, l'espace était très juste pour six, la machine fit un bruit terrible lors de l'allumage des moteurs, puis ils avancèrent.
L’engin pris place dans la colonne, au coté de six autres transports parfaitement identique, devant avançait la cavalerie et derrière les troupes à pied.
L’attente fut insupportable et la tension palpable. Les échos des premiers combats retentirent ainsi que le bruit des canons.
Bientôt tout ne fut que chaos autour d’eux mais tout le monde dans l’engin gardait le silence alors que Diptsi essayait de voir ce qu’il se passait.
Soudain une série de coup touchèrent leur véhicule, le pilote donna toute la puissance et quitta la colonne par le fossé.
La descente parut interminable, tout tremblait, quand la machine ralentit au fond du ravin le pilote hurla :

- Accrochez vous, c'est la que ça devient marrant !

Il changea de direction et commença à monter le long d'une pente douce, de la ou ils étaient ils pouvaient maintenant voir toute la bataille, le plan semblait marcher, si quelqu'un avait vu le transport chuter personne ne semblait s'en inquiéter. La bataille était sanglante et à priori mal partie pour l'alliance, la horde sure d'elle sur ses positions ne bougeait pas d'un poil.

Soudain elle fut jeté de son siège, quelque chose était tombé à coté d'eux, tout près.

Le pilote donna à nouveau toute la puissance, la machine hurla et monta la pente à toute vitesse, la chaleur devenait insupportable. Deux fois de suite l'engin fut lourdement touché, la dernière fois il s'inclina sur un coté et tous durent se précipiter de l'autre pour maintenir son équilibre.

- Si on passe le col on pourra se mettre à l’abri dans la foret. Le pilote ne semblait pas très convaincu de pouvoir le faire.

Mais le projectile suivant visait juste devant leur transport, un trou béant s'ouvrit devant eux, trou que le pilote ne pu pas éviter et dans lequel l’engin tomba à pleine vitesse et dans lequel il continua à rouler au pour remonter de l'autre coté. Il avait prit une telle vitesse dans le trou qu'arrivé de l'autre coté il quitta le sol, le pilote perdit le contrôle, l'engin percuta un arbre à pleine vitesse, le déracina sur place, une des chaînes lâcha, il se mit à tourner sur lui même, jusqu'à percuter un rocher. Un autre choc derrière acheva d'immobiliser l'engin, Diptsi eu juste le temps de dire :

- Foutu Elfes !

Avant de tomber dans les pommes.

Chapitre 6

Diptsi se réveilla en sursaut et couverte de sueur, elle avait fait un cauchemar horrible, elle regarda autour d’elle le souffle court et fut totalement incapable de savoir ou elle était.

C’était visiblement une maison, tout du moins les restes car plusieurs pans de mur tombaient en ruine, sur l’un d’eux était fixé la cheminée, intacte, un feux brûlait.

Elle secoua plusieurs fois la tête en ce frottant les yeux et l’accident lui revint petit à petit en mémoire.

Elle se demandait ou était ses compagnons, la présence de trois autres lits de fortune à coté d’elle répondit à ses questions, dans l’un d’eux était allongé le pilote, l’Elfe était salement amoché.

Diptsi se leva en titubant et chercha la sortie pour prendre l’air, une fois dehors elle s’allongea dans la neige et ferma les yeux.

Quand elle les rouvrit une panthère énorme était penchée sur son visage et la regardait, en fait il y avait plusieurs panthères, trois, les deux autres étaient en retrait.

La panthère s’approcha de Diptsi et lui lécha la figure. Puis elle déposa dans les mains de Diptsi un morceau de fromage.

- Ahhh, tu sais bien que je déteste ça, tu laisse toujours tes poils partout !

La panthère regarda la Gnome puis ronronna. Diptsi rajouta.

- Pfff, tu encore gagnée, maintenant dites moi ce que vous fichez la. Dit Diptsi en mordant avec appétit dans le fromage.

En un instant un Elfe pris forme devant Diptsi, l’art du Changeforme était une chose qui ne paraissait plus étrange à Diptsi depuis longtemps. Et à la place des trois panthères il y avait à présent trois Elfes, qu’elle connaissait tous, une Femme Elfe qui était son amie et qui s’appelait Gelisa accompagné par ses deux frères, Selerian et Meridian. La ressemblance était frappante à tel point qu’ils étaient tous les trois druides et inséparables. Diptsi les savaient régulièrement impliqué dans le conflit dans la vallée car ils avaient pour mission de sauvegarder la nature tant que c’était possible.
Gelisa était une Elfe qu’on aurait pu comparer à une enfant par ses manières mais c’est une attitude dont elle usait volontiers pour tromper ses ennemis car le tatouage qui couvrait son visage était bien une peinture de guerre et ses long ongles étaient le reflet de sa manie de tenir ses griffes aiguisées. Elle avait coiffé ses long cheveux en une longue natte.

- C’est la guerre et nous étions dans le coin, seulement nous avons préférer suivre votre véhicule de loin pour voir si vous arriviez à passer la crête, nous avons eux raison.
- Et le reste de l’équipage ?
- Les portes arrières ont été déchirés par un autre de ces projectiles incandescent que savent créer les démonistes Orc, il a emporté trois des soldats dans la mort.
- Bon … il faut que vous retourniez au camp avec les blessés. Diptsi termina son morceau de formage.
- Et toi ?
- J’ai encore un truc à faire dans le coin, si je ne dis pas de bêtise je ne suis pas trop loin de l’endroit que je cherche.
- Je t’accompagne. Gelisa parlait, la druide c’était glissée derrière elle et jouait comme souvent avec les couettes de Diptsi.
- Personne ne va nul part.
- Tu disait que tu n’était pas loin de ta destination.
- Divagation de Gnome.
- Nous avons parfaitement entendu.
La gnome grommela, la nuit était très avancée, elle devait faire très vite pour ne pas perdre plus de temps et elle n’était pas au sommet de sa forme loin de la, souffrant de bleus en plusieurs endroits et d’un mal de tête horrible.

Elle accepta l’offre. Plusieurs sort de soin plus tard elle était presque opérationnelle, il était temps de partir, laissant les blessés à la charge des deux druides elle pointa la direction du nord, Gelisa reprit sa forme de panthère et toutes les deux s’enfoncèrent dans la nuit usant des ombres pour passer inaperçu.

Le donjon était tout proche, Diptsi leur fit faire un détour pour observer le terrain depuis une position en hauteur de la vallée.

Equipé comme toujours de tous les gadgets possible et imaginable, elle utilisa ses lunettes de combat comme d’une longue vue et pu avoir une idée de ce qui les attendaient.

- Bouh.

Diptsi se retourna le souffle court, les dagues à la main prête à tuer, Gelisa aimait bien ce jeu.

- Ne refait jamais ça si tu veut pas être tanné.
- Oh, excuse moi. Comment ça ce présente ?
- Mal, je n’avais pas prévu ça.
- Quoi donc ? Demanda Gelisa.
- Les ogres, apparemment ils vagabondent librement au milieu du donjon ce n’est pas normal, je ne sais pas trop quoi en penser.
- Ils sont bêtes, nous passerons sans qu’ils sentent le moindre souffle d’air.
- Oui, mais comme tu l’a dit ils sont bêtes il y a donc quelqu’un d’autre qui tire les ficelles, quelqu’un de beaucoup plus dangereux, ça me dit rien qui vaille.
- Une idée ?
- On avance et on écoute, puis on improvise.

Le duo franchit sans aucune difficulté les lignes de gardes ogres, leur furtivité était un grand atout elles atteignirent sans grande difficulté les murs de la forteresse même, il y avait d’autres ogres à l’intérieur, au prix de plusieurs minutes de contournements et autre distractions ils étaient entrés dans le donjon et arpentait les couloirs.
Heureusement celui ci était intacte et la hauteur au plafond empêchait les ogres d’entrer, les couloirs étaient vides.

Diptsi défit son camouflage et s’orienta rapidement, elle chercha l’accès vers les sous sol, ce qui fut très rapide, finalement elles arrivèrent dans les caves, totalement abandonné. Diptsi tendit l’oreille pour écouter, aucun bruit de venait du bas.

- Parfait, personne.

Elles marchèrent rapidement à travers les couloirs souterrain et Diptsi trouva enfin ce qu’elle cherchait, les archives.

C’était une pièce plus grande que les autres, une immense cave creusée à même la roche, on ne pouvait pas en voir la fin, il n’y avait aucune lumière mais on pouvait deviner plusieurs rangées d’étagère débordant de livres.

Elle s’assit un instant pour reprendre un peu son souffle et sorti un morceau de fromage.

Gelisa se changa en Elfe.

- Est-ce bien le moment de manger ?
- J’ai faim et de toute façon j’ai besoin de réfléchir.
- On cherche quoi ? Demanda Grizelda.
- Et bien … un livre.
- La dedans ?
- Oui.
- Ca va nous prendre des siècles.
- Non, en fait ce fromage m’a donné une idée, il nous faut un mage.
- Et ?
- Quelque chose me dit que nous pourrions en attirer un .. avec du fromage.
- Diptsi, arrête tes Gnomeries.
- Oui d’accord, heureusement j’ai amené un parchemin avec moi.

Diptsi sorti le parchemin de sa poche et récita les mots qui y était inscrit.

Une bulle apparut bientôt devant eux qui fit place à un Draenei assez étonné, le mage regarda Diptsi avant de secouer la tête.

- Oh non pas vous.

Chapitre 7

Le mage Krae’keren se tenait devant eux, en robe de chambre, on ne l’avait pas prévenu d’une possible téléportation sans son concentement.

- Et si, nous, enfin moi. Dit Diptsi.
- Puis-je savoir comment vous avez fait ?
- Occupez vous de vos oignons, nous sommes en Altérac et je vous offre la chance de lire par vous même les bouquins dont vous m’avez parlé.

Le Draenei se retourna en suivant le regard insistant de la Gnome puis il resta plusieurs minutes ébahit.

- Joli collection hein ? Bon, vous chasserez les mouches plus tard, c’est une bibliothèque magique ici, je le sais, ça marche comment ?
- Et bien, il faut trouver le registre, il y en a peut être plusieurs, dès que nous l’aurons le reste sera d’une simplicité enfantine.
- Un registre ?
- Consignant le nom de tous les volumes présents ici.
- Faites nous un peu de lumière et au boulot.

Le mage invoqua trois petites boules de lumière blanche, chacune vint flotter au dessus de la tête d’un membre du groupe

Trouver le registre ne fut pas une chose facile, il y avait un présentoir au début de la pièce mais il était vide et le volume ne se trouvait pas à coté. Il fallait en trouver un autre. Au bout d’une heure de recherche Gelisa trouva un présentoir occupé d’un registre.

La petite troupe se rassembla autour du mage qui piétinait comme un enfant devant un jouet. Il feuilleta quelques pages puis semblant reconnaître un ouvrage il prononça son nom. Rien ne se passa au début mais Diptsi entendit un sifflement perçant, quelque chose qui fonçait à une allure folle dans la pièce. Diptsi se coucha au sol pour esquiver le projectile, qui était en fait le livre demandé par le magicien, il s’immobilisa en l’air près du pupitre.

- Voilà comment ça marche. Dit fièrement Krae’keren en tendant la main pour saisir le livre.
- C’est mon bouquin ? Demanda Diptsi.
- L’un de ceux qui pourrait nous aider.
- Nous avons peu de temps, le soleil va ce lever. Ajouta Gelisa.
- Je ne fais pas de miracle il va falloir consulter un grand nombre de livre.
- Non mais moi au moins j’ai un cerveau, Le registre des consultations !

Rien ne se passa.

- Vous ne savez même pas si il y en a un, il faut qu’il soit dans la liste. Martela le Draenei.
- J’ai essayé.

Soudain les étagères se mirent à trembler, un bruit sourd se fit entendre, un livre d’une taille incroyable apparut lentement au bout du couloir et vint s’immobiliser devant Diptsi, il était plus grand qu’elle. Elle escalada la reluire et se dressa au sommet fièrement.

- Alors ?
- Pas mal je dois l’avouer et comment fait t’on pour le consulter avec vous dessus ?
- Détail.

Elle sauta à terre et laissa le mage et Gelisa soulever la couverture.

- Ca doit figurer tout au début puisqu’il a été consulté y a pas longtemps. Nota Diptsi en mesurant du regard l’ampleur du la tache à accomplir.


Le nom de plusieurs livres apparaissait dès la première page, la date marquant leur consultation était très récente.

- Vous aviez raison, ils ont été lus il y a quatre jours à peine et plusieurs fois auparavant. Dit Krae’keren.
- Demandez ces livres et tirez en ce que vous pouvez.
- Oh oui ma petite dame, oh oui

Il semblait fou de joie à l’idée de la tache qui l’attendait. Il appela le nom de plusieurs volumes et commença ses recherche.

- Et nous pendant ce temps ? Demanda Gelisa.
- J’avais prévu que ça ne dure qu’une seule nuit, cette affaire prend une drôle de tournure, il faut que j’y réfléchisse.
- En tout cas nous ne pouvons lui être d’aucune aide, il faudrait mieux que je rentre sinon les autres vont s’inquiéter..
- Oui, rentre au fort FoudrePique, je vais rester ici un peu.
- Entendu, j’enverrais quelqu’un à ma place.

Diptsi fut bientôt seule et s’ennuya rapidement, le mage Draenei continuait à chercher, les livres allaient et venaient entre les rangés.

Elle s’approcha du registre alors que le mage avait censé pour un instant d’appeler des livres et énonça :

- Comment libérer son père maléficié, Le grand livre des délivrances, Les cultes maudits et heu traités sur l’ingénierie.

Elle avait énoncé tous les noms au hasard et bien sure ne reçu pas forcement de réponse, un seul livre déboula vers elle, un petit livre relié de cuir rouge et nommé Les cultes maudits.

Au moins ça l’occuperait. Elle fit une paillasse de plusieurs morceau de parchemin vierge s’allongea et commença à lire.

Le livre était une sorte de liste de tous les Cultes recensés, chacun d’entre eux étaient brièvement décrit, le style était lourd et ennuyant, Diptsi faillit envoyer le livre en l’air quand elle arriva à la description du culte qui ce nommait Conclave de l’œil unique omnipotent.

Apparemment c’était une bande de cinglé qui avait existé au temps jadis et dont on ignorait l’origine, principalement des Elfes mais aussi des Hommes, en général des fous fini qui avaient tout de même trouvés le moyen durant leur histoire de détourner l’utilisation des plus puissantes glyphes pour les utiliser sur des Hommes et non des objets, l’une d’entre elle et pas la moindre permettait de conserver un objet de tous les effets du temps.

- Hé, j’ai un truc la !

Diptsi sauta sur ses pieds courut vers le mage et lui tendit le livre, il stoppa net ses recherche et lut le paragraphe indiqué.

- Mais en plus on dirait bien que vous avez raison, vous avez trouvé le nom des créateurs du sortilège que nous cherchons. Dit Krae’keren.
- Ca nous avance ?
- Oh oui, toutes mes autres recherche n’ont rien données, aucun de ses livres ne correspond, on a brouillé les pistes en modifiant les registres je pense.
- Que suggérez vous ?
- Hum, continuer à chercher, je ne vois rien d’autre.

- Et que diriez vous de mourir ?

La voix venait de derrière eux, fixés sur leur ouvrage ils n’avaient pas vu arriver leur nouveau visiteur.

C’était un Elfe de sang, un male, il avait cheveux blonds et une tête de rapace, sa posture était hautaine et arrogante, visiblement mage lui aussi, en tout cas il appuyait sa main gauche sur un immense bâton, le plus frappant chez l’Elfe s’était le symbole sur son tabard, un grand œil blanc et laid.
Diptsi observa longuement l’Elfe avant de rétorquer.

- Imaginons qu’on est pas envie.
- J’imagine alors que je ne vous laisse pas le choix,.
- C’est vous n’est-ce pas ?
- Je ne vous suis pas.
- Qui a lancé ce glyphe sur mon père, pourquoi voler une chose aussi inutile ?
- Oui c’était moi et elle l’est plus que vous ne semblez l’imaginer, assemblée et combinée avec une autre technologie nous en ferrons ce que nous voulons.
- C’est ça. En attendant je veux que vous délivriez mon père tout de suite.
- Désolé mais j’ai arrêté mes recherches au glyphe, pas à son remède et je n’ai pas envie.

Le mage prit son bâton des deux mains et commença à lancer des invocations, une boule de feu fusa, Diptsi l’évita sans difficulté, deux autres prirent la suite mais sans plus de réussite, la Gnomette était bien trop rapide et le mage trop prévisible dans le choix de ses trajectoires.
Elle fit un grand bond dague en avant, le mage invoqua de la glace qui prit Diptsi au piège ainsi qu’une partie du mobilier. Mais elle était Gnome elle s’évada instantanément de sa prison et glissa avec souplesse sur la glace pour se jeter sur le mage.
Un mur invisible absorba les premiers coups portés par Diptsi, l’Elfe tenta plusieurs autre sorts mais la Gnomette bougeait sans cesse et à une allure insoutenable pour n’importe qui de non Gnome.
Elle vite également le Draenai lancer plusieurs sorts comme l’Elfe mais celui ci avait une maîtrise de la magie bien supérieur.
Tel quel il ne pouvait y avoir aucun vainqueur ni vaincu, le mage ne fatiguait pas et se tenait constamment protégé mais Diptsi restait insaisissable.

