Les comptoirs d'hermès
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 L'expédiction Norfendre

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Mélyan
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Mélyan


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MessageSujet: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeLun 4 Aoû - 13:32

Dans toute l'histoire de warcraft il y a un trou que les responsables de l'histoire et de la laure n'ont pas remplis.

Comment l'Alliance reprit pieds en Nofrendre la ou Arthas débarqua quatre ans avant.

Car il faut dire que vous arriverez la bas dans une ville toute propore, toute neuve mais totalement finie. Qui l'a construite ? Comment l'Alliance est arrivé ? Y a t'il eu des combats ?

L'histoire potentiel dans ce trou pourrait être d'une richesse inouie, retrouvant le gout pour les aventures de la famille Valsanson j'ai décidé d'érire cette histoire. Le héro principal est Mélyan.

Bonne lecture
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Mélyan
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MessageSujet: Re: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeLun 4 Aoû - 13:38

Hurlevent

Une rumeur avait traversée le monde, comme une lame de fond, un cris avait retenti dans le monde puis une clameur qui se propagea jusqu'à devenir un chant d'une grande beauté qui fut entendu à travers tout la ville de Shattrat. Illidan est mort. Draenor est libéré. Une nouvelle aube de paix débutait sur le monde dechiqueté de l'Outreterre.
Cependant cette nouvelle éveillait le retour d'un démon tout aussi dangereux qu'Illidan lui même. C'est pour cela qu'à peine la nouvelle transmise à Azéroth, tous les généraux de l'état major de l'Alliance tinrent une immense réunion à Hurlevent.

La réunion avait commencé déjà depuis plusieurs heures et les débats n'avaient pas progréssés. Était présent les plus imminent généraux de l'alliance, et le plus part des chefs spirituels dont le vénérable Bénédictus.

- Nous ne pouvons nier l'évidence, notre peuple, nos peuples, sont devenus plus puissant que nos propres armées. Ils ont mis de côté leur haine envers la horde, réussis la ou nous avons échoués. Nous tous, fous que nous étions d'ignorer les menaces qui pesaient sur nous nous n'avons même pas réagis quand d'autres faisait ce qu'on attendait de nous à notre place.
- Benedictus, votre sagesse n'est ignoré de personne cependant alors que l'Outreterre est dévasté par une bataille qui nous dépasse la lutte contre la horde n'a jamais cessé. Et une part importante de ceux qui sont les mêmes qui réussissent ces exploits combattent également jour après jour, versant le sang et sans qu'aucun camps ne parvienne à en tirer le moindre avantage.
- Je le sais Bolvar, et cela fait toute l'ironie de la situation.


Le grand prêtre Benedictus était un Homme âgé, plus qu'aucun Homme ne pouvait l'être mais d'aussi loin qu'on se souvenait il avait toujours été ainsi et il était toujours vivant et retord, après toutes ces années. Il était assit dans un petit fauteuil confortablement rembourré de coussin, l'air pensif et évasif. Autour de lui à la table on pouvait voir quinze personnes, dont le généralissime Bolvar, commandant en chef des armées de Hurlevent, un Homme immense à la carrure impressionnante et armée de pied en cape, qui avait convoqué l'état major suite à une nouvelle d'importance, la mort d'Illidan.

Et après les scènes de liesses qui avait suivi cette victoire, Horde et Alliance craignait de voir resurgir du passé un ennemi un temps oublié, la haine. Car les deux camps n'avait jamais oublié leur haine respective.

- Combien de temps tiendrons nous nos forces ? Il ne tardera pas le jour ou la soif de sang sera la plus forte, nos officiers devrons la laisser s'assouvir faute de crise plus grave encore.
- Oui duc vous avez raison mais que faire alors ?
- Généralissime Bolvar, lançons une expédition en Norfendre.


Un brouhahaha formidable rempli la salle, l'interlocuteur qui venait d'entrer n'était pas des moindres, c'était l'un des plus grands paladins et le dernier de son ordre, la main d'argent.

Fordring, que fichez vous ici ?
- Je suis sorti de ma cachette, j'ai pleuré la mort de mon fils mais je sais qu'il est parti après avoir vu la lumière, aujourd'hui je souhaite faire justice. Et l'accusé n'est autre que celui que l'on nomme, le Roi liche.
- Ni plus ni moins.
- Réfléchissez bien seigneurs mais vous verrez que l'heure est propice, nos armées sortent d'une bataille victorieuse et risquent à tout moment de basculer dans une autre mais que nous ne contrôlerons pas. La horde s'est déjà mise en marche, nous pouvons faire d'une pierre deux coups.


Benedictus se releva et toisa le vieux paladin.

- Tu parle avec sagesse Tirion mais je sens dans ton cœur une grande colère et un désir de vengeance, par ton aveuglement ne risque tu pas de mener nos troupes à la mort ?
- Le roi liche est certes la créature la plus puissante et la plus terrifiante qu’il nous ai été donné d'affronter mais toi qui est clairvoyant Benedictus, tu verra aussi dans mon cœur que je donnerais ma vie le premier pour réaliser ce vœu.
- Nous n'avons plus de nouvelles de Norfrendre depuis deux années, plus aucune patrouille, tous les éclaireurs envoyés ne sont jamais revenu.
Le chef des armées Elfe semblait inquiet de la tournure de la discussion

- Alors il est temps, montrons au roi liche que nous n'avons pas peur. Je propose au conseil de promulguer une loi qui permettra de déployer suffisamment de troupe en Norfendre pour construire un avant poste. Avons nous un point de chute ?
- Il doit rester des pans du camps qu'avait construit Arthas lors de sa propre expédition, sur la cote à l'est du continent, nous pourrions commencer par la. Le chef des armées naines parlait en se grattant la barbe.



- Est t'il sure ?
- Aucun endroit ne l'est seigneur Bolvar mais en fortifiant rapidement cette position nous pourrions faire face au plus pressé, avoir un port pour acheminer rapidement des Hommes et du matériel.
- Bien, qui est avec nous ?
- Forgefer viendra. Au nom du roi Bronzebarbe nous vous aiderons, nous devons encore trouver ce qu'il est advenu du frère du roi.
- Que dit la nation Gnome ?
- Nous viendrons, nous y répugnons mais nous viendrons, nous voulons aider nos cousins.