Finalement les deux adversaires firent par rester nez à nez sans bouger dans l’attente d’une action de l’autre.

On entendit un grand bruit au bout du couloir, une flèche fusa et vint se planter tout près du mage.

- Ce n’est que partie remise !

Le mage incanta un sort de téléportation, protégé derrière son bouclier Diptsi ne parvint pas à l’en empêcher. Il disparut.

Chapitre 8

Un nain déboula dans le couloir en hurlant, abaissant sa hache en avant en fendant le vide à l’emplacement ou une seconde auparavant c’était tenu le mage Elfe de sang, il avait un tel élan qu’après son coup il poursuivit sa course sur plusieurs mètres en s’écrasant avec fracas dans l’étagère en face de lui, Diptsi avait du faire un pas de coté pour éviter la charge.

Plus loin derrière le nain venait une grande Efle de la nuit armée d’un immense arc toujours une flèche encochée et près à tirer, quand elle fut assez près pour constater la disparition du mage elle abaissa son arme et rangea la flèche dans le grand carquois qui pendait dans son dos.
Diptsi eu alors le loisir d’examiner les nouveaux arrivants. Elle ne connaissait pas le Nain, c’était une créature massive, sûrement guerrier dont le visage était totalement enfuit sous un heaume noir et rouge sang avec quatre yeux qui lui donnait un air d’Araignée. Son armure était d’une couleur semblable. Il retira le heaume et dévoila son visage, c’était un Nain, avec une barbe brune et un nombre incalculable de cicatrice. Elle n’avait jamais vu l’Elfe non plus, c’était une Femme d’apparence âgé bien que cela n’ai pas beaucoup de sens pour un Elfe avec la peau bleu et les yeux toujours en alerte.

- Et bien Diptsi, encore dans des ennuis jusqu’au cou ?
- Ouep, on dirait bien, merci pour votre intervention, j’aurais p’tet pu l’interroger mais pas sans passer une éternité planté ici. A qui ai-je l’honneur ?
- Je suis Derkar, dit le Nain et ça c’est Alerne truc chose, nous sommes de la quatrième légion.
- Alern’vhas Derkar, ne fait pas semblant de te tromper et je suis chasseuse.

Le nain toussa il tentait de se débarrasser des restes de l’étagère qui c’était entièrement effondré sur lui.

- Je t’avais dit de ne pas charger en intérieur, tu aurait pu traverser un mur avec la force que tu as mis dans ta charge. Ajouta l’Elfe.
- Tu peut parler ouais, la magie, pfff. Dit le Nain.
- Vous êtes la relève ? Demanda Diptsi.
- Oui, nous avons croisé les druides dans la vallée nous avons décidé et venir voir ou tu en était, il fait jour dehors, ça fait un moment déjà qu’on attendait de tes nouvelles. Ajouta l’Elfe
- Mince, je n’avais pas vu le temps filler, bah de toute façon il faut partir, nous avons tiré de cet endroit tout ce qu’il était possible, reste à trouver ou poursuivre la route.
- Suivez la ligne jaune.
- Hein ?

Diptsi se retourna et se rappela soudainement la présence du mage Draenei.

- Suivez la ligne jaune.

Il tremblait, ses yeux étaient fou et sa voie ressemblait à celle d’un mort. Il leva le bras et découvrit sa main, une bague était à son doigt qui émanait d’une légère lueur jaune, un fin rayon qui n’était pas plus grand que la main.

Diptsi prit la bague et l’examina, au moment ou elle l’eu retirée la lueur s’éteignit, elle mis l’anneau à son propre doigt et le fin rayon brilla à nouveau. Elle agita sa main dans tous les sens et sourit.

L’Efle et le nain la regardaient avec insistance, revenant vers eux Diptsi montra fièrement sa trouvaille.

- Ca pointe tout le temps la même direction, je sais pas ce qu’il a réussit ni même comment mais il semblerait que ça l’ai rendu totalement fou.
- Ca indique une direction oui, mais puis je me permettre de te signaler qu’elle pointe au plafond. Or à part de la neige sauf si notre amis est stupide il n’y a rien.
- Oui bien vu, peut être que ça marchera mieux en Outreterre, après tout, n’est-ce pas une étoile quelque part dans le ciel ?
- Bah voyons.
- Quoi maître Derkar ?
- Non rien, cette idée est stupide. Le nain gromela

Alern prit la main de Diptsi et regarda le rayon et la bague.

- Bien que l’idée soit totalement folle je ne vois pas d’autre explication, reste à savoir si tu va lui faire confiance.
- Je suivrais cette lumière mais d’abord nous devons sortir de la.

Diptsi revint vers le mage qui divaguait totalement en marmonnant des phrases dans un langage incompréhensible.

- Il est totalement taré, il faut le porter, Derkar aidez moi.

Le Nain prit le mage sur ses épaules, comme tout Draenei il était assez massif et pesant mais l’endurance et la force des Nain n’ont pas leurs pareil, couvert par la chasseuse le trio sorti avec la plus grande prudence des sous sols puis du donjon. Dehors les ogres étaient toujours la.

- Vous êtes passés comment ? Demanda Diptsi
- Nous en avons tué une partie mais on dirait qu’ils ont appelés du renfort entre temps, la partie va être rude et impossible de passer autrement. Nota Alern.

Diptsi sorti de sa gaine un couteau de lancé qu’elle projeta contre un ogre proche.

A peine surpris de la prise d’initiative de la gnomette Alern encocha une flèche et visa lentement l’ogre, Derkar posa son fardeau à terre et s’avança à la rencontre de la brute, levant son bouclier en signe de défi, l’ogre se jeta sur lui.

Le combat était inégale, les trois compères défirent un à un les ogres qui les empêchaient de passer. Les flèches fusaient, les coups de dagues pleuvaient. Rapidement ils se dégagèrent un chemin vers la sortie de la ville d’Altérac laissant derrière eux mort et désolation.

Une fois en dehors ils prirent un instant pour reprendre leur souffle.

- Pauvre créature tout de même, ils ne méritaient pas un tel sort.
- J’ai bien rigolé moi.

Le Nain était au ange, son épée recouverte de sang.

- Et maintenant Diptsi ? Demanda Alern.
- Rentrons à FoudrePique, la nuit va tomber.
- Et le mage ?
- Il faudra que je trouve un moyen de l’amener à Forgefer, je ne sais pas pourquoi mais je sens qu’un examen poussé de sa folie pourrait être utile.

Ils étaient venu avec leur monture personnelle, qu’ils avaient attachés et caché un peu plus loin, le Nain mis le mage en travers de son immense bouc et s’installa tant bien que mal sur la selle tout en maintenant le Dranei, Diptsi grimpa derrière Alern sur son Sabre de givre. Le groupe prit la direction de la vallée.

Le transport du mage fut fastidieux, ses crises de folie passagère rendait les bêtes nerveuse, finalement arrivé à FoudrePique le voyage vers ForgeFer se déroula en Gyrocoptère et après que Diptsi se soit inquiété de la santé des soldats blessés dans l’attaque et de ses amis Druide.
Arrivé sur place une équipe de médecin s’occupa immédiatement du mage, commença alors une insupportable attente, Diptsi en profita pour se rendre au chevet de son père.
Après plusieurs heures d’attente enfin on vint la voir.

- Léatha !
- Ah, je pensais bien te trouver ici, bonjour. La prêtresse était tout comme à son habitude au bon moment au bon endroit.
- B’jour, comment allez vous ? Des nouvelles ? Diptsi désigna son père.
- Pour ton père aucune, ni en bien ni en mal, son état est strictement le même, concernant notre amis Draenei et bien il va s’en sortir, ça prendra du temps mais il guérira.
- Quel est exactement le mal dont il est atteint ?
- Notre diagnostique est divisé, je suis persuadé qu’il a été victime d’un glyphe, tout comme ton père, d’une nature un peu différente et qui protégeait l’Elfe de sang dont tu nous a parlé. Il a du tenter quelque chose, quoi nous ne le saurons que lorsqu’il sera en état de parler et a déclenché le glyphe.
- Mais ?
- Je suis bien la seule à le penser, les autres médecins sont tous d’avis qu’il s’agit d’une crise de démence du à l’utilisation d’une magie qui le dépassait et qu’il ne maîtrisait pas.
- Cela ne revient pas au même ?
- Non car dans mon hypothèse cela signifie qu’il était parfaitement conscient de l’existence du glyphe et qu’il a tout de même lancé son sort. Cela montre la puissance de notre ennemi.
- Que suggère tu ?
- La seule chose à faire est de poursuivre la piste de la bague, il ne faut pas perdre de temps, je prendrais des dispositions quand j’aurais le témoignage du mage.

Diptsi mis donc un terme à son séjour à ForgeFer et prit la direction du sud, il lui fallut quatre jours de voyage en griffon pour atteindre Rempart du Néant dans les Terres foudroyées et un de plus pour parvenir enfin de compte à la porte des ténèbres. La l’attendait Alern et Derkar.

- Nous nous doutions que tu passerait par la.
- Bah, je vous croyais parti depuis belle lurette.
- Nous devions partir en effet puis nous avons changé d’avis. L’Outreterre est plus amusante. Dit le Nain avec un sourire méchant.

Le cratère qui abritait la porte était depuis plusieurs mois habité d’une grande agitation, il était situé au centre d’un désert rouge et balayé par des vents violents, des nuages noirs flottaient en permanence et de nombreux éclairs parsemaient le ciel. Rappelant aux visiteurs la funeste présente de la porte. Un monument imposant bordé par deux statues monumentales. Par le passé la porte avait été détruite puis réouverte par la légion ardente, les jours suivants l’ouverture la porte avait vomit des démons par légion entière et les dégâts qu’ils avaient causés étaient toujours visible. Heureusement une foule immense d’aventurier était venue et avait repoussé l’invasion.
Après cette âpre bataille le combat ne c’était pas arrêté mais déplacé de l’autre coté de la porte qui était maintenant sous contrôle.
Le trio escalada la volée de marche tacheté de sang qui menait à la porte et s’arrêta devant le portail magique, Diptsi regarda le mur teinté de vert et de mauve fixement, au travers du quel on distinguait vaguement l’Outreterre.

- Je sens que je vais encore être malade. Dit le Nain.
- Ne fais donc pas tant de manière. Répondit l’Elfe en le poussant dans la porte.

Diptsi sauta à leur suite.

Les sensations qu’elle ressentit à ce moment là bouleversèrent Diptsi, la traversée n’était pas longue mais le confort pas au rendez vous, il était impossible de décrire le voyage mais il était clairement pas agréable Ils posèrent le pied le pied deux minutes plus tard sur le monde déchiré de Draenor aussi appelé Outreterre, Diptsi s’assit le temps de recadrer ses sens, le Nain du se maintenir sur sa hache pour ne pas tomber. Alern elle posa gracieusement le pied sur la pierre sans le moindre signe de vertige.

La porté de ce coté était considérablement plus grande qu’en Azéroth, on ne pouvait pas en distinguer le sommet sans prendre de distance, le palier était également découpée en deux grandes plate-forme un peu surélevé par rapport au sol lui même, une de chaque coté, sur chacun d’entre eux était les forces de la Horde et de l’Alliance qui gardait la porte. Malgré leur haine réciproque les deux factions supportaient bon gré mal gré ce partage de l’espace, contraint par la menace perpétuelle d’une attaque des démons de la légion ardente.

Debout sur le pas de la porte Diptsi défit ses gants et enfila la bague. Le rayon indiquait maintenant le nord et non plus le ciel.

- Tu avais vu juste, on dirait que ça pointe raz de néant, étrangement je ne suis même pas étonnée.

Alern regardait au loin en direction du nord.
Diptsi enfila de nouveau ses gants et fouilla dans ses poches, elle sorti alors une chose d’une forme presque ronde et gros comme un poing fermé, il y avait plusieurs lumières qui clignotait à sa surface.

- Tu nous quittes ici ? Demanda le Nain
- Oui, mon Transporteur est rechargé, je serais dans les tranchantes en un rien de temps. Répondit Diptsi.
- Tu aurait pu l’actionner depuis Azéroth. Remarqua Alern.
- Et être encore plus malade que par la porte non merci, pour les courtes distances cet engin est bien mais il ne vaut rien pour les voyages interplanétaires.
- Bon et bah bonne chance, tu veut qu’on demande à du monde de te rejoindre une fois à Shattrath ?
- Je ne pense pas que ça sera la peine, une fois à la Foudreflèche j’aviserais.
- Entendu ! Bonne chance. Dit Alern.
- Au revoir. Ajouta le Nain.

Diptsi s’écarta de ses compagnons et pressa un bouton sur son bidule, un cercle se dessina sur le sol autour d’elle, elle serra les bras pour ne pas en dépasser, un autre cercle se dessina au dessus de sa tête qui descendait doucement vers le sol, dématérialisant toute matière sur son passage. Diptsi y compris

Une seconde plus tard Diptsi se matérialisa dans une machine Gnome située dans les Tranchantes à plus de trois jours de vol de griffon de son point de départ, elle était au poste de Toshley et de la elle pouvait prendre un griffon vers Raz-de-néant. Elle nota que le transfert de matière avait parfaitement fonctionné car ce n’était pas toujours le cas.

Chapitre 9

L’endroit n’avait pas beaucoup changé, comme le déplorait d’ailleurs une Gnome frigorifié et peloté au plus près de son griffon pour se tenir chaud.

On pouvait difficilement parler de saison en Outreterre mais pour ce qui était de Raz-de-Néant c’était une terre désertique brûlé le jour par un soleil ardent, gelé la nuit car battu par des vents venu du vide même et qu’aucune barrière ne stoppait. La terre elle même virait au violet, couleur qui avait toujours étonné Diptsi lors de ses voyages.

Au cœur de ce désert plusieurs Oasis avaient pourtant survécu, protégés par de puissant dôme d’énergie les écodômes comme on les appelait, sous ceux ci survivait une foule d’espèce qui n’était pourtant qu’un fragment minuscule de l’immense faune et flore qui peuplait ces terres autrefois.

Sous le plus grand des dômes se trouvait un immense pic rocheux au sommet du quel était planté une ville, c’était la destination de Diptsi.

Foudreflèche était le nom de cette ville et Diptsi ne souhaitait qu’une chose, que son griffon y arrive au plus vite, pour enfin pouvoir se réchauffer.

Elle aperçu son objectif au milieu de la nuit, une heure plus tard son griffon, tout autant frigorifié qu’elle, se posait au sommet du pic sur une aire aménagé, Diptsi courut directement à l’auberge posta une lettre et prit une chambre.
Elle aimait bien ces villes car ont y trouvaient un panel d’engin de haute technologie construit par les Naaru, espèce mystérieuse souvent associé aux Draenei. L’architecture ne ressemblait à rien de connu, les murs était en métal mais il n’était pas froid, les couleurs étaient vives et douces. Il y avait de nombreuses tentures qui étaient attachés aux murs.

Le lendemain elle se leva de bonne heure, vérifia dans son courrier, aucune réponse à sa lettre, elle sortie dehors et se rendit à l’air d’atterrissage, personne non plus, résolue à attendre elle sortie des trucs et des bidules et bricola à même le sol devant l’air d’atterrissage.

En fin de matinée, alors que Diptsi était totalement absorbée par sa nouvelle invention deux griffons se posèrent à la Foudreflèche.

Une grande femme blonde et un Homme, large comme une armoire et musclé.

Ils se plantèrent devant la Gnome qui mit plusieurs minutes à se rendre compte de leur présence.

- Oh, b’jour vous deux, z’êtes venu, je pensais bien que vous n’étiez pas loin.
- Dip, donne nous une bonne raison d’avoir interrompu notre repos.
- J’ai besoin de votre aide, j’ai pensé à vous car je vous savais dans le coin alors qu’il aurait fallut plusieurs jours aux autres pour arriver ici.
-En quoi as tu besoin de nous ?

L’Humain était resté le bras croisé, le visage caché sous son heaume, Diptsi rassembla ses affaires, prit un instant pour envoyer sa création à son propre labo et revint vert le couple. Elle retira son gant et découvrit stupéfait que la lumière indiquait l’Est, alors que la vieille il pointait plutôt au nord.
Il se nommait Reckar et la Femme Anel, ils appartenaient tous les deux au groupe que dirigeait Mélyan, il était guerrier et elle mage, même avec son armure Diptsi connaissait l’apparence du guerrier, il avait le visage grave et ceinturé de blessures, les cheveux blancs et mi long, elle semblait plus maligne, elle adorait tout ce qui touchait au feu, sa robe en avait la couleur ainsi que ses cheveux.

- Bon, nous devons voir ou va se rayon, et si danger il y a tabasser ceux qui nous en empêcherons.
- Rien que ça, tu sais à quoi il faut s’attendre ?
- Si je vous le dit vous refuserez.
- Logique, et ne crois tu pas qu’en ne nous disant rien tu attise notre curiosité et donc notre doute envers la justesse de ta cause ?
- J’ai fois en votre crédulité.

Anel ne trouva rien à dire, restant bouche ouverte elle fit mine de rebrousser chemin, revint sur ses pas, pointa du doigt Diptsi, le regard inquisiteur.

- Toi toi …
- Ouiiiiiiiiiii ? Répondit Diptsi.

Diptsi restait planté sur ses pieds, les yeux grand ouvert, elle frotta ses petites mains et laissa une goutte perlé aux coins de ses yeux.

- Rhhhaaaaaa

La mage, car elle l’était laissa sa colère se défouler sur un panneau indicateur tout proche qui explosa en mille morceaux. Anel se calma et s’assit dans l’herbe aux cotés de la Gnome, se frottant les yeux, Reckar vint lui masser les épaules.

- Merci toi, bon, on cherche quoi ?
-Un magus Elfe de Sang appartenant à une secte de fou, ils ont quelques chose qui pour faire simple est totalement inutile mais sont persuadés de pouvoir en faire une arme. Et ils sont assez puissant pour figer les gens comme des statues en restant distant d’un continent tout entier.
- Pas mal. Ajouta Reckar.
- Ouep.
- Et cet anneau ? Demanda Anel.
- Il est censé me mener à lui. Ca serait trop long à vous expliquer, ou alors en route, nous perdons du temps.
- Bon, on te suit Dip, mais ne nous le fait pas regretter.

A dos de griffon puis de cheval et de Mecanotrotteur le groupe rejoignis péniblement l’extrême Est de la péninsule, au fur et à mesure de leur progression, le chemin qu’ils suivaient faisait craindre le pire à Diptsi.

En fin de compte ils arrivèrent au bout des terres au bord du vide qui fut autrefois une mer et le rayon poursuivait sa course en pointant quelque chose loin au dessus et devant eux.
Anel hochait de la tête en tentant de garder son calme, Reckar lui tentait de percer les ténèbres du vide pour apercevoir quelque chose.

- Oh non, le donjon de la tempête. Dit Anel
- Heu, bah on dirait. Dit Diptsi.
- Le … ? Reckar se tourna vers Diptsi. Il n’était pas question d’attaquer un bastion Elfe de sang tout entier Dip, tu compte faire quoi à nous trois ?
- Bah heu, rendons nous à la plus proche ville, on avisera.

La ville ou plutôt le taudis se nommait Cosmovrille, en bordure du monde, sûrement l’endroit le plus isolé et désert que Diptsi ai vue. Depuis ce camp minuscule et improvisé partait toutes les attaques vers le donjon de la tempête. La se trouvait un grand nombre d’aventuriers qui offraient leur service, Diptsi arpenta la foule en cherchant des visages familiers.

Aucun des aventuriers présent n’était une connaissance proche ou lointaine, Diptsi accepta donc les services d’un paladin nain qui n’avait pas les yeux en face des trous et d’un chasseur Elfe qui se baladait avec une sorte de serpent à patte à l’odeur inquiétante.

Ca lui parut être un groupe correcte, elle loua donc un griffon pour tout le monde.

Le donjon de la tempête était un immense complexe créé par la race des Naaru, composé d’un grand nœud centrale, appelé aussi l’œil et de quatre satellites dont un avait servit de refuge au Draenei lors de leur fuite de Draenor et qui n’était donc plus visible à Raz de Néant mais en Azéroth, des trois satellites restant le rayon pointait très distinctement celui communément appelé Botanica, Diptsi en fit plusieurs fois le tour pour s’assurer que le rayon pointait toujours vers celle-ci, ce qui était le cas.
C’était une vision qui étonnait toujours et même les Gnomes, ils avaient inventés plein de choses mais aucun Gnome n’avait encore réussit à faire flotter une ville tout entière avec des machines. Le bâtiment avait la forme d’une grosse goutte d’eau, le bas était hérissé de pic parsemé d’éclair, témoin de l’activité mécanique permettant à l’ensemble de voler, il y avait une plate forme devant l’entrée ou on pouvait se poser et la coiffe du bâtiment était ornée du symbole des Naaru.

Le groupe laissa les griffons sur la pas de la porte avec un peu de nourriture et entra.

Le satellite était actuellement occupé par les Elfe de Sang, à peine entrée le groupe dut affronter les premiers opposants.

Le combat fut rude, Reckar mis tout son art guerrier en pratique pour garder l’attention des Elfes rivés sur lui, pendant que Diptsi tranchait la chair, Anel envoyait boule de feu sur boule de feu sur des adversaires qui finissaient par fuir, rattrapés par une flette un ou un coup de patte venant du chasseur ou de sa créature. Le paladin restait lui occupé à soigner les diverses blessures.

Combat après combat le groupe avançait dans le donjon, au vue des soubresauts du rayon il ne faisait aucun doute qu’ils étaient tout proche.

Finalement le rayon pointa une alcôve ou se tenait un grand Elfe de sang. Le groupe avança prudemment, en ce cachant. L’Elfe semblait totalement plongé dans la culture de petites plantes carnivores qui lui réclamait à manger.

- Ce n’est pas lui mais il lui ressemble drôlement. Dit Diptsi.
- Et le rayon ? Demanda Anel.
- C’est la, c’est forcé, nous l’avons suivis jusqu’ici.
- On fait quoi ? Rajouta Reckar.

Sans prévenir Diptsi sauta loin de ses compagnons et se montra à l’Elfe.

- Ahhh, enfin un peu de compagnie, je ne crois pas vous connaitre Madame, à qui ai-je l’honneur ?

L’Elfe avait le port hautain, habillé d’une grande robe tacheté de ci de la de terre, tout comme ses mains, il ressemblait beaucoup à l’Elfe que Diptsi avait croisé à Altérac mais ce n’était pas lui.

- Diptsi, ou votre mort en fonction de.
- Que c’est dommage que vous vouliez déjà vous battre, nous avons à peine commencé à faire connaissance, mais peut être que je peux vous aider.

Diptsi dévoila la bague à son doigt, soudainement le rayon s’allongea et vint frapper l’Elfe au niveau de la poitrine.

- Je veux savoir ce qu’il y au bout de se rayon.

L’Efle feignit de paraître étonné, ou feignit de feindre de paraître étonné, Diptsi ne semblait pas sur de ses intentions.

- Je vois, mon abrutis de frère m’a encore laissé un des ses cadeaux empoisonnés, et bien vous arrivez trop tard il est parti hélas.
- Ou ? Et pourquoi est-ce vous qui … ?
- Oh oh, pas trop de question, à mon tour, que savez vous exactement ? Si ce n’est que vous suivez un rayon magique qui lie ma bague à la votre, voyez vous mêmes, je possède en fait la réplique de votre bague, je vous la donne d’ailleurs.

Il mit sa main dans sa poche et lassa la bague vers Diptsi qui ne pu que constater qu’il disait vrai, le rayon reliait les deux bagues.

- Que vous a t’il dit exactement ?
- Oh que c’était un cadeau de réconciliation, nous avons été fâché durant un temps, j’ai crus que ce n’était plus le cas on dirait que si.
- Rien d’autre ?
- Non, croyez moi, je n’ai aucune raison de vous mentir sur ce point, il m’a trompé tout autant que vous.
- Vous allez nous suivre, j’ai encore des tas de questions au sujet des activités de votre frère.
- Les civilités s’arrêterons la j’en ai peur, j’ai du travail et puisque vous êtes la vous allez m’aider. Ish’nu harkell kinut !

L’Elfe se transforma en arbre, de partout autour de Diptsi des dizaines de plante apparurent qui se jetèrent sur elle, elle se dégagea tant bien que mal pendant que ses compagnons attaquaient également.
Anel se téléporta au milieu et incanta une grande vague de feu qui consuma toutes les plantes d’un seul coup, l’Elfe enragea et trois boutures beaucoup plus grosse, de la taille d’un Homme apparurent avec une foule de nouvelle plantes plus petite, le combat s’intensifia, les flèches volaient par dessus la tête de Diptsi qui tentait de se frayer un chemin vers l’Elfe, mais celui ci était toujours distant de plusieurs mètres, tous occupés par une nuée de plante carnivore. Le combat semblait incertain, le groupe avait toutes les peines du monde à contenir les plantes, Anel se retrouva vite épuisé et à cours de mana, le chasseur fit signe qu’il allait manquer de flèche et le paladin n’arrivait plus à soigner les blessures de plus en plus profonde. Reckar lui combattait de front des dizaines de plante et eu soudainement une idée, il attrapa la Gnomette par la taille lui fit faire plusieurs tours sur lui même et la lança.

Bien que totalement surprise Diptsi compris rapidement son intention et se laissa faire, elle atterrit aux pieds de l’Elfe prit sa dague et trancha tout ce qu’elle pu, jusqu'à ce que l’Elfe tombe à ses pieds, détransformé et mort. Les plantes cessèrent alors d’apparaître, Diptsi regretta qu’il le soit, il emportait avec lui beaucoup de secret.

Elle fouilla le cadavre et en tira quelque papier sans intérêt, un ordre de mission qui en intéresserait plus d’un et une carte métallique, une carte de donnée.

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Chapitre 10

N'ayant plus rien à faire dans le donjon le groupe sorti et Diptsi donna congé aux deux mercenaires, ils poussèrent ensuite vers la Foudreflèche ou Diptsi et Anel se penchèrent sur leur deux découvertes.
Aussi incroyable que cela puisse paraître les deux bagues étaient en tout point identique, Diptsi ne pouvait qu'émettre des Hypothèses à leur sujet. Anel ne trouva aux bagues aucune autre propriété magique que celle d'être en permanence lié par le rayon de lumière car ils avaient rapidement découvert que la seconde bague avait la même propriété et avait du pu permettre au mage de savoir qu'ils approchaient.

La carte quand à elle intriguant Diptsi, c’était une carte semblable à celle conçu par les Gnomes au temps de la grande gnomeregan mais Diptsi n’en reconnaissait pas le format et ne comprenait pas comment la lire, en tout cas c'était métallique et recouvert de plusieurs piste de fer. Par endroit la carte était transparente et laissait échapper une faible lueur jaune signe de son aliment

A part ses deux éléments elle n'avait pas beaucoup d'indice, elle récapitula tout pour elle même.

- Mon père était en train de concevoir une machine, tel qu'en font les Gnomes tous les jours, inutile. Il se l'est fait voler, très certainement par les sbires d'un magus Elfe de sang appartenant à une ancienne secte nommé Conclave de l'œil omnipotent. Grâce au savoir pillé à Altérac il a commis son forfait en toute impunité, cependant le mage Draenei qui était avec nous lors de la rencontre avec le magus nous a laissé la bague que tu connaît et qui m'a permit de remonter jusqu'à Raz de néant. Ou le mage se trouvait sans doute lui même avant de découvrir qu'on le suivait et de donner sa bague à son frère, gardien de la Botanica mais n'ayant pas de lien avec le Conclave mais dans quel but ?

- Tu as encore besoin de nous Dip ? Anel l’a sortie de ses reflexions.
- Non, merci beaucoup.
- De rien, on s’est bien amusé pour finir, on va rentrer à Shattrath tranquillement si tu croise Mel prévient la.
- Oui j’y serais avant vous, bonne route.

Après avoir dit au revoir à ses deux amis Diptsi utilisa sa pierre de foyer pour rentrer à Shattrath, ou elle se précipita chez elle, vida sa boite aux lettres et fit un premier rapport à Mélyan qui l'attendait.

Après avoir tout écouté avec intention, la guerrière fit les cent pas dans le salon de sa maison. De temps elle s'arrêtait et semblait réfléchir avec plus d'intensité. De son coté Diptsi elle avait sortie une vieille invention à elle et tentait de faire parler la carte, cependant les deux technologies semblaient incompatible.

- Pourquoi est-ce qu’il aurait donné cet anneau à son frère ? Pour que vous le tuiez ? Ou parce qu’il pensait qu’il vous tuerait vous ? Et la carte, est-ce qu’il l’a donné aussi ? C’est très étrange mais leur haine mutuelle pourrait nous aiguiller de plus contrairement à la carte la piste risque de refroidir très rapidement, il faut commencer par la. Dit Mélyan
- A part son nom je n'ai pas grand chose, je vais pas interroger tous les Elfes de sang tout de même ?
- Non pas tous, un seul suffira, Khure c'est un déserteur de l'armée de Kael’thas qui a été arrêté hier, tous nos espions n'ont que des informations périmées mais lui possède sûrement des informations fraîches.
- Mais il refuse de parler n'est-ce pas ?
- Oui, cependant j’ai une idée. Nous savons qu'il est déserteur car il porte des signes extérieur de torture caractéristique des tortionnaires de Kael’tas, il est aux mains des Clairvoyant en ce moment qui sont eux même des déserteurs après tout.
- Attend attend, si il est aux mains des Clairvoyant, comment le sais tu ?
- Ce sont mes Hommes qui l'ont arrêtés et avant de devoir le livrer aux Clairvoyant j'ai eu l'occasion de voir ses blessures.
- ;Bon admettons, quelle est ton idée ?
- Tu as bonne réputation auprès des Clairvoyants, tu pourras donc approcher de sa cage munie de faux papiers que voici, ensuite tu devras te débrouiller pour le faire parler.

Peu de temps après Diptsi se retrouva donc en ville à faire semblant de se promener mine de rien, pour finir elle entra discrètement dans un petit bâtiment ou deux montagnes de muscles se jetèrent sur elle.

- Hé, calme les jeunes, je suis en règle et de la maison.

S’entendre dire ça de la part d’une Gnome étonna fortement les deux gorilles, un Tauren et un Orc mais les papiers étaient en règle, ils n’avaient pas d’autres choix que de la laisser passer.

Khure était enfermé dans une cage, il était dans un état pitoyable et semblait divaguer en parlant pour lui même. Il était très maigre et comme l’avait dit Mélyan couvert de plaie, Diptsi eu pitié de cet Elfe tant il paraissait brisé.

- Je suis Khure, tu est une … Gnome ?

Son commun était loin d’être parfait mais suffisant.

- Oui, je suis la pour t’aider.
- Aider ? J’ai été trahis, trahis par les traîtres. Tu ne peux pas m’aider.
- Qu’en sais tu, je suis dehors et tu est dedans.

La logique semblait encore habiter l’Elfe malgré les mauvais traitements.

- Rien, rien, tu ne saura rien tant que tu je n’aurais pas vu ma fille, elle est ici je le sais, tout ce sang perdu c’est pour qu’elle puisse s’enfuir.
- Je l’amènerais ici, quel est son nom ?
- On dit qu’elle l’a changé mais nous l’avons appelé Margeli, elle était si belle, elle ressemblait à sa mère.
- Ca ne suffit pas, vous souvenez vous d’autre chose ?
- Elle a fuit, je ne sais plus, je ne sais plus… sa meilleur amie, c’était Kerryl.

Diptsi connaissait ce nom la, c’était un bon début.

- Je la trouverais je vous le promet.
- Trop de promesses, je vais dormir, Margeli …

Diptsi laissa l’Elfe seul et courut à travers la ville, heureusement des Kerryl il n’y en avait pas tous les coin de rue et l’une d’entre elle tenait justement une boutique de vêtement avec sa mère et Diptsi s’en rappela tout à coup sa meilleur amie.

La boutique était vide, c’était presque l’heure de fermeture, Diptsi se rendit compte en passant qu’elle venait de passer la journée à courir.
Les elfes de sang étaient de très bon couturier, avec des égouts exquis pour les étoffes légère et surtout chère.

La patronne se dirigea vers la Gnome, c’était une Femme d’un extrême raffinement.

- Puis-je vous être utile ?
- J’ai besoin de quelque chose.
- Nous allons regarder ça, je vous demanderais juste de choisir relativement rapidement, nous allions fermer.
- Vous pouvez y aller, je ne veut pas essayer vos vêtements, je veux parler à Kerryl et son amie, celle que vous héberger.
- Malérgi ? Comme vous voulez. La Femme parut troublée.

Le nom était trop proche pour être une co-incidence, c’était elle. Les deux jeunes Elfes se présentèrent devant elle, Diptsi vit qu’elles faisaient en sorte de se ressembler comme des sœurs.

- Qu’est ce que vous voulez ?
- Je suis désolé de vous apportez une bonne nouvelle.
- En quoi êtes vous désolé si la nouvelle est bonne ? Demanda seule que Diptsi identifia comme étant Kerryl.
- Car cela risque vous faire un choc Malérgi ou plutôt Margeli, j’ai appris votre secret de la bouche d’un parent proche, votre père qui est en ce moment même prisonnier à Shattrath. Si vous m’aidez nous pourrons le faire libérer, la seule chose qu’il manque c’est quelqu’un qui puisse témoigner en sa faveur.

Diptsi avait vu juste et aussitôt Margeli tomba en pleure dans les bras de son amie. Il fallut plusieurs minutes pour la calmer.

- Pourquoi mon père est prisonnier ?
- Il a été capturé dans le donjon de la tempête, même si il en était esclave vous le savez, les autorités n’ont trouvés personne pour témoigner de ce fait et il est donc suspect.
- Désolé Kerryl, c’est mon père …
- Tu veut que je vienne ? Demanda son amie qui pleurait pour son bonheur et parcequ’elle venait de perdre une sœur
- Oui s’il te plait, je sais ce que tu pense et jamais je ne partirais, tu est ma sœur.
- Allons y alors.

La procédure fut plus compliquée que prévu par Diptsi mais forts heureusement les appuis politiques de la famille furent une grande aide et bientôt Khure fut libéré.