- Darnassus ?
- La dame sylvestre décidera seule de notre implication, si ça ne tenait qu'à moi je ne viendrais pas, nos troupes sont lasses de la guerre et nos forêt sont en paix.
- Cessez de penser à vous même, nous avons grand besoin de vos archers, aussi loin la menace sera tenue de vos forêt que durable la paix que vous avez acquis.
Notre dame décidera.
- Draenei, que dit Exodar ?
- Notre ennemi est la Légion, pas le Fléau mais ce dernier en est le fruit et aussi loin qu'il persistera aucune paix ne sera possible. De plus la force de cet ennemi s'est accrue de manière tout à fait inquiétante, en prenant les devants nous éviterons peut être le pire. Velen l'a vu. Nous viendrons.

- Voici donc ce que je propose, montons une expédition discrète pour construire un fort au point ou a abordé Arthas et que sauront retrouver sans grande peine nos amis nains, le temps des préparatifs je vous invite messire Elfe à transmettre cette décision à votre dame et à nous retourner son choix, sachez toutefois que nous partirons sans elle une fois la période écoulée.
- Entendu.
- Comme il est d'usage nous laissons un mois à chaque nation pour voter puis revenir ici avec le résultat de ce vote, nous devons avant tout en spécifier certains points, et entre autre, qui la commandera et quelle somme lui sera allouée.


Les discutions sur le financement durèrent des heures au bout desquelles un semblant de consensus avait été trouvé qui impliquait que les sommes déjà versées pour la solidification des forteresses en Outreterre serait redirigée sur l'expédition.

- Nous sommes à peu près d'accord, nous prendrons une part de la somme alloué à la solidification des places fortes d’Outreterre.
- C’est une honte Bolvar ! Ces forts sont dans un état lamentable, le vent suffirait à les faire s'effondrer, la paix n’est pas acquise la bas.
- Suffit, nous en avons déjà parlé, il reste une somme tout à fait remarque pour cette tâche, le temps fera le reste, notre objectif prioritaire a changé. Choisissons donc un chef d’expédition, qui souhaite faire une proposition ?
- Nous proposons le capitaine Têtenfer !
Hurla le nain.
- Le capitaine Sylverian ! Cria à son tour un grand Elfe de la nuit.
- Non Mekatorche ! Dit un Gnome en bondissant sur la table.
- Stop stop ! Hurla Bolvar. Nous ne pourrons jamais tomber d'accord dans de tels conditions, chacun d'entre vous défendra le chef de ses armées jusqu'à ce que le Roi liche soit à nos portes.
Benedictus était resté longtemps silencieux.

-Et si nous choisissions quelqu'un qui n'a aucun lien avec aucune de nos armées ? Une personne de confiance et tout à la fois neutre.
- Vous pensez à quelqu'un Bénédictus ? Qui est-cet Homme ?
- Cette Femme Bolvar, cette Femme.
- Comment-ça ?
- Mélyan Valsanson.


Le brouahah reprit de plus belle.

Chacun des Hommes présents protestaient , les Femmes ne disaient rien.

Une grande prêtresse Elfe se leva et réclama le silence.

- Silence ! Silence ! Nos voix comptent tout autant messieurs dans cette affaire, vous ne savez prendre de décision, nous la prendrons pour vous, mesdames je vous soumet à un vote, qui parmi vous soutient la candidature proposé par Benedictus ?

Toutes les Femmes levèrent doucement la main, Naine, Gnome, Humaine et Draenei.

La chef du magistère Humain prit la parole.

- Mélyan messieurs est comme vous le savez une personne de bonne famille dont le rang permet l’accès à une telle charge, de plus elle a prouvée sa valeur maintes fois et sa neutralité est bien connu.

Bolvar reprit la parole.

- Votons donc, messieurs aucune voix pour le Capitaine Valsanson ? Qui pour Têtenfer ? Une main se leva. Sylverian ? Une autre. Mekatorche ? Et ainsi de suite chaque général vota pour son capitaine.

Bolvar s'assit une seconde pour reprendre son souffle tout en se frottant le front, désespéré.

- Nous proposons donc Mélyan Valsanson, à la condition qu'elle accepte et que le gouvernement de chaque peuple accepte cette décision.
Hurlevent n'a rien dit Bolvar.
Dit Benedictus.

Bolvar soupira.

- Hurlevent défend la candidature du Capitaine Valsanson.
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Mélyan
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MessageSujet: Re: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeLun 4 Aoû - 13:43

Shattrath

Il pleuvait comme souvent dans la région, la ville, désertée par ses habits était calme, le théâtre parfait pour une séance d’exercice.

Un petit bataillon de soldat, toute race confondu était au garde à vous sur l’immense parvis de la ville, la vingtaine de soldat maintenait cette position sous une pluie battante et froide depuis dix minutes environ dans l’attente de l’officier qui viendrait inspecter leurs rangs.

Au bout d’un moment un cheval apparut sur la place, un personnage enveloppé dans un grand manteau en descendit, il se retourna vers les soldats et découvrit son visage, caché sur sa capuche, c’était une Femme.

Elle avait environ 25 ans, son visage était agréable à regarder, elle avait les cheveux entre le châtain et le blond coiffé dans une grande queue de cheval qu’elle laissait en proie à la pluie, ses yeux était vert, comme sa mère.

- Garde à vous !

Elle passa rapidement en vue ses troupes en silence, puis visiblement satisfaite elle prit la parole.

- Section, nous avons été chargé d’une mission de préparation, à quoi je ne le sais pas mais c’est quand même ce qu’on nous a demandé. Nous devons nous préparer à un séjour de long durée en terrain hostile et froid. Vous allez donc faire un peu de camping cette semaine. Les ordres sont simples, rendez vous sur le plateau de skettis, montez un camp en bordure du lac dans un coin tranquille et hors de vue, vous effectuerez des patrouilles régulière jour et nuit dans les environs et noterez tous les déplacements suspects ou non d’individu dans le secteur. Votre présence ne doit pas être détectée, vous vous contenterez d’observer. Vous restez six jours et vous pliez bagages, il ne doit rester aucune trace de votre passage. Je veux un rapport complet à votre retour, si un moustique a été repéré durant votre mission je veux le savoir.
Elle laissa planer le silence.

- Des questions ?
- Non mon Capitaine.
- Alors rompez, les sacs avec le matériel et les vivres sont déjà près, inutile de tirer au flanc, vous n’êtes pas sans savoir que vous partagerez le terrain avec la Garde ciel, je saurais donc tout de vos activités.

La femme regarda ses troupes s’éloigner avant de prendre son cheval par la bride et de se diriger vers un préau.

Un jeune soldat, une Draenei se présenta à elle.

- Capitaine Valsanson ?
- Oui soldat.
- Le major veut vous voir, il attend à la porte Est de la ville.
- Merci, rompez.


Elle soupira et remis sa capuche pour affronter la pluie.

Elle ne croisa pas âme qui vive dans la ville, les rares gardes restaient à l'abri esquissant des patrouilles maladroites qu’ils faisaient semblant de reprendre à son passage. Elle arriva à la porte et accueillit avec soulagement la protection du pont qui courrait vers l’Est dans la forêt. Le major, un Homme d’une cinquante d’année qui dirigeait le peloton des troupes envoyées pour renforcer la ville attendait debout à l’autre entrée du tunnel.

Elle défit sa capuche et entama la monté, en haut elle attendit un signe du major et lâcha son cheval, qui parti sous la pluie en trottant.

- Vous avez une bête drôlement bien dressé pour la laisser courir par un temps pareil.
- Mon cheval n’a pas son pareil.
- Je vous ai demandé pour vous donner plus d’explications sur les raisons des dernières missions que vous avez reçue.
- Que me veut l’état major, d’habitude ils préfèrent me cantonner à des rôles secondaire, de peur que mon caractère ne resurgisse.
- Mélyan, tout le monde sais à quel point vous êtes une Femme entière qui ne se laisse pas facilement marcher dessus. La semaine dernière vous avez envoyé à l’hopital un officier Orc qui devait avoir le double de votre carrure. Mais ils n’ignorent pas non plus vos très grandes capacités et vous êtes non seulement respectée mais on vous admire et je ne connais pas beaucoup de soldat dans cette ville qui ne se batte pas pour être sous vos ordres.

- Allez en aux faits je vous prie.
- Bien sure, l’état major crains que la soif de sang de certaine de nos troupes ne deviennent problématique, la mort d’Illidan va changer considérablement la donne, la Légion est également cantonné dans des secteurs bien encerclé, bref on pourrait croire qu’une nouvelle aube de paix est possible à Draenor. Cependant tous ces soldats n’ont pas finit de régler leur compte et faute de meilleur occupation les escarmouches avec la Horde ont déjà reprise.
- Je n’ignore pas tout cela, le conflit du puit solaire semble se transformer en guerre de tranchée, il vous faut un nouveau terrain de jeu, alors vous entrainez vos soldats pour y survivre. Laissez moi deviner, Norfendre.

- Bien vu, la première tache est de reconstruire un port et un fort la bas, un avant poste pour la suite des opérations. L’état major souhaite que vous en preniez le commandement.
- Pourquoi moi ?
- Comme le savez le conseil des armées est composé à part égale de Femmes et d’Hommes, les Hommes ne pouvant tomber d’accord se sont ces dames qui les ont calmés avec cette proposition.
- Inutile d’en dire plus, je vois exactement de quoi vous parlez. Admettons que j'accepte, quels sont les moyens de cette mission ?

- Cinq navires, dont trois transports, un pour vous, deux pour les troupes et deux barque chargés de vivre et de matériel. Vous arrivez, les deux barque sont déchargées et repartent aussitôt, il vous restera les trois transports, à votre disposition pour deux semaines. Le temps de vous faire un mur pour vous défendre. Les navires repartirons alors et exécuterons des rotations, en tout mille deux cent Homme seront débarqués sur un mois dont en deuxième partie des manœuvres, des maçons, des charpentiers, bref de quoi fabriquer une ville et un port.
- Combien d’Homme dans les premiers navires ?
Deux cents quatorze.
- C’est peu, une attaque de Fleau et nous seront balayés.

- Vous reviendrez toutes les nuits dormir à bord et il n’y a aucun autre bateau disponible de toute façon, soyez rapide et discrète et vous pourrez compter sur un mur pour vous retrancher.
- J’espère que vous avez prévu de quoi soulager un peu les Hommes, quelques paladins, prêtres, chasseur, mage.
- Oui, vous ne serez pas seul, un détachement de quatre paladins et deux prêtres volontaire vous accompagne. Deux mages font le déplacement aussi.
- C’est peu.

- La tension monte et il faut être rapide, en aussi peu de temps que le demande l’état major ce fut déjà un miracle de réunir tout ça.
- Quand et ou ?
- Vous appareillez dans deux jours, l’endroit est le même ou a échoué Arthas juste avant … bref juste avant sa trahison.
- D’autres choses à savoir, si ce n’est qu’il faut s’attendre à un tas de ruines voir à rien.
- Non, vous pouvez choisir vos troupes si vous le souhaitez.
- Alors envoyez un soldat courir après ceux qui sont parti à l’instant je vais en avoir besoin.

- Vous acceptez ?
- Major cela peut paraître étonnant mais je relève le défi mais je poserais mes conditions.
- Le haut conseil se réunit à nouveau la semaine prochaine, vous pourrez vous défouler. Vous allez me manquer Mélyan, nous avions besoin de quelqu’un comme vous pour reconstruire ce monde.
- Nous avons sauvé Draenor non ? Alors je n’ai plus rien à faire ici.
- Bonne change et revenez vite.
Ça ne dépend pas que de moi, au revoir Major, vous me manquerez aussi.


La soirée fut triste et interminable, Mélyan ne trouva pas le sommeil, quand on lui avait évoqué Nofendre, le continent nordique elle n’avait plus sensée de penser à ça. Depuis que sa mère avait disparu c’était la seule piste qu’elle n’avait pas pu suivre et elle avait l’occasion de la suivre. Elle était persuadée que sa mère était encore vivante.
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MessageSujet: Re: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeLun 4 Aoû - 13:48

Hurlevent

Le lendemain elle fit ses bagages pour Hurlevent ou elle gagna la villa de sa famille dans le quartier noble.
Au pas de la petite maison des Valsanson Mélyan retrouva son majordome.