- Amie Gnome, je te suis reconnaissant, je te dirais tout.
- Allons dans un endroit calme j’aimerais également qu’une autre personne participe à notre entretiens.
- Comme bon vous semble.

La mini réunion eu lieu dans la maison de Mélyan avec toute la famille. C’était d’ailleurs Mélyan qui dirigeait l’interrogatoire.

- Que voulez vous ? Demanda Fhure
- Savoir ce qui pouvait bien opposer deux frères de sang, le premier dénommé Freywinn et nous ne savons pas le nom du second. Répondit Mélyan
- Farlwinn. Je vous le dis. C’est une terrible histoire intimement lié à celle de notre peuple.
- Allez y nous avons tout notre temps.
- Ca dure depuis des années, Freywinn est un royaliste, il suivait son roi puis le prince partout, défendant avec rage la famille haut soleil, Farlwinn était un mage puissant qui souhait l’accès illimité au puit de soleil, ce qui lui fut refusé mainte fois. Une haine sans borne les oppose.
- Vous serez sans doute ravis d’apprendre la mort de Freywinn.
- Oui mais il est dommage qu’elle soit si brutal, ce monstre aurait pu être utile.
- C’est un soucis de moins à présent.
- Quoi qu’il en soit la perte du puit les as séparés plus encore, je suis étonné à l’idée de vous entendre parler des deux comme des frères, chacun ayant tout fait pour répudier l’autre.
- Il se trouve que nous avons toutes les raisons de croire Farlwinn est allé dernièrement rendre une visite à son frère de façon à lui léguer un objet qui ferait venir à lui un groupe d’aventurier. Il avait prévu nous le pensons sa réaction et le fait qu’il attaquerait et aussi qu’il se ferait tuer.
- C’est possible en effet mais je ne comprend pas ce qui aurait pu pousser Freywinn a accepter l’entrevu.
- Est-ce que les intérêts des deux frères auraient pu converger à nouveau ?
- C’est possible je suis sure que Kael’thas a pour projet de trahir Illidan pour le compte de la légion ardente et Farlwinn est depuis très longtemps associé à ce genre d’histoire.
- Bien, un autre élément nous trouble, selon vous, qu’est-ce qui aurait pu également le pousser à confier à son frère le plan d'une machine destiné à Kael’thas si il devait mourir peu après.
- Le fait que le maître de Farlwinn est autre que la légion, il aurait donc donné l’arme et à la fois le moyen pour la Horde et l’Alliance de la détruire.
- Il serait près à voir son prince mourir ?
- Tout à fait. Je pourrais même ajouter qu’il a déjà essayé de le tuer lui même au moins une fois.
- J’imagine que vous ne savez pas qui est le maître de Farlwinn.
- Non mais le compte est vite fait vous savez. Illidan vit ses derniers jours, il ne reste qu’une seule chose qui puisse prétendre également la légion.
- N’en dites pas plus, ce ne sont que des spéculations, une dernière question, quelle technologie est-ce ? Mélyan montra la carte.
- C’est Naaru, vous trouverez des lecteurs dans tous les satellites du donjon, même l’Exodar.
- Merci infiniment, je vous rend à votre fille.

A relire entièrement, j'ai tout réecris

Chapitre 11

Mélyan s’isola plusieurs heures par la suite, elle avait semble t’il convoqué une réunion un peu extraordinaire. Diptsi eu le temps de manger et même de dormir un peu pendant ce temps la.

Le lendemain la guerrière la convoqua.

- Nous avons un très gros problème sur les bras mais nous possédons un avantage très important, notre ennemi ignore que sa manœuvre pour nous berner a échouée.
- Que va t’il se passer ? Demanda Diptsi
- La guerre va continuer, d’abord parce que l’objectif n’a pas changé ensuite car nous avons tout intérêt pour le moment à ce que cet ennemi des ombres croit que tout se déroule selon ses plans.
- Et l’enquête dans tout ça ?
- Je t’autorise à la poursuivre selon la voix qui te paraît la meilleur, il devient impératif de tirer ton père de son sommeil pour savoir à quoi pourrait être utilisé son invention.
- Je n’ai plus aucune piste. Tout s’arrête ici.
- Soit un peu patiente, retourne à Forfeger et épluche les commandes passées par ton père pour le matériel dont il avait besoin, trouve la dedans n’importe quel indice qui t’indiquera sur quoi il travaillait. Essaye de faire une machine avec ça et attend.
- Non, tu ne pense pas à ce que je pense, vous voulez-vous que je crée un appât.
- Tu m’as bien comprise, tient toi prête, dès que nous aurons le moindre signe nous refermerons le piège.
- Ne n’aime pas beaucoup cette idée.
- Ne t’en fait pas, tout se passera bien nous serons près. Maintenant je dois partir, nous ne nous reverrons pas avant plusieurs jours, fait attention à toi.

Diptsi rentra prendre un bon bain chez elle, son humeur était morose et elle doutait qu’on puisse piéger Farlwinn aussi facilement.
Elle joua un moment avec une baleine mécanique quand les piles de celle ci rendirent l’âme, cela lui fit penser de devoir mettre ses divers appareils de voyage à recharger sinon ils seraient à plat.

Comme elle ne trouvait pas le sommeil elle s’activa et rechargea ses appareils et fouilla dans ses propres plans, elle retrouva un plan que lui avait fait son père peu après leur retrouvaille et cela la plongea dans ses souvenirs.

Diptsi avait trois ans lorsque la guerre de Gnomeregan éclata, ses parents avaient confiés leurs deux enfants à des amis pour fuir rapidement la ville, eux restaient pour sauver ce qui pouvait l’être. Ils ne purent participer aux combats, ils furent mis en sécurité, leur connaissance était primordiale pour la survie des Gnomes. Mais ils ne purent pas récupérer leurs enfants, la bataille faisait rage dehors et leurs amis furent tués, ils pensèrent que leurs deux enfants aussi.
En fait Diptsi et son frère furent sauvé et amené à l’orphelinat de Hurlevent. Pendejo, de dix ans le grand frère de Diptsi pu donner leur prénom aux autorités mais fut incapable de donner leur nom de famille ni le prénom de leur mère et père. Ils vécurent plusieurs années dans l’orphelinat, Pendejo devint un adulte et décida de rechercher ses parents. Diptsi se retrouva seule et quitta l’orphelinat qu’elle ne supportait plus, elle vécue plusieurs années en volant. Elle fut remarquée pour son indéniable talent et suivi une formation accélérée. Ce furent les pires années de sa vie, on lui fit faire des choses horribles.
Mais la providence vint lors d’un cambriolage, ou pour son malheur elle croisa la route de Mélyan dont elle était en train de voler la maison.
Diptsi n’avait jamais connu l’échec et pourtant ce jour la une Humaine par sa seule intelligence la tint en échec.
Mélyan força Diptsi à réparer les dommages qu’elle avait causée dans sa maison, elle découvrit une Femme pleine de vie et surtout qui menait une vie trépidante d’aventure en aventure. Diptsi s’installa chez Mélyan le lendemain car elle avait obtenue la garde de la Gnomette. Au début elle voulut s’enfuir mais elle échouait toujours, la guerrière avait un second sens inouïe et compris comment gagner l’amitié de Diptsi en lui donnant de plus en plus sa confiance. Diptsi jura de ne jamais la trahir, en récompense Mélyan l’introduisit au SI-7 ou elle trouva un emploi digne et presque honnête.
Elle avait entre temps retrouvé son frère qui lui-même avait retrouvé leurs parents. Ils firent une belle fête dans la petite maison de Forgefer que Mélyan leur offrit.
Depuis elle l’avait suivit partout, jusqu’en Outreterre et elle menait depuis la vie qu’elle avait toujours voulut avoir.
Elle avait confiance et puisqu’elle n’arrivait pas à dormir autant s’activer.
Diptsi fit son sac rapidement, emportant de quoi bricoler et retourna à Forgefer par le portail de la ville, il faisait nuit en Outreterre, elle n’eu pas à attendre pour passer.
Une fois de l’autre côté elle fila s’installer dans la petite chambre qu’elle partageait avec son frère quand il était la chez leurs parents. Comme il était plus de minuit elle ne réveilla pas sa mère mais laissa un mot pour ne pas qu’elle panique.

Diptsi ne fut pas trop étonnée de voir un copieux petit déjeuner l’attendre le lendemain, sa mère était toujours un peu abattue mais plus digne.

- M’man, je vais travailler toute la journée au labo de papa aujourd’hui, tu pourras me préparer quelque chose ?
- Diptsi tu exagère ! Je le fais sans arrêt pour ton père.
- Excuse-moi, je reviendrais alors et c’est moi qui cuisinerais.
- Pas tant que tu seras sous mon toit ma fille.
- Bon d’accord. Diptsi abandonna la lutte.

Elle aida sa mère à ranger et commença à répertorier ce dont elle avait besoin, le plus urgent était de réparer les robots ménagers et de tout ranger, ce qui lui prit toute la journée.

Le lendemain elle s’attela à faire le tour de tous les fournisseurs ou allait habituellement son père, elle tira de ses visites une liste assez longue mais qui ne lui donna aucune idée. Elle retourna au labo et décida de reprendre ses propres recherches.

Diptsi était un ingénieur Gnome douée, son domaine de prédilection allait à tout ce qui pouvait faciliter son emploi de voleuse et espionne. Elle reprit depuis le début un concept de gant équipé de mini-fusée escamotable et qui pouvait aussi faire lance grappin.

A la fin de la journée elle avait obtenu un prototype au fonctionnement presque parfait, c’est à dire qu’il ne blessait pas quand il explosait.

Elle entendit un bruit, par réflexe elle se cacha dans les ombres du laboratoire et ne fit plus aucun bruit. Un cliquetis lui confirma qu’on essayait de forcer le sas, une fois la gâche forcée, les cambrioleurs n’avaient plus qu’à soulever la porte.

Trois choses entrèrent, cachés sous d’immenses capuches, Diptsi ne pu deviner leur race mais ils faisaient des efforts assez vain pour rester camouflés, or les puissantes lumières du labo ne laissaient aucune ombre au niveau de l’entrée. Diptsi elle c’était cachée dans le renfoncement d’une armoire et avait cassée volontairement une ampoule pour baisser la luminosité à cet endroit précis.

Ces voleurs la ne ressemblaient pas à des professionnels, Diptsi ne sut même pas dire si l’un d’entre eux était le chef, ce n’était pas eux qu’elle devait piéger, cependant elle devait savoir qui les envoyait.
Elle coupa le fil alimentant l’éclairage du labo, la salle fut plongée dans le noir complet.

Elle attendit que ses yeux se soit habitués au noir, les voleurs eux paniquaient totalement et essayaient de sortir sans se marcher dessus. Ils parlaient une drôle de langue que Diptsi ne connaissait pas.

Elle se faufila entre les meubles et un par un elle les assomma, pas un ne se douta un instant de ce qui lui était arrivé.

Elle retourna près de l’armoire, dénuda les fils et les rebrancha, la lumière revint.

Les trois voleurs gisaient inconscient sur le sol, Diptsi se saisi de cordes et les ligota, elle s’assit sur une table en réfléchissant, plusieurs options s’offraient à elle, elle pouvait les interroger seule ou les livrer au SI-7, elle pouvait aussi compter sur l’effet de panique, les voleurs pouvaient la mener directement à leurs commanditaires. Il lui fallait en savoir plus, elle retira leurs cagoules et fouilla leurs poches.

Il y avait un Elfe de sang, un Humain et une Orc. Trio très bariolé, il ne faisait aucun doute que l’Humain avait aidé les deux autres à s’infiltrer, Forgefer était une ville très bien gardée. Ils étaient tous les trois jeunes, ne portaient aucun signe distinctif, ni tatouage ou bracelets. Diptsi ne trouva rien non plus dans leurs poches.
Cela ne l’amena à aucune conclusion et pourtant ils ne tarderaient pas à se réveiller. Elle décida de tenter de mener seule l’interrogatoire, elle savait que ce n’était pas son point fort, elle se releva et dirigea plusieurs lampes sur le groupe puis éteignit le reste de l’éclairage, un peu de mise en scène l’aiderait, elle donna une série de gifle à l’Humain qui se réveilla et cligna des yeux, il ne pouvait pas voir Diptsi.

- Que-ce que vous faites ici ? Demanda Diptsi en forçant sa voix.
- Excusez-nous, nous ne savions pas ! Le ton du jeune Humain était totalement paniqué.
- Savoir quoi ? !
- On nous avait dit qu’il y avait un coup facile à faire ici, on nous a payé pour ramasser tout ce qui pouvait avoir de la valeur, promis on ne voulait pas voler sur votre territoire.

L’Homme savait qu’il avait à faire à une voleuse et plus douée que lui, il existait peu de règle dans ce métier mais le respect des territoires de chasse était l’une de celle qui permettait de survivre.

- Tu me prends pour une idiote ? Un Humain avec un Elfe et un Orc en plein Forgefer ?
- Le recrutement a été difficile..
- Tu as vu la tête de ce hangar ! Tu aurais volé quoi ? Les murs ? Diptsi avait du mal à maintenir son accent.
- Je ne sais pas ..
- Prenons le problème d’un autre bout, que dirait tu de perdre un doigt ou deux ?
- Non ! Pitié !

Un voleur écorché n’avait aucune chance de survivre, ce moyen de pression était assez courant mais toujours efficace.

- Alors parle ! Qui t’a payé ? Tu l’as vu ? Ca c’est passé ou ? !
- C’était dans les collines de la marche de l’Ouest, on m’a approché de nuit alors que je faisais le guet, j’ai pas vu, j’ai eu une avance, je devais aider les deux la à rentrer et à sortir, c’est tout.
- Bien, je vais te libérer alors, cours, aussi vite que tu le peu.

Et il courut, Diptsi donnerait l’alerte dès qu’elle en aurait finit avec les eux autres, il ne courrait jamais assez loin pour le SI-7.
La seconde partie commençait, la aussi Diptsi avait son idée, elle remit les lampes en place et ralluma la lumière, elle assit les deux voleurs l’un en face de l’autre bien attaché à une table puis elle sortit rapidement de quoi faire deux petits tonneaux dans lesquels elle planta un bout de ficelle.
L’illusion était parfaite, on aurait dit deux tonneaux d’explosifs, elle en plaça un sous chaque voleur et attendit. Ils se réveillèrent quelques minutes plus tard, Diptsi s’étaient caché pour observer leur réaction, leurs premiers réflexes furent de tenter de défaire leur lien puis leurs regards portèrent sur le tonneau du voisin et ils se regardèrent fixement. Ils se débattirent un moment, Diptsi mis le feu aux fausses mèches et se montra.
Les deux voleurs regardèrent avec étonnement la Gnome sortir de sa cachette avec les deux fils embrasés à la main, qu’elle posa tranquillement sur le sol, puis elle sortit une dague et vint caresser le visage des deux prisonniers, enfin Diptsi prit la parole.

- Vous parlerez Commun je le sais et vous allez me dire ce que je veux savoir.

Ils ne parlèrent pas Commun mais Diptsi s’en moquait elle savait ce qu’elle voulait savoir, ils n’avaient pas peur de mourir, leurs visages étaient restés grave, sans peur. Elle décida de jouer son deuxième atout, elle sortit de sa poche une bourse qu’elle secoua, elle était remplie de fausses pièces mais le son était parfaitement le même.
Il faut savoir qu’un bon voleur reconnaît une pièce d’une fausse rien qu’à son bruit, les fausses pièces de bonnes factures étaient rares et tout autant issue de la contrebande que les vraies fausses pièces.
Normalement tous les voleurs sont sans foie ni loi, ils n’obéissent qu’à un seul maître, celui qui les paye le plus.

- De l’or pour celui qui se met à mon service.

C’était un jeu dangereux mais Diptsi était prête à tenter le coup.

Un coup de fusil retenti, la bourse lui sauta des mains. Des renforts étaient arrivés, deux hommes poussèrent le cadavre du jeune Homme que Diptsi avait laissé s’enfuir dans la salle, elle était en très mauvaise posture. Personne ne bougea pendant un instant, Diptsi ne souhaita qu’une chose que Mélyan était réellement prête car si les Hommes découvraient que ses deux bombes étaient fausses c’était finit.

Elle glissa tout doucement la main dans sa poche et le plus discrètement possible actionna le bouton d’un œuf de fer qui s’y trouvait. En un éclair elle commença à rétrécir, pour devenir si petite qu’elle pu se faufiler entre les jambes des Hommes plantés à l’entrée, les coups de fusil se mirent à pleuvoir mais elle était trop petite.