- Madame a bien changée.
- Nous changeons tous et pas vous, Jerk, dit moi tout.
- Madame Mélyan doit savoir que tout Hurlevent est au courant, on chuchote partout votre nom, Valsanson est à nouveau dans toutes les conversations.
- Je ne pensais pas qu’ils rendraient ça public aussi vite.
- Vous êtes la fille de Léatha Valsanson, personne n’a oublié votre mère.
- Oui mais en entendant ce nom je ne souhaite pas que les gens me compare à ma mère, je ne suis pas elle, mon fardeau est très différent.
- Peu devrait vous importer les ragots, sinon je me suis occupé de tout, de la gestion du domaine, de placer un peu d’argent dans les constructions de la ville et de payer vos impôts.

- Votre aide est inestimable Jerk, je ne serais pas grand chose sans vous, un jour je vous donnerais votre retraite.
- Ne parlez pas de malheur, j’adore mon travail ici, votre famille est l’une des plus … somnanbulesque, quand un visiteur arrive chez vous on ne sais jamais à quoi s’attendre.


Mélyan sourit.

- J’ai besoin d’une robe, avons nous encore des choses mettable ?
- Madame, appelez un couturier et faite vous faire une robe à la mode, vous n’avez pas portée d’habits de ce genre depuis deux ans.
- Vous pouvez faire ça pour moi ? Prenez le même que celui qui habille votre Femme, j’ai toujours trouvé ses goûts très bon et pas trop exubérant.
- Avec plaisir Madame.


Le lendemain Mélyan était dans son bureau en train de régler les choses qu’elle seule pouvait regeler.

- Madame travail trop.
- Comment faire autrement ? Maman a prit toutes ses dispositions oui, je croulerais sous la paperasse si elle n’avait pas fait le plus gros du travail mais je reviens chaque fois avec un an de créancier, de prêt, de factures à régler. Et la moitié des gens me les refusent sous prétexte que je n’accepte pas de déclarer ma mère morte.
- Vous pourriez vous faciliter la vie.
- Jamais ! Maman n’est pas morte, je n’ai pas vue son cadavre. Je me battrais pour elle.
- Et elle peut en être immensément fier.


Cinq jours de travail permirent à Mélyan d’abattre le tas de courrier en retard et de prendre les devants de sa future mission.

La veille de la réunion un bal était donné pour recevoir les invités. Mélyan avait reçu son invitation peu de temps avant.

- A quoi est-ce que je ressemble ?

Elle était habillé d’une robe longue d’un vert pomme très doux, elle avait refait sa queue de cheval qui lui tombait jusqu’en bas du dos. Mais tout montrait à travers ses vêtements, son status, ses épaules étaients larges et musclées, ses mains parcemées de bleus.

- Vous auriez pu appeler un coiffeur aussi mais bon, c’est très bien, sinon vous êtes très belle, il faudrait éviter de trop forcer quand vous restez droite, on dirait que vous vous apprêtez à charger.
- Montrez moi.


Il mit une grande glace, en se regardant dans le miroir Mélyan fut presque incapable de reconnaître la Femme qu’elle était devenue. Des larmes coulèrent sur son visage.

- Madame ne doit pas pleurer, certes vous êtes une Femme à qui on ne cherchait pas noise mais vous êtes très belle soyez en sure.
- Merci. La voiture est prête ?
- Oui.


Mélyan détestait les bals mais c’était un point de passage obligé, de plus elle n’y avait fait aucune apparition depuis deux ans, si elle voulait conserver la place que sa mère avait si durement acquis elle devait affronter la cour du roi.

Ils arrivèrent exactement à l’heure, au milieu du défilé incessant des voitures des nobles devant le donjon.
Un Homme habillé d’une façon ridicule et flanqué de deux gardes repoussaient tous les gens non invités à la fête.

- Votre nom Madame.
- Mélyan Valsanson, héritière de la maison Valsanson.
- Bienvenue Madame.


Elle entra seule dans le palai et ne pu s’empêcher de remarquer que beaucoup de gens la dévisageait. Les Femmes avec curiosité et parfois dégout, les Hommes avec surprise et médusé. Elle prit immédiatement la direction de la grande salle de réception ou la plus part des invités s’étaient entassé. Elle chercha un visage connu au milieu de la foule mais ne reconnu personne. Elle passa toute la première partie de la soirée seule, sans être abordé par quiconque. Au moment du repas elle fut placée à une table très proche de celle du roi, en compagnie de huit personnes qu’elle ne connaissait pas.

Un jeune noble entama la discussion.

- Qui êtes vous Madame ?
- Mélyan Valsanson.
- De la maison Valsanson ?
- Oui, pourquoi cela ?
- Connaissez vous Léatha ?
- Je vous arrête de suite, je ne suis pas la pour parler de ma mère.
- Ecxusez moi. Enchanté, je suis le fils du duc de Sombre-compté.


Le jeune noble n’était pas hautain, la conversation fut agréable et Mélyan en fut même soulagée. A un moment donné le généralissime Bolvar prit la parole.

- Mesdames messieurs bonsoir, je ne vous embêterait pas en m’avançant sur le sujet de la conversation qui doit commencer demain, merci à tous d’être venu, merci. Nous vivons des heures de paix et tout cela est une grande nouveauté après tant d’années de guerre et des mois d’une campagne arrasante en Outreterre. Cependant il reste encore un mal qui cherche à nous nuire, il est loin, très loin d’ici et pourtant son bras court encore jusque sur nos terres, devant notre porte. Je parle du roi liche bien sure. Nous avons décider d’aller à sa rencontre pour épier ses mouvements, de recréer une tête de pont sous ses pieds, ce qui ne manquera pas de l’occuper et nous permettra de garantir la sécurité de nos maisons. Cette expédition partira bientôt, demain nous devrons décider d’accepter ou non la proposition qui vous sera faite. En attendant j’aimerais vous présenter celle qui a été choisie pour la commander.

Il laissa le silence planer un moment, Mélyan senti son cœur battre à tout rompre.

- Je vous présente l’une des fine fleurs de nos écoles d’officiers, sa neutralité est légendaire, ainsi que son caractère, qui est le même que celui de sa mère. Debout Mélyan, fille de Léatha Valsanson.

Elle se leva et affronta la foule avec un sourir forcé.

- Le haut conseil la recommande en tant que Commandant des forces chargées de créer notre avant poste en Norfendre.

Le discours dura un moment, Mélyan soulagée n’eu pas à prendre la parole, elle se rassit, raide, elle était nerveuse, elle passa le reste de la soirée en silence et ne touchant plus aux plats, elle avait perdue tout appétit.

Les membres de sa table partirent un à un rejoindre la salle de bal ou la suite de la soirée se déroulait mais alors qu’elle était seule et senti convenable de quitter la soirée un Homme assez agé s’assit à sa table.

- La tournure des évenements n’a pas l’air de te plaire Mélyan.
- Qui êtes vous. Je ne crois pas vous connaître et vous me tutoyez.
- Je suis un amis de ta mère, elle m’a beaucoup aidé et je n’ai pas vraiment eu l’occasion de lui rendre.
- Voyez vous, puis-je connaître votre nom ?
- Bien sur, Tirion, Tirion Fordring.


Mélyan ouvrit des yeux énormes, elle connaissait bien le paladin de nom et se souvenait parfaitement des lettres innombrables qu’elle avait trouvé signé de la main de sa mère en correspondance avec son amis.

- Excusez mon impolitesse, tout ceci me ferait presque oublié que ma mère avait des amis.
- Peu nombreux ici tu l’as également vu. Elle faisait de trop brève apparition et toujours très remarqué, c’est ce qu’on dit d’elle en tout cas.
- Je me moque des ragots sur ma mère.
- C’est une bonne chose.
- Et vous que faites vous ici ?
- Je suis venu t’apporter mon soutient, j’ai personnelement veillé à ce que Bolvar t’envoi les meilleurs paladins.
- Merci.
- Inutile, viens ne restons pas seul ici, cela n’est pas une bonne chose, allons affronter le bal un peu.


Le reste de la soirée Mélyan la passa au milieu de la foule, excutant quelques pas maladroit de danse avec l’amis de sa mère et le jeune duc qui était à sa table. La fête battait encore son plein quand elle parti rejoindre sa maison mais la journée du lendemain serait rude elle le savait.
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Mélyan
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MessageSujet: Re: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeLun 4 Aoû - 13:50

Une semaine prodigieusement longue, durant laquelle Mélyan mela réunion d’état major pour rencontrer ses officiers et bal pour essayer de tenir son rôle et la place de sa famille. Elle réussit également à prendre un peu de repos et à mettre de l’ordre dans sa maison en vue de son départ.

- Vous n’avez toujours pas peur ?
- Non Jerk, mon cœur me dit que je trouverais ce que je cherche, je n’ai pas peur de partir à la rencontre du Fléau. Ce ne sont que des cadavres qui marchent.
- C’est bien la leur plus grand défaut, comment tuer un mort ?
- Avec une épée.
- Sarcastique ?
- Oui, ce sont des jours sombres et la fatalité a voulue qu’ils soient pour moi.
- Ils le sont pour tous.
- Mes affaires sont toutes prêtes ?
- Tout oui, c’est finit, nous avons bouclé la dernière valise.
- Appel une voiture, il est l’heure d’aller au port.


C’était la foule des grands jours, tout le monde était en armure d’apparat, Mélyan comprise, ses bagages avaient été hissés sur le navire, son plus grand regret, devoir laisser son cheval qui était ces derniers temps son plus fidèle compagnon.
Des cinq navires, les trois qui embarquaient les Hommes étaient restés à quai et les deux autres avaient pris la mer la vieille. C’était de grand navire à trois mats, certain autour de Mélyan en discutait, nommant par leur nom les innombrables cordages ou voiles.

Les adieux étaient interminables, les familles se refusant de laisser partir leur proche, il n’y avait personne pour dire adieu à Mélyan qui observait la scéne en silence.

Au milieu de la foule Mélyan distinga des visages familliers, Jerk et sa Femme lui faisait signe, elle s’approcha.

- J’ai honte à le dire Mélyan, tu nous manquera, reviens en vie, nous t’aimons tout deux comme notre propre fille.
- Merci Jerk, je reviendrais je vous le promet.
- Ma Femme l’a gardée depuis ce jour mais nous avons une chose qui doit te revenir, ta mère nous l’a donnée après nous avoir acceuillit sous son propre toît alors que nous étions mendiants et que notre fils était malade. Elle nous as embauché tous les deux, a payée les études de notre enfant et garantie d’avoir un toît aussi longtemps que l’on vivrait et s’occuperait de la maison pour elle.
-J’ignorais tout cela.

- C’était une Femme d’une infinie tristesse et cela aussi longtemps que dura ta fugue.
- Ce fut ma plus grande erreur.
- Ce qui est fait est fait, aujourd’hui tu est une Femme belle et courageuse, nous pouvons être fier de toi, reprend donc le cadeau de ta mère.
Mais c’est un cadeau.
Elle nous a dit que cela devait t’appartenir mais qu’elle n’avait plus la force de le porter, elle nous a demandé de le garder de sa part, quand tu est revenue notre premier geste fut de vouloir lui rendre mais elle a refusée, elle souhaitait qu’il te vienne directement le jour ou tu serait prête.
De quoi s’agit t’il ?
D’un médaillon, tout simple mais il date apparament d’aussi loin qu’existe ta famille.
Merci.


Elle prit le médaillon dans sa main, il était en argent, c’était une pièce frappé d’un sigle qu’elle n’avait jamais vue avant sur le côté pile et côté face il y avait une inscription illisible.

Une trompe sonna. Mélyan fit ses adieux à ses serviteurs et monta sur son navire.
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Dorinn
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Dorinn


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MessageSujet: Re: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeLun 4 Aoû - 15:33

pasfini de lire mais je ne manqueraispas de continuer au moment ou le temps me le permettra.


et d'essayer de reunir les autres écris avec;)
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Mélyan
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MessageSujet: Re: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeLun 4 Aoû - 18:59

Elle embarqua et rejoignit le Capitaine du navire à côté de la barre.

- Capitaine.
- Oui Commandant ?
- Levez l’ancre, nous partons. Donnez le signal à la flotte d’en faire de même.
- A vos postes ! On lève l’ancre ! Lancez le signal !


Une heure plus tard les trois navires faisaient voile vers le nord à bonne distance les uns des autres.

Mélyan resta jusque tard sur le pont pour observer le ballet des marins. Finissant par s’ennuyer elle défit son armure, restant en juste au corps, sauta sur le pont et aida un groupe d’Homme qui semblait avoir des difficultés pour hisser une voile.