Une fois hors du laboratoire elle s’orienta et tomba nez à nez avec la garde, plus d’une centaine de garde qui finissait de totalement boucler le périmètre, Mélyan n’avait pas mentie, elle se retourna pour voir la mine déconfite des voleurs qui sortaient après avoir libéré leurs camarades.
Le capitaine de la garde eu à peine le temps de prononcer les semonces d’usage, l’un des membres du groupe laissa tomber à terre un parchemin qui prit feu, laissant la place à un démon de bonne taille, caché derrière lui les autres entamaient un rituel d’invocation, s’ils réunissaient tout aurait été fait en vain.
Diptote prit son élan et glissa sur le sol par-dessous les jambes du démon, elle lança son couteau sur l’OCR, et la toucha au bras, le rituel fut stoppé, c’était ça de gagné.
Mais maintenant il fallait combattre quatre ennemis plus un démon, elle n’était pas spécialement en position de force, elle sortit une bombe éblouissante et la fait sauter. Elle réapparut deux mètres plus loin à peine plus en sécurité, le démon n’avait pas du tout été affecté au contraire il était maintenant totalement enragé et fonçait sur elle.
Diptsi para les deux premiers coups, la violence des chocs lui fit très mal aux bras, elle reculait, elle esquiva le suivant et fit un pas de côté, elle porta une série de coup à la jambe gauche du démon pour le faire tomber, elle se heurta à une carapace dure comme l’acier.
Le combat continua mais la garde la rejoignit ainsi que deux autres démons, les autres recommençaient leur rituel, cette fois ci Diptsi ne vit pas de manière de les en empêcher.
Elle esquiva encore plusieurs coups du démon qui restait collé à elle, puis elle changea de technique, profita de l’élan du coup suivant pour s’accrocha à son bras. Elle vola au-dessus de la tête du démon et lâcha juste au bon moment pour atterrir sur son dos. Celui ci était tellement stupide qu’il commença à se porter des coups d’une grande violence, Diptsi resta accroché, désarmoça une grenade puis donna une impulsion, sauta sur la tête, planta sa tête sur le front et se laissa tomber devant la face du démon, elle lui fourra la grenade le plus profond possible dans la bouche et lâcha prise, elle roula en boule pour s’éloigner le plus possible.
Le démon explosa en dispersant une pluie de sang, une seconde fois le rituel fut arrêté, Diptsi jubilait, il était temps d’en finir.
Les deux autres démons avaient été maîtrisés par la garde, immobilisés par la lumière des prêtres qui étaient vu en courrant. La troupe était maintenant prise au piège.
Diptsi se faufila à coup de coude, son combat seule à seule avec un démon l’avait mise hors d’elle, elle assista pourtant impuissante à l’arrestation des bandits et à leur fouille, son enquête était à nouveau compromise, à moins que Mélyan n’intercepte les documents.

Chapitre 12

Elle rentra chez elle, et c’est en entendant sa mère hurlée qu’elle prit conscience de l’état dans lequel elle était.
Ses vêtements et ses cheveux étaient couvert de sang, elle prit une douche, brûla ses vêtements et emprunta une robe à sa mère, elle recoiffa ses cheveux en chignon.

- Ah Diptsi ! Pourquoi tu ne t’habille pas aussi souvent comme ça ? Tu est mignonne.

La remarque de sa mère la fit réagir et elle courut dans la salle de bain se regarder dans une glace, la robe lui allait bien, c’était une robe couleur sable à manche longue, elle ne flottait pas trop dedans, sa mère ne devait jamais l’avoir portée, avec sa coiffure et sa figure toute propre elle était méconnaissable. Diptsi eu tout à coup une brillante idée.

- M’man, tu est un génie ! Dit Diptsi en revenant avaler à toute vitesse le repas préparé par sa mère.
- C’est ça que j’aime dans cette famille, je suis un génie mais à chaque fois qu’on me le dit ça finit en malheur.
- Ne dit pas ça.
- Alors explique moi ce que tu as derrière la tête jeune fille. Diptsi relava la tête de son repas et regarda sa mère un instant, elle était de retour, elle ne put s’empêcher de sourire.
- Je vais faire courir le bruit qu’il y a eu un mort dans l’explosion, moi et je vais continuer ma petite enquête avec une nouvelle identité.
- Et voyons, de quel duché compte tu te donner la charge habillée comme tu l’est ?
- M’man ! Je vais me faire passer pour une marchande comme ça les gens ne seront pas trop étonnés de me voir poser des questions.
- Allons donc, aller file et revient moi avec des bonnes nouvelles.

Elle compléta son déguisement avec un grand sac et un chapeau à large bord, en sortant Diptsi réfléchit aux meilleurs endroits pour continuer son enquête, elle devait comprendre comment plusieurs membres de la horde étaient rentrés sans heurt. Elle se dirigea donc sur la grande place et laissa ses oreilles traîner. Elle entendit tout et n’importe quoi, du complot général contre l’Alliance, à la traîtrise de la princesse jusqu’à une invasion de cafard qui avait creusé un puit secret. La journée ne fut pas totalement perdue, Diptsi identifia l’origine de plusieurs pièces que son père avait commandé à un Nain en ville, en fait celui-ci s’approvisionnait lui-même en grande partie chez les gobelins.
Personne n’était très regardant quant à cette pratique, les gobelins gagnaient de l’argent et les Gnomes la célébrité, bref tout le monde était content.
Le gobelin était un marchand et fabriquant assez connu dans le milieu et Diptsi savait ou le trouver, heureusement elle pouvait également se rendre à cet endroit en un clignement de paupière. Elle commença par se rendre chez un calligraphe et acheta un parchemin pour revenir à Forgefer puis elle rentra chez ses parents et fit un sac de vêtement, elle calcula le décalage horaire et décida de dormir et de partir au petit matin, quand loin au sud et à l’Ouest, à Gadzedzan il serait midi.

Le lendemain tout le quartier était en effervescence, on s’activait pour réparer les dégâts, Diptsi ne prêta pas d’attention au remue ménage et se prépara à son voyage.
Elle avait décidée d’emprunter le téléporteur Gnome du désert de Tanaris, elle avait activée son antenne dès son levé et attendait que le voyant rouge qui clignotait avec insistance sur l’œuf de métal passe au vert.
C’était le même objet qui lui servait à se synchroniser avec le récepteur de Toshley en Outreterre, d’autres récepteurs existaient mais les Gobelins ne voulaient pas donner les fréquences de transmission aux ingénieurs Gnomes, qui leur rendait la pareille.

Diptsi décida de continuer à utiliser le déguisement qu’elle avait créé la vieille, elle ajouta à sa panoplie une cape parachute, le transport pour Tanaris pouvait être très mouvementé, il suffisait qu’il y ai une tempête de sable pour brouiller la transmission et on pouvait alors atterrir n’importe ou sur le globe.

Quelques minutes plus tard le voyant passa au vert, Diptsi dit au revoir à sa mère, prit son œuf des deux mains et actionna un bouton, comme toujours un cercle blanc se dessina sur le sol, elle se serra, mis son sac entre ses jambes pour que rien ne dépasse puis le second cercle apparut au-dessus d’elle et le transfert de matière commença.

Diptsi ressentit une sorte de vertige, le transfert avait échoué, elle se matérialisa plusieurs mètres au-dessus du sol au milieu d’une puissante tempête de sable. Elle ouvrit son parachute et tenta un atterrissage, le vent l’emporta sur plusieurs dizaine de mètre, une fois posée elle rangea aussi vite qu’elle put le parachute et essaya de savoir ou elle était.

Mais elle était totalement perdue, la seule chose qu’elle voyait c’était des ruines Trolls, comme il en existait des dizaines dans le désert de Tanaris. C’était mieux que rien, elle marcha vers les ruines et se colla à un mur à l’abri du vent, il ne restait qu’à attendre.

Au bout d’une demi-heure la tempête se calma, Diptsi décida de bouger, elle lança à terre un bout de métal, il était rectangulaire et plat, elle sortit à nouveau son œuf et poussa un autre bouton, jaune celui-ci, le rectangle se mit à bouger, un mécanotrotteur se déploya en quelques secondes.
C’était la une technologie tout à fait épatante, si épatante que toutes les races du monde avaient cessés de croire qu’il était possible de la comprendre, comment pouvait t’on ranger un poulet de fer haut d’un mètre cinquante et pesant près de soixante kilos dans un bout de fer de la taille de la main et à peine plus lourd qu’une pièce de monnaie ? Diptsi connaissait la solution bien sure, comme tout bon ingénieur elle avait construit son mécanotrotteur à l’école d’ingénierie, c’était le test de passage de la dernière année.

Diptsi sortie également une boussole, serra fort ses lunettes sur sa tête et enjamba l’engin, elle prit la direction du Sud Est

A peine vingt minute plus tard Diptsi arriva à Gadzedzan, elle était un peu frustrée d’avoir attendu autant de temps aussi près de la ville mais elle était arrivée, c’était le principal.
Comme la tempête soufflait toujours un peu elle trouva une villa quasi morte avec tous les habitants et les aventuriers de passage enfermés dans l’auberge, comme elle n’avait pas envie de partager un aussi petit espace pour le moment elle prit la direction d’une petite maison en bordure de la ville, ou vivait plusieurs Gnomes qu’elle connaissait.

Elle frappa à la porte et on lui ouvrit rapidement, elle fut chaleureusement accueillit par son amie Merkilly.

- Diptsi !
- Tu m’as reconnue ?
- Diptsi personne ne fait de lunettes semblables aux tiennes, bien sure voyons ! Entre vite.
- Sacré temps chez vous, je rêve d’un jour ou le transfert réussira.
- Si tu avais prit le temps de m’appeler je te l’aurais dis.
- Pourquoi avoir envoyé la confirmation de transfert alors ?
- C’est pas moi mais Twin elle n’a pas passée la tête par la fenêtre de la journée.
- Je suis en train de mettre du sable partout ..
- T’inquiète, on a construit un nouveau robot aspirateur, attend regarde.

Son amie se dirigea vers un coin de l’entrée, c’était une maison en forme d’igloo, comme en font les habitants des neiges mais dans le désert, l’igloo principal servait à la fois d’entrée, de cuisine, de salon et de chambre, il communiquait avec d’autres igloos plus petits par des tunnels sur les parois. Diptsi entendit la voix de la sœur de Merkilly par l’un d’eux.
Au fond de la pièce était rangé un robot qui ressemblait terriblement à une déchiqueteuse gobeline, d’ailleurs c’est ce robot que son amie alluma et qui dans un raffut ahurissant vint près de Diptsi, allongea ses bras et actionna de puissants aspirateurs.
Diptsi fut totalement décoiffée et faillit perdre son manteau dans l’aspiration.

- Drôle de recyclage. Dit Diptsi.
- On fait avec ce qu’on as. Bon est-ce que tu me diras pourquoi tu est la ?

Plusieurs heures plus tard, après Diptsi réussit enfin à se débarrasser de son amie, qui lui aurait arrachée la tête si elle avait mentie, la tempête et la nuit tomberait vite, Diptsi prit directement la direction de l’échoppe du plus grand ingénieur Gobelin des environs.
Les Gobelins étaient de la même taille que les Gnomes mais c’était bien tout, ils étaient vert avec des oreilles immenses et pointues et tout ce qu’ils fabriquaient n’avait qu’un but, leur rapporter le plus d’argent possible. Diptsi n’aimait pas beaucoup les Gobelins, même si elle devait reconnaître que sans eux l’ingénierie perdrait sans aucun doute de sa saveur.
Elle avait déjà rencontré ce Gobelin la, avec les bonnes paroles elle avait même réussit à lui extirper des enseignements, aujourd’hui elle espérait ne pas pouvoir être reconnue.

- Bonjour ma petite dame, que puis-je faire pour vous ?
- Je vais aller droit au but, je suis une Gnome fortunée qui souhaite regarnir son stock, je suis venu en personne après avoir soutirée votre nom à vos revendeurs à Forgefer pour juger par moi-même de la qualité de vos produits et voir comment vous travaillez.

Le Gobelin affichait un large sourire, Diptsi devait lui montrer qu’elle disait vraie, elle sortit une pièce d’or et la posa sur l’établit du Gobelin puis elle commença à faire le tour de l’échoppe en jetant un œil aux objets présentés.
Le Gobelin se jeta sur la pièce et la mordit pour en éprouver la, c’était une vraie, il l’a mis dans sa poche et se frotta les mains.

- Regardez, prenez tout votre temps, et surtout dérangez-moi si vous voulez savoir autre chose.
- Oui en effet, un ami à moi travail souvent avec vos composants, comme ces supports de mithril ou des batteries en thorium, vous fabriquez tout ça vous-même ?
- Oui, les matériaux viennent directement du désert ou du cratère tout proche, le métal la bas est très facile à extraire, quand on a pas peur d’avoir un peu chaud.

Diptsi trouva sur une étagère un gros objet ovale d’une couleur vert pale avec deux fils qui sortaient et qui l’intrigua fortement.

- C’est notre nouveau défibrillateur. Dit le Gobelin. Laissez moi vous montrer.

Il prit un autre objet presque identique et sorti d’une étagère un mannequin en mousse, il tire sur les fils qui se terminaient par deux ventouses, Diptsi vérifia sur son modèle et les trouva facilement, il s’éloigna ensuite un bon mètre et expliqua.

- On commence par poser les deux électrodes, idéalement sur chaque côté du torse, puis on lance la surcharge avec ce bouton. Il montra un bouton, une jauge commença à se remplir à côté, l’appareil sifflait.
- Quand la jauge est à son maximum la charge est prête, le second bouton se libère, il faut ensuite retirer la goupille de sécurité.

Un clapet s’ouvrit sur le dessus, montrant un énorme bouton en forme de champignon traversé par la fameuse goupille.
Le gobelin la retira et appuya d’un coup sec sur le bouton, il y eu un éclair de lumière, le mannequin prit feu.

- Mille boulons !

Diptsi lui lança une couverture qui traînait et le Gobelin étouffa rapidement le feu, il paraissait embarrassé.

- Sur un mannequin l’effet est un peu impressionnant mais en vrai la décharge est telle qu’elle peut réveiller un mort.
- On peut s’en servir combien de fois ?
- Une seule, puis il faut une heure de recharge, sans oublier qu’il faut remettre la goupille si on peut pas se blesser.
- Vous en vendez beaucoup ? Demanda Diptsi.
- En ce moment non mais il y a peu un Gnome est venu en personne m’en commander une caisse entière.
- Un Gnome ? Vous n’avez pas trouvé ça étrange ?
- Non, il m’a dit que le principe de surcharge l’intéressait, il voulait m’acheter juste la batterie et la bobine mais je lui ai dit que ça coûterait moins cher d’acheter le défibrillateur tout fait. Il n’a même pas cherché à négocier et m’a payé comptant ! Trois jours plus tard un groupe de Nain est venu prendre la caisse.

Diptsi savait qu’elle avait trouvée ce qu’elle était venue chercher, elle posa une seconde pièce et mis le défibrillateur dans son sac, elle acheta aussi plusieurs autre bricoles.

- Ca sera tout pour cette fois, je reviendrais si ce que j’ai achetée convient à mes travaux.
- Avec plaisir.

Elle avait déboursée plus de dix fois la vraie valeur des objets achetés mais l’information qu’elle avait obtenue fallait bien plus, elle sortit puis chercha un coin tranquille, une fois qu’elle fut isolée elle sortit son parchemin de rappel et prononça clairement l’enchantement. Un portail s’ouvrit devant elle avec une vue de haut de Shattrath, il était temps de refaire le point avec Mélyan.

Un cri l’interrompit au moment ou elle allait franchir le portail.

- Dip ! Dip !

Son amie Merkilly courrait dans la rue avec une lettre à la main.

- Je pensais bien que tu partirais vite mais pas sans me dire au revoir.
- Désolé Merkilly je suis pressée.
- Cette lettre est arrivée à l’instant, c’est pour toi et ça porte la mention, urgent.

Diptsi examina la lettre et vu le cachet des Valsanson, des nouvelles de son père sûrement.

- Merci Merkilly, je crois que je vais avoir besoin de prendre un lit à l’auberge pour ce soir.
- Mais non, vient dormir chez nous tu y seras mieux.

Diptsi était bien d’accord sur ce point, Merkilly parlait sans s’arrêter mais au moins elle serait avec des amies.

Bien après que tout le monde soit couché Diptsi osa enfin sortir la lettre de Léatha, c’était un courrier assez court.

Diptsi,

Je pense que tu avance bien, ton idée suite au petit accident de l’autre jour est bonne, tu devrais avoir deux bonnes semaines de calme.
Le mage a retrouvé ses esprits, nous avons une assez longue discussion dont je ne préfère pas donner le contenu dans cette lettre. En substance voici toute fois ce que je peux te conseiller.
Rend toi dans le désert et parle au protecteur de bronze, tu sais qu’il existe plusieurs failles temporelles la bas, l’une d’entre elle mène dans le passé près de Austrivage et Moulin de Tarren, de la tu pourras rejoindre le château d’Altérac.
Ne t’éloigne en aucun cas plus loin, nul ne sait jusqu’ou l’altération du temps fait son office.
Tu devras retrouver le chemin de la bibliothèque et trouver un livre très particulier, il se nomme le Libram de fixation, si cet exemplaire existe à notre époque nous ne sommes plus en mesure de l’atteindre facilement alors que notre ennemi ne pensera pas aux grottes du temps.
Tu devras en faire une copie, ne le détruit surtout pas, ne l’abîme pas ! Si tu le fais cela aurait des conséquences désastreuses telle que je ne saurais même pas les imaginer. Pour la copie je te fais confiance, l’un de tes bidules doit pouvoir faire ça, s’il le faut j’irais chercher dans ton labo tout ce dont tu as besoin et je te l’enverrais mais pour le moment je te conseille également de rester la ou tu est.

L V

Elle refera la lettre et la rangea sous sa chemise, il était temps de dormir, la journée du lendemain allait être longue.

Chapitre 13

Diptsi fut debout au levée du soleil ce qui, vu l’heure ou elle s’était couchée, était une véritable prouesse, elle se rua chez le commerçant Gobelin et acheta pour deux autres pièces d’or ce dont elle avait besoin, pour ce prix elle obtient même d’utiliser la forge et les outils dans son atelier.
Un peu après midi Diptsi avait terminé un modèle de scanner à onde courte, ce qui la gênait le plus c’était la taille de la mémoire, elle n’était pas certaine d’avoir assez de carte pour stocker un gros livre mais elle n’avait pas de quoi faire mieux et pas le temps de demander l’envoi des cartes qu’elle avait dans son labo de Shattrath.

Elle compléta ses achats l’après midi par des vivres et de l’eau en conséquence puis lorsque le soleil commença à baisser et avec lui la température elle se mit en route. Il fallait près de trois heures en mécanotrotteur pour rejoindre les grottes du temps, le tout à travers un désert totalement inhospitalier.

Diptsi mit un tout petit peu plus de temps, la nuit tombait, elle trouva refuge à l’entrée des grottes mais sans entrer, l’endroit fichait la chair de poule.
C’était un cirque de pierre en plein désert avec une caverne en son point le plus profond, le plus inquiétant étaient les innombrables ruines qui jonchaient le paysage, il y avait des bâtiments Humains, Elfe, Orc et même un navire échoué depuis des années, en plein désert et les grottes en elle-même n’étaient pas rassurante. Par endroit la pierre disparaissait et laissait voir un paysage cosmique de vide absolu, c’était le dernier endroit dans lequel une Gnomette se serait risquée seule de nuit. Loin devant les tavernes d’Orgrimmar.

Elle alluma un feu et mangea un peu de viande seché, un courant d’air froid vint dans son dos, suivit du bruit reconnaissable entre tous d’un dragon qui se pose avec la grâce d’un Diablosaure marchant dans un champ de blé, en bref avec fracas.

Diptsi se mit à prier pour qu’il ne la voit pas, cependant au milieu de la nuit noir il était difficile de voir autre chose que son petit feu.

Peu après ce ne fut pas un dragon mais une Gnomette qui vint s’assoire devant son feu, elle était différente, Diptsi sut que c’était le dragon qui c’était transformé et pire elle la connaissait.

- Chromie ! Cria Diptsi.
- Oh Diptsi je ne t’avais pas reconnue, cette tenue est étrange, je l’ai déjà vu ? Ou je la verrais bientôt ?
- Non Chromie, c’est le présent et je ne m’étais jamais habillée comme ça avant.


La gnomette était aussi petite que Diptsi, ses cheveux étaient blonds et son visage enfantin, elle n’avait pas vieillit depuis le jour ou Diptsi l’avait rencontrée dans les Maleterres. Diptsi savait que c’était l’une des dragonnes les plus puissantes du vol de bronze mais qu’elle ne lui ferait aucun mal, elle l’avait beaucoup aidée.

- Diptsi, que fait tu ici ? Ou fera ?
- Je suis venu plonger dans le passé, j’ai besoin de livre un livre avant qu’il ne soit consulter dans un passé plus récent.
- Je sens dans ton cœur que ta cause est juste mais fait attention ce n’est pas pour rien que ces failles sont ouvertes c’est parce que le vol infini les gardes ouvertes. Tu devras être très prudente.
- Le vol infini ?
- Nous ne connaissons ni leur chef ni leurs véritables motivations mais ils peuvent influencer le temps comme nous sauf qu’ils le font à des fins malveillants. Ils essayeront de perturber ta quête.
- Je cours le risque Chromie il est possible que la réponse à un complot qui nous touche ici dans le présent se trouve dans le passé.
- Oui, ceux que vous affrontez ont montré leur puissance, il faut utiliser tous les stratagèmes, je t’aiderais. Voici des chrono balises, si tu est en grand danger déclenche l’une d’entre elle et le temps s’arrêtera totalement, même pour tes ennemis mais fait attention, je ne peux t’en donner que trois et leur effet est très limité, une minute tout au plus.
- Merci !

Diptsi enlaça Chromie, qui lui rendit largement, la dragonne restait une éternelle petite fille.

- Je dois te laisser, on m’appelle à un autre temps, un autre endroit. Chromie restait toujours très vague sur ses activités.
- A bientôt.
- Dans le futur ou le passé ? Dit Chromie en souriant.
- Peut importe !

La Gnomette disparut comme elle était venue dans le noir, Diptsi s’endormie.

Le lendemain elle descendit tout au fond des grottes du temps, l’endroit était désert mais Diptsi savait qu’elle ne devait pas s’y fier, des gardes du vol de bronze étaient postés partout, elle arriva au fond de l’immense cavité dans laquelle dormait paisiblement l’image d’un immense dragon. Diptsi fut incapable de dire qui il était ou si même c’était un rêve, un cauchemar ou autre chose. Elle se dirigea vers l’extrémité Nord de la caverne la ou se trouvait la faille qui menait à Austrivage près de 40 ans en arrière.

Diptsi avait déjà voyagé dans le temps, une fois pour se rendre au moment et à l’endroit ou Medivh ouvrait pour la première fois la porte des ténèbres et cette seconde expérience était identique en tout point, elle ne put donc s’empêcher de ressentir une sensation de vertige accompagné de l’impression de se faire écraser par un char à vapeur.

Diptsi sortit à l’air libre par une caverne qu’elle connaissait, dans le présent elle était occupé par un groupe de wendigo, une sorte de yéti particulièrement stupide.

Tout semblait si semblable qu’elle avait la sensation de s’être fait avoir bien que avec une observation plus poussé elle ne se rappelait pas que la forêt allait jusqu’à la grotte, alors que c’était bien le cas.
C’était le matin et il faisait déjà chaud, sûrement l’été, la nature était resplendissante elle ne voulait pas traîner, Diptsi déplia à nouveau son mécanotrotteur et se fia à une carte qui datait de 40 ans dans le futur pour se diriger ainsi que de sa mémoire du terrain, elle se dirigea donc droit au Nord.

Diptsi vit très vite qu’elle avait changée d’époque, le haut des collines devait normalement être peuplé de défias et plus loin tout près des premières neiges la ou elle aurait du trouver un avant poste Foudrepique avant la vallée d’Altérac il n’y avait rien d’autre qu’une nature sauvage.

Toujours plus loin alors qu’elle s’enfonçait dans les montagnes elle ne rencontra personne à part des créatures sauvages et elle eu tout le mal du monde à retrouver les ruines, en partie ensevelit sous une épaisse couche de neige. Le donjon heureusement fut facile à trouver ainsi que l’entré vers les souterrains, la aussi personne à part les rats ne virent la déranger.

Diptsi du se frayer un chemin à travers d’épaisses toiles d’araignées mais elle trouva finalement la bibliothèque elle fonça vers le registre et se mit au travail.

Elle commença par poser par terre tout son matériel et monta le scanner puis elle appela le livre.

- Le Libram de fixation !

Le livre déboula dans la pièce et s’immobilisa devant elle, c’était un volume de taille moyenne, Diptsi allait pouvoir en faire une copie intégrale, elle le prit et le posa sur sa machine, tout était ensuite automatique, un bras soulevait les pages, le scanner copiait le recto et le verso et le bras tournait à nouveau la page. L’autonomie était de plusieurs jours, Diptsi avait visée large pour ne pas avoir de panne et apportait également avec elle des pièces de rechange.

Elle n’avait donc plus qu’à attendre que l’appareil finisse la copie, l’appareil ronronnait doucement et fonctionnait sans heurt, Diptsi se fit un lit de pages arrachées et s’endormit rapidement, la course l’avait épuisée.

Un liquide ressemblant à s’y méprendre à de la bave la réveilla, les sens immédiatement en alerte Diptsi bondit sur ses pieds, tira ses dagues et se prépara à se battre. Elle était plongé dans le noir absolut, sa torche électrique s’était éteinte, le copieuse était encore allumé, ses voyants signalaient qu’il avait finit la copie, le livre d’ailleurs était fermé et posé sur sa première de couverture.
Diptsi n’aimait pas du tout les très nombreux bruits qu’elle entendit autour d’elle, elle retira la mémoire de l’appareil, vérifia en vitesse que la sauvegarde s’était bien passé et la fourra sous sa chemise, elle rangea en catastrophe l’appareil dans son sac, se rappelant des mots de Léatha sur les conséquences possibles sur le futur, elle ordonna au livre en murmurant :

- Retourne à ta place !

Ce qu’il fit, il s’envola dans le noir reprendre sa place sur les étagères, à ce moment la une dizaine d’yeux la regardait fixement, Diptsi lança une grenade éblouissante qui fit de la lumière durant une minute dans la salle, il y avait au bas mot une vingtaine d’Araignée géante. Diptsi jugea la complexité de sa situation et utilisa la première balise alors même que la lumière s’évanouissait.
Tout s’arrêta, les Araignées, les rayons lumineux s’arrêtèrent, Diptsi de s’arrêta pas pour comprendre comment une telle chose était possible, elle courut à toute vitesse vers la surface, elle n’avait qu’une minute pour sortir de la. Elle se faufila entre le corps d’être hideux, glissant plusieurs fois sur le thorax de créatures trois fois plus grosses qu’elle mais elle arriva à l’extérieur juste après la fin de la minute, pas forcement tirée d’affaire, il fallait prendre le large et vite. Un cris strident monta de derrière elle, sans plus réfléchir elle déplia son mécanotrotteur et commença une course folle dans la neige, en effectuant plusieurs saut au jugé et au mépris total du code de conduite.

Alors qu’elle arrivait aux dernières neige, quelque chose toucha son engin sur le côté et lui fit perdre le contrôle, elle tomba mollement dans une profonde couche de neige, elle ne chercha pas à en sortir au contraire, elle commença à creuser frénétiquement un tunnel et s’immobilisa.

- Montre toi petite chose, ta présence ici nous offres un moment de divertissement dont il serrait dommage de nous priver.

Diptsi savait alors qu’elle avait à faire au vol infini et n’avait plus que sa tête et deux minutes de répit pour s’en sortir.

- Tu ne veut pas te montrer ? Alors nous allons te débusquer.

La chose prononça une phrase dans une langue horrible qui déchirait l’air comme un cri d’agonie. Diptsi se sentit emportée par un sort, elle ne put rien faire, elle flotta un moment dans la neige puis on l’a sortit et elle reposa finalement les pieds au sol.

- Voilà une étrange petite chose. Dit la créature massive devant elle, c’était un draconide, un dragon qui ne pouvait pas voler.
- Ouep, laissez moi partir, je n’ai rien fait de mal.
- Tu porte la marque du futur et tu amène avec toi les artéfacts du bronze, ta seule présence ici est une offense.
- Désolé je ne savais pas.
- Cette chose me fatigue et n’est plus amusante du tout, lâchez les chiens.

Le draconide se tourna et désigna les créatures aux deux autres qui étaient en retrait, c’était des chiens énorme, deux fois plus gros de Diptsi et noir comme la nuit, il y en avait six.

Les six chiens se lancèrent comme un seul après avoir été libéré, très bien ça facilitait la tache de Diptsi, le fait qu’ils soient dans la neige aussi, elle prit une grenade à amorce de givre dans son sac et la posa sur le sol, elle la dégoupilla et recula de six pas. La grenade explosa au moment même ou les chiens passèrent sur elle, en l’ignorant et ils furent tous emprisonnés dans une nova de grive.
Diptsi compta sur une réaction immédiate des trois autres, elle actionna immédiatement ses bottes fusées et elle se retourna, une explosion l’emporta à toute allure, un peu n’importe ou, peut importe pourvu que ça soit à peu près la bonne direction.

Quand le carburant vint à manquer le souffle des fusées diminua et Diptsi reprit son sa fuite au pas de course, le plus vite que lui permettait ses petites jambes. Elle entra bientôt sous le couvert des arbres et souffla un instant, elle était perdue et désorientée, si elle s’approchait trop des limites de la faille temporelle elle ne pourrait plus jamais revenir.

La situation devint encore plus compliquée quand elle vit plusieurs dragons noirs voler au dessus d’elle, en plus de ça ils l’avaient déjà repérée.

Diptsi garda son sang froid et essaya de se souvenir de quelque chose, de n’importe quoi qui dans le paysage qu’elle voyait pouvait lui rappeler la même forêt mais 40 ans dans le futur, elle avait perdue de vue la ligne des contreforts donc elle était allée bien trop à l’Est, il lui fallait revenir plein Sud, quitte à se retrouver en bord de mer, de la elle pouvait rejoindre Austerivage et s’y réfugier, elle se doutait que pour le moment les dragons n’oseraient pas s’y montrer. Le problème dans ce plan c’est qu’elle ignorait totalement si les Hommes de l’époque connaissait les Gnomes et quel accueil lui serait réservée. Un bruit de dragon se posant l’obligea à prendre une décision, elle reprit sa course et grâce au soleil elle s’orienta facilement.

Mais elle ne put aller bien loin, une fois en dehors du couvert des arbres une autre cohorte de dragon l’attendait, elle enclencha une seconde balise et continua à courir sans regarder derrière elle.
Plus loin elle tomba sur un pré avec des barrières dans lequel se reposait des chevaux, elle en vola un, le plus petit et poursuivit sa course à cheval.

Elle arriva enfin à la grotte mais l’entrée était gardé par un dragon, beaucoup plus gros que les autres.

Elle ne put se cacher à temps pour qu’il ne la voit pas, elle décida donc de l’affronter.

- Je suis le chasseur d’époque, ou croyait tu aller petite chose ?
- Chez moi !
- Cela n’est pas possible, tu ne doit pas raconter, notre plan va bientôt être exécuté.
- Et bien tant pis.

Le dragon avait prit son envol et affichait toute son arrogance, Diptsi vit une faille, elle lança son cheval et au moment précis ou le dragon allait s’abattre sur elle, elle enclencha sa dernière balise mais le dragon la saisie tout de même.

- Sotte ! Ce genre de gadgets ne fonctionne pas sur moi !
- Tant pis j’en ai d’autres !

Le dragon l’avait saisi par son sac et Diptsi se tenait à lui par les bretelles, elle mis le feu à une ficelle qui dépassait et se défit de son sac, elle tomba lourdement sur le sol, le dragon ria mais ne lâcha pas le sac, dans lequel se trouvait le reste des grenades et un beau paquet de feu d’artifice. Diptsi se planqua derrière un caillou, le sac et tout son contenu explosa.

Le dragon hurla, un portail temporel s’ouvrit et il disparut.

Diptsi regarda un instant les feux d’artifices et jugea que c’était les plus réussit de sa carrière. Elle sortit de la grotte et une fois dehors et à son époque elle déchira le parchemin de rappel envoyé par Léatha, elle allait pouvoir souffler un peu une fois à Forgefer.

Chapitre 14

Diptsi avait vécu des jours d’une intensité folle et aurait donné à peu près n’importe quoi pour que ça continue cependant ce jour la en arrivant à Forgefer c’est une Gnomette épuisée qui tomba toute habillée dans un profond sommeil sur le lit dans la chambre d’une petite maison du Bricabrok.

Elle se réveilla après midi, avec une lettre de convocation, il était temps de faire son rapport.

Diptsi se rendit au quartier général du SI-7 de Forgefer dans la caverne lugubre, la personne ne répondit à ses questions mais on lui en posa des tas, l’entretiens dura toute la journée.

Le soir elle trouva quand même la force partir à la recherche de Léatha et de nouvelles de Mélyan. Elle ne trouva ni l’une ni l’autre, Léatha était partie, le bataillon de Mélyan était au combat, on avait aucune nouvelle.

Diptsi se résolue donc à attendre les prochaines instructions du SI-7 et pour passer le temps elle se rendit à l’hôpital voir son père et le mage Draenei qu’elle avait sauvée.

Son père était toujours mauve mais le Draenei sain d’esprit. Diptsi commença par lui donner un rapide aperçu des événements des derniers jours, enfin de ce qu’elle avait le droit de lui dire.

- Je vois que vous me cachez des choses, je ne suis pas impliquée dans cette enquête aussi je ne vous en veut pas. Dit Krae’keren.
- En tout cas nous sommes tout proche de la solution, il reste à voir ce qui va être décidé. Ajouta Diptsi.
- Ne doutez pas de la clairvoyance et de la capacité de vos chefs, le SI-7 possède un réseau impressionnant.
- Je sais, par contre je voulais vous demandez, qu’avez vous fait à Altérac exactement ? Avant de tomber dans les choux.
- J’ai toujours dans mes poches de quoi faire un traceur magique, le plus simple modèle se présente sous la forme de deux bagues très banale mais reliée en permanence par un rayon magique, j’ai réussis non sans mal à en glisser une dans la poche de l’Elfe.
- Votre traceur n’est pas sans défaut puisqu’il marche dans les deux sens.
- Il fallait tenter le coup, il y avait une chance non tenue pour qu’il ne s’en aperçoive pas et il n’aurait pas vu le rayon.
- C’était une bonne idée, même si cela nous a mené sur une fausse piste plus instructive que prévue.
- Je ne vous suis pas très bien, enfin, je me sens fatigué je vais dormir un peu, faites attention à vous.
- Soyez tranquille, reposez vous bien.
- Merci et bonne chance.