Personne n’osa rien dire, un Commandant qui participait aux manœuvres, personne n’avait encore vu ça. Elle aida les Hommes jusqu’au milieu de la nuit, obéissant volontiers aux consignes des chefs de quart puis quand les Hommes qu’elle avait aidé prirent leur quart elle partie également se coucher.

Le lendemain la côte avait disparu. Elle décida de réunir la première réunion de leur expédition.

Elle convoqua donc ses officiers.

Au nombre de quatre c’était tous des gens dont elle ne connaît rien, pas même le nom une semaine avant le départ mais au court des préparatifs elle avait pu apprécier le caractère de chacun et leur volonté de rester unis.

Il y avait deux Femmes et deux Hommes, une Elfe de la nuit, chasseresse nommée Valren, Une Draenei nommé Taénia, un Nain nommé Keltar et un Gnome nommé Dénos.

- Merci à tous d’être venu, je compte sur votre aide, durant le voyage et après pour me donner un maximum d’information sur le moral de vos troupes. Je n’ignore pas nos différences mais je ne tolérerais aucune bagarre à cause de préjugé raciaux, est-ce clair ?
- Tout à fait Commandant.
- Le voyage sera sans doute une période délicate, les plus part des soldats ne participant pas aux manœuvre des navires je ne veux pas que cela soit un prétexte pour du laisser aller qui pourrait conduire à des dérives malsaines. C’est pourquoi vous exécuterez des séjours réguliers et chacun votre tour sur les deux autres navires.
- Madame ?
- Vous m’avez compris, Deux d’entre vous irons à tour de rôle chacun sur un navire et prendra alors le commandement des troupes y résidant que çà soit sa race ou non. Et il devra se débrouiller pour que tous ai une occupation saine.
- Jamais entendu parler de méthodes pareille.
- Alors c’est fait, vous avez vos ordres, Dénos commencera sur le Destiné et Valren ira sur le Fleur des marées.
- Et changerons nous souvent ?
- Tous les trois jours, j’ai discuté avec le Capitaine de chaque navire c’est assez compliqué de jeter une chaloupe à la mer et ce transfère ne doit pas gêner notre voyage vers le Nord. C’est donc une sorte de compromis que j’ai obtenu.


La décision fut étrangement interprété par les troupes mais exécutées, en deux semaines pourtant les effets se firent sentirent, chaque Capitaine apprit à se faire apprécie et respecté de chaque race et il n’y eu aucun incident et au contraire un improbable rapprochement. Finalement les Capitaines furent enchantés de cette décision et le voyage prenait un bon départ.

Au bout d’un mois de mer on vit la côte.

Mélyan était sur le pont, elle avait sortie son manteau, le climat était glacial.

- Capitaine ou sommes nous ?
- Norfendre mon Commandant, quelque part sur la côte Est, j’ignore exactement ou.
- Avons nous un moyen de trouver la rade ou a échoué la précédente expédition ?
- En longeant la côte nous pourrions peut être en voir les ruines mais à ce qu’on en sais ce fut tout au plus un camp de fortune qu’un fort. Et de quel côté commencer ? L'est ou l'Ouest ?
- Il faudra donc faire appel à nos éclaireurs, maiître nain !
- Oui Commandant ?
- Va chercher ton Capitaine et votre pilote de truc.
- Bien


Un instant plus tard le Capitaine des forces naines apparus avec son officier pilote.

- Maintenant c’est à vous de jouer, vous aviez dit que vous pourriez localiser le camp dites moi comment vous comptez faire.
- Nous avons amené avec nous Commandant une machine volante que nous pouvons déplier en un instant et ainsi partir chercher le camp.
- Pas de griffon ? On m’a parlé d’un chevaucheur de griffons.
- Pas de bête à bord, pas même un cheval, vous vous souvenez et de toute façon il n’aurait pas supporté le climat, nos chavaucheurs sont aussi d’excellent pilotes.
- Exécution alors.


Deux heures plus tard un rugissement ce fit entendre sur l’un des deux bateaux qui transportait le matériel et une machine burlesque et improbable s'éleva dans les airs, pour filer vers l’Est dans un grand bruit de moteur.

- Pas très discret.
- On peut pas tout avoir.
- On dirait bien, bon quand vient la nuit ici ? Il fait jour depuis des heures.
- Commandant il fera nuit dans une heure ou deux, ici au nord la nuit ne dure pas longtemps en été mais en hiver elle dure des mois.
- Je serais dans ma cabine, faites moi réveiller si il ce passe quelque chose.
- Entendu mon Commandant.


Mélyan très lasse ce soir là s'endormie sans aucune difficulté. Elle fit un rêve très étrange, un fantôme se tenait sur les falaises et l’appelait par son prénom, ce fantôme n’était pas un membre du Fléau, au contraire il semblait vouloir l’en prévenir. Un hurlement brisa son sommeil, on frappait avec insistance sur la porte de sa cabine.

- Commandant ! Par la lumière réveillez vous Commandant.

Elle sauta du lit, mis son armure rapidement, tira une rapière rapidement et ouvrit la porte.

- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Il fait nuit madame, montez sur le pont, la lumière nous bénisse.


Le visage tétanisé du sergent qui l’avait réveillé l'effraya, elle monta sur le pont, vit tout les Hommes le regard vers la côte et demanda qu’on la laisse passer, quand le champs fut libre elle les vit.

C’était une côte sauvage, parsemé de falaises, ils avaient mouillés l’ancre près d’une plage. La plage, la pente derrière, le sommet des falaises et aussi loin que le regard pouvait porter, on voyait des morts. Leur voix était affreuse, leur chant perçant et ignoble, il y en avait à perte de vue. Le vent léger qui soufflait de la côte charriait leur puanteur.

Mélyan bafouilla.

- Combien ?

Le Capitaine des Draenei était venu à côté d’elle.

- Des milliers, des dizaines de milliers, d’aussi loin que mon regard porte je les vois et j’en vois même au-delà de votre vision.
- D’ou sortent t’ils ?
- La plus part sont sorti de la terre elle même, le jour ils s'enterrent pour ne pas subir les attaques du soleil.
- On dirait en tout cas que notre présence a été remarqué.
- Je crois oui.
- Oserons t’ils nager jusqu’à nous ?
- Aucun n’a essayé je serais donc incapable de vous le dire, par contre des créatures volantes sont venu un peu trop près, les archers Elfes en ont déjà abattu deux, leur corps a sombré comme la pierre, des gargouilles.
- Magnifique. Débrouillez vous comme vous voulez mais je ne veux pas que les Hommes restent à observer ça, inventez des jeux, faites les chanter pour leur donner du courage, n’importe quoi, que les archers restent vigilant. Si nous passons la nuit nous saurons par la même si une goule sait nager.