Diptsi tourna en rond un moment, elle était un peu frustrée d’être tenue à l’écart des discutions suite à ses découvertes et plus que tout elle avait très peur de perdre l’enquête au profit d’un autre agent, elle aurait aimé que Mélyan ou Léatha soit la pour appuyer sa présence.

Mais en bon agent Diptsi savait aussi que le SI-7 appréciait les initiatives bien intentionnées, elle décida donc de se présenter le lendemain au chef du S-7 à Hurlevent.

Tobbias Mathew était sans nul doute le meilleur voleur en vie et c’était pas peu dire. Il avait environ 45 ans, dont 35 dédiées à une fulgurante ascension dans l’organisme d’espionnage le plus performant d’Azéroth. C’était un maniaque, il était assez petit pour un Homme, maigre avec des cheveux roux, son visage était dénudé de toutes expressions, il était impossible de deviner ce qu’il pouvait penser ou ressentir. Même au cœur du pouvoir il ne quittait pas sa tenu combat et ses fidèles dagues. Un observateur inconscient aurait d’ailleurs dit qu’elle était rouillée et effilée mais Tobias était un maître dans le domaine de manipulation et ceux qui c’étaient fondés sur leur jugement pour essayer de le tuer s’étaient retrouvés à la place qu’on lui avait préparé dans la tombe.

Diptsi n’essaya même pas de lui cacher des informations, il savait tout et sa mémoire était sans faille.

- Bonjour Agent Diptsi, votre visite n’est pas tout à fait inattendue, asseyez vous. C’est une bonne chose que vous soyez venue avant la parution de votre convocation.
- J’ai jugé bon de réagir vite pour ne pas laisser les pistes refroidir.
- C’est bien, votre rapport l’est également, très complet votre enquête est très pertinente, vous avez eu de la chance, veuillez à ne pas trop vous appuyer dessus dans le futur la chance change trop facilement de camp.
- Je le ferais.
- Je n’en doute pas, vous êtes un éléments d’une rare intelligence, bien je pense que je vais commencer par répondre à vos questions. La copie du libram a été confié au mages de Forgefer, ils estiment que dans cinq jours votre père sera libéré, il leur faut le temps de comprendre les conséquences du retrait du sort que l’on lui a jeté. Nous pourrons alors compter sur son témoignage. Nous ne pouvons pas déduire de votre rapport un danger tangible et identifié par l’utilisation de l’invention de votre père, nous devrons attendre d’avoir de nouveaux éléments mais le risque ne peut être courut aussi cette affaire est prise très au sérieux. Nous avons décidé de vous confier la suite de l’enquête.
- Merci !
- Nous prenons un risque sachez le, l’intervention de la famille Valsanson est mal perçue, vous devez faire vos rapports à nous en premier en toutes occasions.
- Alors ils auront été évincé à cause de cette enquête ?
- Ne tirez pas de conclusions trop hâtive ! Vos sentiments vous trahissent. Mélyan est tout les ordres de Bolvar et mène nos troupes à la guerre en Outreterre, quand à sa mère la seule chose que je peux vous dire c’est qu’elle échappe à notre contrôle et notre surveillance. Nous ne savons pas ou elle est.

Diptsi souriait en coin.

- Maintenant revenons à nos affaires, il est temps de passer à l’acte, Diptsi nous allons prendre à nouveau l’initiative, écoutez moi bien. Un groupe de voleur à notre compte a infiltré la base du groupe qui a pénétré à Forgefer il y a cinq jours. Il est établi que la labo de votre père faisait l’objet d’une surveillance très poussée qui nous avait échappée, c’est un grave problème. Les prisonniers n’ont pas parlés, mis à part l’Humain mais il n’y a rien à tirer de lui. Nos conclusions se rapprochent des votre et nous mène au conclave de l’œil unique, or nous avons apprit qu’ils recrutaient en masse, la piste a été remontée, une de leur base se situe dans les terres fantômes.

Il laissa à Diptsi le temps de digérer puis il reprit son examen à un rythme effréné.

- Nous devons porter le prochain coup rapidement mais pas sans informations sur la taille de ce mouvement et leurs moyens logistiques. Vous êtes logiquement la meilleur personne pour aller plus loin dans l’infiltration. Nos agents vous guiderons, ils ont préparés le terrain, il ne vous restent plus qu’à entrer en jeux, observer et revenir vivante.
- Ne craignez vous pas que je puisse être reconnue ?
- C’est un risque mais il est mineur, nous avons la certitude à présent que cet ennemi est bien trop sur de lui, il ne pensera pas que vous le ferez, il s’attendra à voir quelqu’un d’autre, de plus votre connaissance du caractère de leur chef vous sera utile pour sortir de ce nid en vie.
- Direction les terres fantômes donc ?
- Oui, un griffon vous déposera dans les environs de Zul Aman, la bas un contact vous attend, Budd Trouducou, il vous donnera les détails mais vous devrez agir seule. N’échouez pas Diptsi nous n’avons le droit qu’à un seul essai !
- Pourrais-je emprunter du matériel ?
- Allez voir Marie dans les sous sols, vous avez carte blanche et des moyens illimités.

Le chef du SI-7 retourna ensuite derrière son bureau ou une montagne de papiers l’attendait, Diptsi savait que ça signifiait la fin de l’entretien, intérieurement elle jubilait.

Elle prépara avec soin son matériel et le déguisement qui lui servirait à infiltrer les rangs du culte, la robe qu’on lui donna était à sa taille et aux couleurs du culte, les motifs avaient été copiés sur les vêtements des prisonniers de Forgefer. On lui donna également une amulette, dépossédée de son pouvoir magique mais que certains prisonniers avaient sur eux.

Puis elle chargea le tout dans un gros sac qui prit place dans un convoi de fourniture vers Zul Aman, Diptsi quand à elle se dirigea vers la maison des Valsanson, elle pouvait partir le lendemain, il faudrait du temps à ses fournitures pour arriver.

Elle trouva les portes closes, même les employés n’étaient pas la, ce qui était étrange, heureusement Diptsi c’était aménagée il y a bien longtemps de ça une entrée sur le toit donnant directement à sa chambre. Mélyan l’avait rapidement découverte mais jamais condamnée.

Diptsi trouva la maison vide mais très bien rangée, elle descendit au rez-de-chaussée et sur un petit guéridon elle trouva deux lettres, l’une lui était adressée et ce n’était qu’un petit mot, la seconde était énorme et destinée à Mélyan.

Diptsi craignant le pire déchira la lettre en toute hâte.

Diptsi,

Je suis partie, une fois encore, appelée par les voies de ma destiné, le Norfrendre sera ma destination, il est inutile de chercher à me rattraper je suis déjà lion, quelque chose me dis que de toute façon nous nous retrouverons la bas.

Bonne chance pour ton enquête, avant de partir j’ai pris le soin de régler deux trois détails, Tobias n’a pas été très facile à convaincre par exemple.

Ton père est également entre de bonnes mains, les Naines sont par bien des aspects plus douées que moi pour la guérison.

Porte toi bien.

LV

Diptsi frissonna à l’idée de savoir Léatha en Norfrendre mais de toute façon la matriarche des Valsanson était un électron libre et imprévisible et elle la reverrait elle n’avait donc pas de raisons de s’inquiéter.

Elle trouva à manger dans la chambre froide et se cuisina un petit repas, plutôt que de défaire un lit elle dormit sur un canapé avec juste une couverture. Au petit matin elle rangea tout ce qu’elle avait dérangée puis elle sortit dehors par le trou dans le toit.

Elle prit la direction du maître des griffons et décolla un instant plus tard. La bête qu’on lui avait donné était puissante et rapide, il faut dire que le voyage prendrait deux jours avec au moins quatre escales, pour le retour Diptsi avait achetée un nouveau parchemin de rappel.

Diptsi avait parcourue les terres trolls du Nord plusieurs fois, elle reconnue d’emblée la grande arche dans le canyon des maleterres qui en marquait l’entrée. Il fallait ensuite virer à l’Est vers une forêt de pin très dense pour arriver aux portes de Zul Aman.

La ville était maintenant calme et elle avait définitivement acquise le statut de ruine inhabitée, en effet le chef des trolls des forets, Zul’jin dirigeant des restes du grand empire Amani était mort et cela depuis près de deux mois.

On racontait pourtant que son esprit revenait régulièrement, que toutes les huttes s’embrasaient d’un feu bleu qui ne brûlait pas et qu’il débitait au passage son monologue de dictateur et qu’il aurait sa vengeance.

Et bien entendu, personne n’avait peur.

Diptsi arriva en début de matinée, l’air était très frais et il n’y avait quasiment personne, depuis que la cité avait été en grande partie dépouillée de ses richesses les aventuriers se faisaient rare. Il restait une bande de scientifique et explorateur qui fouillait à la recherche d’on ne savait toujours pas quoi. Leur chef était un Humain nommé Budd, il était jeune, comme il le répétait souvent, lui seul avait eu l’idée de venir à Zul Aman pour tenter de s’enrichir, personne ne l’avait crut quand il avait dit que la cité était pleine d’or. Et pourtant quelques jours après l’installation d’un camp de fortune une foule d’aventuriers était venue casser du Troll, comme ils revenaient plus souvent par le cimetière que par la porte cela fit pendant un temps véritablement la fortune de l’Homme mais pas longtemps.
Budd était à présent seul, ruiné mais pas découragé, son collègue Harrison jones était parti loin au Nord pour tenter de trouver un nouveau filon de Troll à exploiter, il en était quand même réduit à faire les courses du SI-7 dans cette région ou même les arbres ne sont pas fréquentables et pour trois fois rien.

- B’jour mademoiselle, votre présence irradie de joie les gravures du roi Zul’van étripant ses sujets lors de la grande fête du soleil nouveau !

Diptsi hésita entre flaquer une gifle à Budd tout de suite ou attendre. Quoi que attendre pourrait s’avérer rigolot.

- Vous savez pourquoi je suis la ?
- Bien sure, c’est pas comme si on attendait une pluie de lézard de foudre ! Est-ce que je vous ai déjà parlé de notre dernière découverte ?

Diptsi soupira.

- Non mais allez y.
- Il s’agit d’une statuette façonnée il y a de cela mille ans par des artistes inconnus, nous l’avons trouvés sous un tas de pierre, nous pensons que c’est une représentation de la déesse du ramassage des pommes de pin.

La statuette était immonde, c’était l’image d’une trollesse courbée en deux et ramassant un truc ovale par terre, elle avait un chapeau ridicule avec un sapin planté dessus.

- Vous voulez mon avis ? Demanda Diptsi.
- Chère collègue j’en serais honoré !
- Il s’agit la de la plus grotesque forme de statue d’argile fabriquée à la hâte par vos mains délicates avec les restes dont ne sais trop quel cadavre que vous avez découvert.
- Je vous trouve cruelle.
- Je le suis maintenant briefez moi, j’ai pas la journée.
- Bon, je suis allé voir le camp c’est pas loin au Nord dans une zone hors de contrôle car envahie de bestioles pas normale, vous n’avez qu’à suivre le bord de la forêt puis longer une petite ravine, vous tomberez sur une rivière asséchée, le camp est en amont de la rivière.
- Vous êtes allé voir ?
- Vos chefs sont parfois très persuasifs.
- Avez vous des Gnomes ?
- J’ai peur de devoir vous décevoir, aucun.
- C’est tout ?
- Non pas tout à fait, ils mangent et boivent comme tout le monde et dans la région c’est pas les boutiques qui poussent plusieurs d’entre eux sont venus nous acheter à manger, j’ai surpris plusieurs conversations, ils attendent un genre de messager qui doit leur apporter leur prochaine mission.
- Très intéressant ça, est-ce qu’il est déjà passé ce messager ?
- Non ma p’tite dame et pour une très bonne raison.
- Ah ? Diptsi s’impatientait alors Budd était visiblement de plus en plus fier de lui.
- Il a eu un accident, il est passé par ici avant le camp, je me suis dis que ça pouvait être de la bonne nourriture pour Troll.
- Ou est son cadavre ! ?
- J’ai tout mis de côté, regardez c’est sa sacoche, je n’ai rien touché il y a des dessins pas rassurant la dessus.

Le sac était en effet recouvert s’inscription ressemblant à s’y méprendre à des serpents et ils bougeaient.

- Budd vous avez fait du bon boulot, avec ça je vais pouvoir aller la bas sans trop de risques. Diptsi plongea ses mains dans ses poches et en sorti la bourse de pièce d’or destinée à payer le salaire de Budd.
- Mais avec plaisir.
- Maintenant vous allez écouter ce dernier ordre, ne racontez ça à personne dans votre intérêt.
- Je ne suis pas fou, je préfère encore mourir des mains des trolls que du SI-7.
- Laissez moi mettre une réserve la dessus, j’ai besoin d’une dernière chose, une hutte pour me changer et laisser mes affaires, il va s’en dire que je vous la loue.
- Prenez celle que vous voulez, de toute façon elles sont toutes trouées.

Diptsi laissa l’Homme seul et se dirigea vers la hutte qui lui semblait être en meilleur état, Budd cria, Diptsi se retourna, en fait il s’était coupé avec son lasso alors qu’il essayait visiblement de couper une brindille qu’il jetait en l’air.

Le confort était très sommaire, toutes les huttes étaient dans un état lamentable, leurs toits étaient percés et l’eau s’infiltrait partout, les murs ne tenaient plus debout et le plancher moisissait.

Diptsi s’accorda une heure de repos puis elle passa à l’action.

Chapitre 15

Elle se changea pour mettre la robe de lin des membres de la conjuration puis elle ajouta à cela l’amulette et la sacoche. A ses pieds elle mis des scandales toute simple et elle coiffa ses cheveux. Il restait à mettre un peu de maquillage pour avoir un teint plus noir, elle était prête, elle glissa un œil dehors Budd jouait toujours avec son lasso mais il s’en prenait à présent à des pierres posées sur un rondin avec un succès mitigé, Diptsi le vit attraper une pierre avec le lasso et tirer pour l’amener dans sa main mais elle était bien trop lourde, elle lui tomba sur le pied.
Il jura en saisissant son pied, tournant en rond à cloche pied ce qui devait arriver arriva, il tomba lourdement par terre après avoir trébuché sur une racine. Il rampa jusqu’à sa hutte, Diptsi ne l’entendit plus.

Elle en profita pour s’en aller en direction du Nord, elle avait une confiance mitigée dans les indications de Budd, encore plus dans le fait qu’il soit vraiment allé jusqu’au camp mais elle allait devoir faire avec.

Peu après midi il se mit à pleuvoir. Diptsi fut rapidement trempée, elle attendit une accalmie sous le couvert d’un arbre. Elle avait bien suivit la forêt, elle avait très facilement trouvée la ravine mais c’était bien tout, elle ne croisa en effet aucune rivière, même asséché. Elle était furieuse contre Budd, il avait sans doute tout inventé, sauf les créatures, de plus en plus nombreuses qu’elle croisait et qu’elle repoussait tant bien que mal à chaque assaut.

Diptsi rumina une bonne demi heure puis lorsque la pluie cessa elle reprit sa marche, elle cherchait n’importe quoi, un symbole dessiné sur une pierre ou un arbre, un vallon, un chemin, un panneau indicateur aurait été parfait se dit Diptsi pour elle même au moment ou justement elle en vit un.

L’information remonta à son cerveau, et elle ne rêvait pas, elle était devant un panneau tout neuf donc la flèche indiquait l’Ouest en suivant le creux d’une vallée, il était marqué dessous en belle lettre rouge ‘Réunion secrète du culte, 5min à pied’.

Diptsi ne savait pas trop en penser, cela devait être un piège mais elle n’eu pas le temps de reflechir plus, un groupe sortit d’un buisson sur sa droit et comme elle s’arrêta devant le panneau.
Ils étaient six, il y avait au moins quatre Elfe de sang qui parlaient entre eux dans leur langue natale, derrière eux venait un Humain plutôt maigrichon qui ne disait rien et un Tauren, un male énorme dont les jambes étaient plus grosse que la tête de la Gnomette, il semblait fixer attentivement Diptsi alors que les autres l’ignoraient totalement. Soudain il brisa le silence et parla.

- Vous êtes la messagère ?

Diptsi n’hésita pas une seconde.

- Oui.
- Nous sommes votre escorte, venez ne restons pas ici.

Diptsi suivit en silence ses nouveaux gardes, si avait jetée un regard en arrière, comme sa curiosité maladive lui ordonnait elle aurait vu le panneau disparaître mais elle ne le vit pas.

Ils débouchèrent rapidement dans une clairière ou était aménagé un camp rudimentaire, il y avait une cinquantaine de personne, en majorité des Elfes mais aussi des Humains. Dipsti compta quatre tente pour tout le monde, relativement petite, au centre des membres du culte commençait à entasser du bois pour faire un feu. Tous les visages étaient fermés et tous la regardait avec suspicion.

Le convois fit halte devant la dernière tente, Farlwinn en sortit, visiblement agacé, Diptsi ne pu empêcher son cœur de bondir dans sa poitrine, l’Elfe s’assit sur une chaise, il ne semblait pas l’avoir reconnue.

- Nous avons des agents Gnome maintenant ?

Diptsi comprit que la pique lui était destinée, elle se força à répondre.

- Disons que vos objectifs et les miens se rejoignent pour le moment.
- Cela me suffit, donne moi le message.

Diptsi tendit la sacoche.

- Tu n’as pas essayée de l’ouvrir c’est bien tu auras ton paiement.