Mélya ne resta pas veiller avec les autres, le peu de nuit qu’il restait elle essaya de dormir mais le fantôme revenait sans cesse.

Le lendemain le rivage semblait paisible mais la couleur de la terre montrait qu’elle avait été labourée et que le plus insidieux des pièges attendait que quelqu’un pose le pied dessus.

- Capitaine Taénia.
- Oui Commandant.
- Ils sont encore la ?
- La terre qui les recouvrent m’empêche d’être aussi clairvoyante, je sens les plus proches sur la plages mais c’est tout, cependant j’ai veillée toute la nuit, croyez bien qu’ils sont la.
- Je ne comprend pas, si c’est un piège pourquoi nous le dévoiler ?
- Le roi liche souhaite que nous ayons peur, pire que nous soyons terrifié et il pourrait bien réussir.
- Allons donc, des nouvelles de notre éclaireur ?
- Non aucune madame.
Le capitaine Nain c’était joint à la discussion.
- Nous attendrons donc ici aujourd’hui, mettez des chaloupes à la mer et faites faire des courses aux soldats, interdiction formelle de toucher le rivage, celui qui le fait y sera abandonné.
- Commandant ? ?
- Vous avez vos ordres.


La journée fut interminable mais alors que la nuit approchait à nouveau le bruit lointain d’un moteur retenti.

Mélyan était assise sur la proue et rédigeait son journal quand elle l’entendit.

- Allumez vite le feu de signal !
- Oui mon Commandant.


Après avoir fait plusieurs tours pour réduire sa vitesse et approcher face au vent le pilote réussit à poser son engin sur la plateforme qui avait été dégagé sur le cargo d'où il était parti.

- Capitaine Keltar.
- Oui madame.
- Veuillez à ce que votre pilote se repose un peu mais il ne doit avoir de contact avec personne, j'attends son rapport complet demain matin, vous réunirez tous les officiers.
- Entendu.
- Taénia.
- Oui madame.
- Tous les Hommes à bord et au repos ce soir, personne sur le pont, vous disposerez juste des sentinelles et des archers pour éloigner de possible attaquant.
- N’est-ce pas dangereux madame ?
- Je ne sais pas ce qui est le plus dangereux, entre laisser les troupes voir le spectacle ou pas. Exécution.


La nuit fut terrible, Mélyan ne put trouver le sommeil, les cris à l'extérieur étaient innombrables et ignobles, elle passa la nuit à son bureau et à rédiger une longue lettre mais sans avoir des destinataire.

Quand on vint frapper à la porte le lendemain elle se réveilla entièrement habillée, elle s’était endormie peu avant le jour sur son bureau et portait la marque de sa plume sur le front ainsi que de nombreuses taches d’encre.

Une fois lavée elle rejoignit le carré des officiers, le pilote était la.

- Bien, nous vous écoutons.
- Mon Commandant le camp n’est pas loin d’ici, en tout cas à vol d’oiseau, trois ou quatre criques à l’Est.
- Cela vous a pourtant prit du temps.
- J’ai du m’arrêter, la nuit était d’un sang d’encre, je ne voyait même plus si je volais. J'ai du me poser.
- Vous avez quoi ?
- Je me suis posé mon Commandant, je n’avais pas le choix, ça ou sombrer dans la mer.
- Vous n’avez pas été attaqué ? vous n’avez rien remarqué ?
- Madame je n’ai pas encore dit sur quoi, j’ai trouvé une petite ile non loin de la côte avec un assez gros bout de caillou pour me cacher du vent mais non rien.


Mélyan réfléchissait.

- Mon Commandant ? Rejoignons nous le camps ?
- Ce sont les ordres, tous les navires paré à appareiller, dans une heure tout la flotte doit être partie d’ici, direction plein Est en longeant la côte de loin.
- Ça sera fait.


Le voyage dura deux jours, le vent ne soufflait pas dans la bonne direction, Mélyan choisi le parti de ne pas prendre le risque de renvoyer l'éclaireur malgré plusieurs conseils des Nains qui prétendaient pouvoir récolter des informations sur l’état du camps.

Il apparut cependant sur la côte, les navires s’étaient approchés une fois qu’ils avaient doublé l’ilot sur lequel le pilote avait trouvé refuge.
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MessageSujet: Re: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeLun 4 Aoû - 19:11

La côte s’était adoucie et depuis le début de la journée ils longeaient un rivage bas, parsemé de plages de cailloux ou de roche, derrière c’était une plaine mais on apercevait des arbres la ou le vent salé ne s'abattait plus.
L’ancien camps était lui même légèrement en hauteur, au bord de la rive la ou se jetait une mince rivière, tout au fond d’une crique.
Une position très difficile à défendre en elle même car ouverte sur tous les fronts, sauf du côté de la plage. La partie difficile concernait l’accostage, l’approche était rendu impossible par les nombreuses épaves qui restaient encore, coulés devant le rivage.

- Mon Commandant ?
- Oui ?
- Qu’en pensez vous ?
- Je comprend mieux pourquoi ils sont venus ici, l’eau douce est rare. Cependant tout cela me dit rien du tout.
- Que ferons nous ?
- L'ennemi n’a pas caché sa présence sur la côte, nous laisserons donc la nuit venir pour vérifier si il montre les même intentions ici.
- Nous devons nous attendre à un piège, que cela changera t’il à part vous rassurer ?
- Peu importe le loup mais il vaut mieux connaître la taille de sa gueule avant de se jeter dedans, pour tailler un pieu assez long pour la maintenir ouverte.
- Très original.
- Vous avez vos ordres, tous les Hommes qui n’ont rien à faire sur le pont resteront au repos dans les navires.
- A vos ordres madame.


La nuit fut courte, Mélyan décida de la passer éveillée sur le pont avec les sentinelles. Rien ne ce passa cette nuit la.

Une fois le jour elle descendit prendre quelques heures de sommeil et émergea peu avant midi.