Un garde s’approcha et tendit une petite bourse, Diptsi l’attrapa en essayant de paraître cupide, elle l’ouvrit et trouva à l’intérieur des petites pépites d’or mais pas un or jaune, un or rouge comme le sang.
Farlwinn quand à lui lisait la missive.

- Les nouvelles sont bonnes, le SI-7 patauge et nous avons les coudées franche pour l’étape suivante.
- Monseigneur quelle est l’étape suivante ?
- Il nous faut relever une nouvelle créature pour le maître, un essai qu’il veut faire avant de poursuivre les expériences, nous nous servirons des nombreux cadavres de Zul Aman.

Diptsi n’en croyait pas ses oreilles, elle faisait semblant de ne pas écouter mais ses sens étaient en alertes et comme tout bon voleur elle avait des yeux derrière la tête. Elle jugea qu’elle en savait assez, elle avait deviné ce qu’ils n’avaient pas dit, il était temps de s’en aller.

Elle se retourna, les officiers étaient réunis autour de leur chef et conversaient à présent en langue Elfqieu, Diptsi n’avait plus rien à apprendre, elle retourna à l’orée du camp en essayant de paraître naturel, le Tauren revint auprès d’elle, elle n’essaya pas de se défiler.

- Vous avez fait très fort, en moins de deux jours infiltrer une réunion que j’aurais mis deux moins à atteindre. Le Tauren parla naturellement, de la ou ils étaient personne ne pouvait les entendre.
- Je ne comprend pas ce que vous voulez dire. Dit Diptsi.

Il dévoila une étoffe de tissu sur laquelle figurait l’emblème de la Horde.

Diptsi actionna discrètement un petit briquet caché dans son gant droit, de sorte à ce que pour un observateur extérieur le tissu prit feu comme par magie.

- Vous n’auriez pas du dire une chose pareille, je viens de trouver un nouveau moyen de grossir ma bourse.

Sur ces mots elle fit demi tour, elle ne pouvait se permettre d’échouer, même si pour cela un Tauren qui était la pour les mêmes buts qu’elle devait mourir.

Alors qu’elle gardait son port droit pour masquer sa peine un sifflement perçant parcourut le camp.

- Il est ici ! Tous en rang et prosternez vous !

Diptsi fut prise d’une peur panique, qui était ici ? Elle se tourna vers l’endroit ou était le chaman un instant avant, il avait décampé et elle était prise au piège.

Elle continua de jouer son jeu malgré une incroyable envie de vomir, une odeur épouvantable planait et devenait de plus en plus forte, une odeur pire que la mort, la non mort.

Le sol bougea, Diptsi avait imitée le reste du groupe et était maintenant accroupie à quatre patte sur la terre, elle vite une foule de ver immonde commencer à grimper sur sa main, elle se retint de hurler. Une très longue minute plus tard Diptsi vit passer devant elle plusieurs goules qui parcouraient le camp frénétiquement, l’une d’elle s’approcha très près de Diptsi, après les goules une voix tonna.

- Bien bien Farlwinn, tu as encore trouvé de nouvelles vies fraîches, est-ce que tout est près ?

Diptsi sentit un courant d’air froid, si froid que la nuée de ver mourut instantanément, quand le froid partit les vers bougèrent à nouveau mais Diptsi sut qu’ils étaient encore mort.

- Levez vous membres du culte il est temps pour vous de servir, Farlwinn guide nous !
- Oui mon seigneur.
- Levez vous et mourrez membres du culte ! Il est l’heure de grossir les armées de Naxxramas, vous m’obériez, je suis Kel thuzad !

Diptsi se leva en même temps que les autres et pu observer de face l’horreur qui était devant elle, c’était un assemblage d’os vibrant couvert de glace, une chose difforme qui volait à un mètre du sol, Kel’thuzad la liche et Diptsi se tenait droite devant elle.

- Debout tas de fainéant, à Zul Aman ! Nous allons avoir besoin du feu des esprits des Amani pour créer notre nouvelle chose. Cria Farlwinn.

Ils marchèrent lentement dans la forêt, Diptsi ne vit à aucun moment de possibilité de s’échapper, elle était en plein milieu du groupe et de nombreuses goules entouraient le cortège.
Ils entrèrent dans Zul Aman par le haut de la ville et marchèrent directement vers le plus haut temple ou siégeait Zul’jin, la brûlait depuis sa mort un feu ou fut jeté ces restes et qui restait allumé par tous les temps.

La procession ce fit macabre quand une fois dans la ville les goules commencèrent à charrier les cadavres des animaux morts ou tués dans la région et que pour ne rien arrangé plusieurs chariots à viande déversèrent un montagne d’ossement.

Un autre chariot déposa également sur le sol une étrange machine. Diptsi reconnut deux énormes bobines de Tesla, raccordée à un générateur d’énergie, connaissant le goût de Kel’Thusaz pour les expériences elle comprit tout de suite à quoi la machine servirait, elle comprit également que l’invention de son père avait contribuée à sa réalisation. Son père avait créé un énorme défibrillateur géant à l’aide de centaine d’appareil plus petit, les cubes d’énergie provenait d’Outreterre et alimentait les bobines et le défibrillateur qui allait donner une décharge assez violente pour donner vie à un géant de chair.

- Il sera parfait, des enfants, des Hommes et des Femmes torturées ! Tous au service du Roi liche dans une seule créature. Oui il sera parfait, il sera le Thaddius !

Kel’Thuzad délirait complément et Diptsi paniquait de façon proportionnelle.

L’expérience commença, les acolytes du culte mirent la main à la pâte pour assembler la chose, pendant que d’autre reliait les morceaux les uns aux autres et les cousait, plusieurs plates de fer rivetées furent ajouter aux endroits fragile.

Diptsi n’eu pas à participer, elle profita d’un moment d’absence des gens autour d’elle pour s’évanouir dans les ombres, par chance il n’y avait pas d’ombre sentinelle dans les parages elle ne fut pas détectée et put se retirer doucement, très doucement.

Quand elle fut hors de vue elle souffla et réfléchit à toute vitesse, elle ne pouvait pas les arrêter, bientôt le géant de chair marcherait sur les vivants, la seule chose qu’elle avait à faire c’est fuir pour avertir tout le monde du danger.

- Twoa p’tite chose en danger ?

Diptsi redescendit sur terre et observa avec stupeur le visage de l’esprit Troll qui planait devant elle, c’était lui, c’était Zul’jin.

- Tu va aider mwoa à avoir vengeance ! Tu vit, tu souffre tu peut causer morts vivant aussi grande souffrance.

Diptsi ignorait quoi répondre, elle restait furtive, espérant que le fantôme se lasserait.

- Twoa rien dire ? Pourtant mwoa te voir et voir que toi différente sinon pas fuir, les esprits ils sont pas bêtes.

Diptsi n’avait plus d’autre choix, si elle pouvait freiner le Fléau elle devait le faire.

- Que faut t’il faire ?
- Pas loin ici un Chaman est prisonnier, twoa devoir le libérer et demander allumer feu des esprits sur les quatre temples, le Nalorrak, Halazzi, Jan’alai et Akil’zon, eux vont libérer esprit enchaînés dans la pierre et esprits piétinerons les morts. Et pourrons rien faire, esprits mort aussi.
- Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je vous aiderais ?
- Moi vaincu mais morts pas morts envahirons pas ma ville ! Faut utiliser ma force ! Sinon moi jamais revenir et avoir vengeance.
- Je le ferais.

Diptsi traversa le fantôme de part en part, pour lui montrer sa volonté puis se dirigea vers la direction indiquée, l’esprit de Zul’jin monta dans le ciel et éclata d’un rit dément, le toit de tous les bâtiments s’embrasèrent d’un feu bleu qui ne brûlait pas.

Chapitre 16

Elle trouva facilement le Taurent, le même que celui qui c’était enfuit, enchaîné à une croix de bois, il serait sans doute sacrifié lui aussi pour entrer dans Thaddius, sauf si une Gnomette venait à le sauver.

Il y avait cinq gardes mais pas très vigilants, ils furent donc assez rapidement cinq morts, Diptsi sauta sur le premier et le transperça de ses dagues, dans un ultime réflexe il lança une boule d’ombre mais Diptsi eu le temps de tourner le corps et la boule toucha le second garde.
Elle dégoupilla une grenade fumigène et la lança sur le troisième et le quatrième qui courrait à présent vers elle, ils furent éblouit et l’un d’entre eux même un geste malheureux avec son épée, empalant son voisin, Diptsi jeta un couteau en plein front de chacun d’eux puis se dirigea vers le cinquième qui tentait de fuir.
Elle appuya sur un bouton sur son gant droit, une petite fusée escamotable sortie, Diptsi visa et tira, le dernier garde prit la fusée dans le dos qui explosé, il tomba emporté par le souffle de l’explosion.

Diptsi libéra alors le Tauren.

- Finalement j’avais raison mais vous vous êtes mieux débrouillée que moi.
- Oui mais on a pas le temps de papoter, quand vous verrez ce qu’il se passe la haut vous comprendrez, suivez moi maintenant, il faut qu’on allume du feu.
- Les esprits hurlent, je les ai entendu, vous ne voulez quand même pas les libérer.
- Et si, venez.

Le premier feu était tout proche, le Tauren réalisa un dessin complexe au sol et pria les esprits, un instant plus tard le feu brûlait.

Le chemin vers le second fut aussi facile et le feu brûla tout aussi vite, l’accès au troisième était bloqué par des ruines et l’escalade leur prit du temps mais le feu brûla quelques minutes plus tard.

Au fur et à mesure de leur progression ils virent un nombre important d’esprit ours, lynx, aigle et dragon affluer et se rassembler dans le ciel.

Un éclair éblouissant suivit d’une tremblement de terre retentit à côté d’eux.

- Vite ! Ils sont en train de le réveiller !
- Mais quoi ?
- Quand vous le verrez vous regretterez d’avoir posé la question.

Diptsi et le Taurent se mirent à courir à travers les ruines, deux autres éclairs suivirent et à quoi fois le tremblement ce fit plus fort, la dernière ils tombèrent au sol et Diptsi eu beaucoup de mal à se remettre sur pied.

Ils arrivèrent au dernier feu et le Tauren réussit à l’allumer.

- Et ensuite ?
- On espère juste que c’est pas trop tard !

La voie de Zul’jin résonna dans la ville.

- Les esprits sont éveillés ! Mort au mort mes frwères !

Et les esprits se ruèrent vers le haut de la ville, Diptsi indiqua au Taurent le haut d’un temple d’ou ils pourraient tout voir, il ne pu que oui de la tête à cause du bruit infernal des milliers d’esprit Trolls partant au combat.

Une fois en Haut la vue qu’il avait était une vision de cauchemar.

Deux armées mortes se battaient avec rage, les Trolls contre le Fléau, le combat était très incertain, Kel’Thuzad n’y participait pas, toute son intention était fixé sur le géant qui était toujours couché au sol mais dont certains membres bougeaient.
Pour le reste les goules contenaient le flot d’esprits en formant un rempart de leur propre corps, elles tombaient par dizaine mais étaient immédiatement remplacées, les esprits eux semblaient intouchable, translucide et pourtant ils touchaient bien les goules. Le combat tourna rapidement en leur faveur, Zul’jin en personne combattait avec ses guerriers, il réussit à reprendre le control du feu de son esprit et l’embrasa, ce qui pour effet d’interrompre l’incantation des membres du culte, privé de leur source de magie.
Mais il était trop tard tout de même une nouvelle fois le défibrillateur fut actionné, le géant cria, d’une voie tinté de la sonorité des milliers d’âmes qu’il contenait.

- Je n’ai pas le choix, je dois obéir !

Le géant se leva doucement, s'aidant de ses mains pour se mettre debout, il ne semblait pas être stable, comme si chaque âme qui le contenait prenait les commandes les unes après les autres dans un chaos indescriptible.

Il se leva mais ne rejoignit pas le combat. Il fit ses premiers pas en hésitant et Kel’Thuzad le couvrit en criant :

- Pour le moment nous partons Amani mais sachez le, nous reviendrons et ce jour la vos morts et vos esprits viendrons grossir nos rangs. A Naxxramas !

Kel’Thuzad lança une nova de givre géante qui figea les esprits sur place, il ouvrit un portail assez grand pour le faire passer lui et sa création qui portait la machine dans ses bras, il laissa en plan les membres du culte, qui se replièrent rapidement sous les coups des esprits Troll.

Aussi vite qu’elle avait commencé la bataille prit fin, Zul’jin n’avait aucun pouvoir en dehors des murs de sa ville.

Le Tauren prit Diptsi par le bras.

- Nous devrions dégager d’ici et vite !

Diptsi le suivit, ils furent en dehors de la ville une demi heure plus tard, Diptsi s’arrêta juste à la porte.

- Ne restez pas la ! Zul’jin est réveillé à cause de vous !

Mais elle ne l’écoutait pas et le fantôme du Troll Apparut.

- La chose est parti maintenant, twoa tu est resté, mon cœur est noir mais je reconnais le courage quand mwao voir.

Diptsi ne dit rien.

- Twoa pouvoir prendre cadeau, masque Mojo puissant qui t’aidera.
- Merci, reposez en paix maintenant.
- Pas de paix, il rewiendra il l’a dit et il le fera, vous irez vous battre sur ses terres mais ça ne suffira pas, il faudra aller à Gun’draz, réveiller le dernier empire de sa torpweur pour que les Trwolls ils tombent pas sous son influence.
- Je le ferais.
- Pour cette fois alors vous quitterez Zul Aman en vie mais Zul Aman il est à nous, ce privilège il se reprwoduira pas.

Le fantôme disparu, Diptsi ramassa le masque de bois qu’elle trouva à terre, il était laid mais c’était un cadeau.

Le Tauren l’attendait au bas des marches menant à la ville.

- Nous nous séparons ici, je vous dois la vie je ne l’oublierais pas, je suis Tarkam.
- Et moi Diptsi, racontez tout ce que vous avez vu, une fois que cette chose aura gagné sa pleine puissance au cœur de la nécropole je pense que Horde et Alliance aurons tout juste assez de bras pour la retenir.
- Oui, la terre déjà tremble.

Diptsi rentra au camp, il faisait nuit, elle trouva Budd caché dans un buisson sur le côté. Elle l'en sorti, il tremblait

- Vous venez de Zul ? C’était quoi ce chantier ? J’ai sentis la terre trembler plusieurs fois.
- La non-mort s’est trouvé une nouvelle arme, Thaddius est né.
- Tha quoi ? Vous avez trop lu d’inscriptions Troll.
- Et vous ?
- Je me préparais à venir vous sauver. Il épousseta la poussière sur sa veste. Sans moi vous seriez morte, d'ailleur il se pourrait que ca ne soit pas tout à fait finit, la zone n'est pas sur, j'ai mis des pièges un peu partout, suivez moi je vais vous sortir de la.

Diptsi mis le masque sur son visage.

- Bouh !

Budd parti en hurlant

- Des trolls des trolls ! Ahhh non !

Elle arriva dix minutes après lui au camp.

- Ah vous êtes la, j'étais parti devant pour résamorer mes..
- Ne vous fatiguez pas héro, prenez une bière je vous la paye, toutes ces aventures ont du vous assoiffer.
- Clairement, est-ce que je vous ai déjà raconté la fois ou j'ai tenu en respect un tigre à Strangleronce avec une machette que je m'étais taillé dans des feuilles de palmiers ?

Diptsi le laissa continuer à déblaterer ses anneries et regarda plus en détail le masque.

Il ne semblait rien avoir de particulier, si ce n'est qu'il était moche, si il l'était assez pour faire fuir quelqu'un comme Budd c'était déjà un pouvoir très interessant.

Elle pensa aussi au long rapport qui s'en suivrait à Forgefer, elle avait de très mauvaises nouvelles.

- Vous m'écoutez ? L'interrompi Budd ?
- Non pas du tout, faites gaffe, j'ai vu un truc entrer dans votre hutte.
- Saleté d'ours ! Ma hutte pas encore une fois !

Il parti en courant, Diptsi souria et comme elle l'avait pariée, il ouvrit si fort la porte que sa hutte lui tomba en morceau sur la tête.

Et trois chapitres de plus.

Je vous annonce que la fin approche, je ferais les 4 derniers d'une traite, cela me prendra un peu de temps.

Spoil : le père de dip va se reveiller et fabriquer une seconde machine pour détruire la première.

Une course contre la montre s'engage, Kel'Thuzad s'étant arrêté sur l'ile des confis du soleil avant d'aller en Norfendre.

Illidan est tué en parallèle, l'armée change d'objectif et tente d'arrêter Kel et Thaddius.

Dip inventera encore plus de trucs pour se sortir d'affaire.

La conclusion se fera en Norfendre.

Nouvelle du jour.

L'hebergement de l'histoire de Diptsi change à l'occasion d'une remise à plat de l'histoire.

Pas de changement prévu mais une correction orthographique complète en vue du passage de l'histoire avec d'autres sur un nouveau site créé pour ça :

http://sites.google.com/site/nicocomptoir/

tres sympa comme idée ca, et un poil plus pratique pour lire toute l'histoire, ou revenir sur les passages oubliés entre les chapitres au cours de la lecture. Il faut dire que le format fofo n'est pas le top pour la mise en page, aussi Bravo