- Allez me chercher le Capitaine Taénia.
- Bien madame.


Un instant plus part.

- Mon Commandant.
- Préparez vos Hommes, faites mettre trois chaloupes à la mer, vous éviter les ennuis prévoyez un contingent de chaque représentant, nous descendons à terre, et vous venez avec nous.
- Nous ? Madame, vous ne pouvez pas prendre un tel risque.
- Et c’est pourtant ce que je vais faire. Exécution.


Peu après manger les trois chaloupes furent prêtes et les troupes choisies pour prendre pied sur la terre de Norfendre embarqué.

- Capitaine, vos ordres sont simples, nous avons avec nous un certain nombres d’archers avec des fléchés que nous tacherons d’enflammer, si nous les tirons dans votre direction, c’est que tout est perdu.

Le gros bonhomme dégluti.

- Bien madame.

Elle monta la dernière dans la chaloupe et les avirons commencèrent à battre l’eau en direction de la plage.

La mer était calme, l’accostage ce fit sans heurt, les troupes se déployèrent à toute vitesse sur la plage, formant un rempart circulaire autour des trois chaloupes. Tout le monde attendit en silence pendant un instant et sans bruit Mélyan esquissa un signe en direction des chefs de section, la troupe bougea, déplaçant le mur vers le sommet de la plage, pour rejoindre une position légèrement en hauteur et observer le terrain.

Le camp ou ce qu’il en restait était en ruine, il ne restait pas un bâtiment debout, à peine un pan de mur, la seule chose qui avait tenue était une tour, tournée vers la mer, légèrement en retrait du camp.

Mélyan resta très pensive pendant un long moment alors que tout le monde écoutait ou observait les alentours. La terre était recouverte d’une sorte de lichen vert qui rendait très facilement identifiable les points ou elle aurait pu être retournée récemment mais ce n’était pas le cas. Pour finir elle appela Taénia à ses côtés.

- Pouvez vous les sentir ?
- Oui, leur traces vont et viennent mais je sens qu’ils ne sont pas restés ici, si il y en a enterré je ne pourrait pas le savoir sans m’approcher. Ils peuvent se cacher très profondément sous la terre.
- Keltar, Denos.
- Oui ? Répondirent de concert le Nain et le Gnome.
- Qu’en pensez vous ? Pouvons nous renforcer rapidement cette position.
- Madame il y a sur notre droite, devant nous et allant en demi cercle jusqu’à la rivière la trace très nette d’un mur. Si mur il y avait c’est avec des pierres qu’il a été batti et donc il y a une mine par ici, à partir de la tout est possible, tout est fonction de l’épaisseur que vous voulez.
- Cix mètre de large, dix de haut, renforcé du côté de la rivière.
- Deux mois de travail sans être interrompu.
- Autant que ça ?
- Nous avons amené avec nous beaucoup plus de soldats que de maçons. Et je tiens à rappeler à madame que nous devons juste tenir la position le temps que le gros de la force de construction arrive.
- Combien de temps ?
- Plus nous serons rapide à nous installer à terre plus nous pourrons renvoyer les navires rapidement et obtenir des renforts rapidement.
- Combien de temps avant la nuit ?
- Quatre heure environ.


Elle resta un moment songeuse.

- Keltar, faites débarquer toutes les troupes, commencez par nettoyer tout le camps, par ratisser tous les environs, les soldats devront fouiller la terre avec leur épée sur tout le périmètre et cela avec un intervalle de deux pas, prévoyez de noter précisément ou les fouilles s’arrêterons, tout le monde devra avoir ré-embarqué une heure avant la nuit, personne ne restera à terre, faites l’appel à la descente et à la montée. Que tout le monde reste extrêmement vigilant, une des premières taches consistera également à vérifier la solidité de la tour pour voir si nous pouvons nous en servir et à faire monter à son sommet du bois, de la poix et de quoi allumer un feu.
- Autre chose ?
- Une section surveillera les bois. Aller mettons nous au travail. Taénia.
- Oui madame.
- Vous dirigerez la section qui fouillera le camps et le sol, au moindre signe suspect faite suspendre toutes les opérations, repli stratégique sur la plage et branle bas de combat. Que vos paladins restent à l’affut du moindre signe.
- Bien Commandant.
- Valren ?
- Oui madame.
- Postez quelqu’un de vos archers sur la plage près d’un feu, qu’ils soient près à tirer, le feu ne doit pas s’éteindre, les fléches devront être enflammées et maintenues dans cette état. Les autres participerons au nettoyage.
- Denos à nous.
- Madame ?
- Avec vos mages vous allez me répertorier tout ce qui est récupérable et le poser dans un coin, vous ne devriez pas avoir trop de mal à faire léviter les plus gros morceau, cela aidera aussi les autres pour leur fouille.
- A vos ordres.
- Et concernant le matériel ?
- On ne décharge rien tant que le camp ne sera pas entièrement nettoyé et sécurisé. Aller au travail, la journée est encore longue. Section avec moi, on va aller voir tout ça de près.


Le groupe de soldat entoura Mélyan qui commença à marcher à grand pas vers le camps.
C’était un amas de ruine, il était difficile de croire que cela faisait moins de qautre ans qu’il avait été abandonné, on aurait pu croire qu’il c’était passé un siècle. La place centrale était facile à trouver, une statue informe était encore dressée, abritée du vent par un pan de mur presque intact de qui avait sans doute été une caserne. Le camps avait été bâti sur le modèle de nombreux autres, schéma implacable de la machine de guerre Humaine, Mélyan trouva sans peine les fondations ce qui avait été les écuries et l'hôtel qui hébergeait les officiers et sans doute l’ancien prince lui même.
Il n’en restait rien si ce n’était les fondations qui dessinait le contour du bâtiment et le rendait identifiable.
Mélyan se risqua à entrer dans la ruine et fouilla sous les pierres, les poutres de bois à la recherche de n’importe quoi, elle chercha pour finir l’entrée de la cave, qu’elle ne trouva pas.
Autour d’elle tout le monda s’affairait déjà et les soldats arrivaient les uns après les autres, ravis de faire un peu d’exercice mais surtout de retrouver la terre ferme. Mélyan envoya les soldats qui l’accompagnait travailler avec les autres et s’assit sur un morceau de mur pour réfléchir.
Elle piqua le sol plusieurs fois avec son épée et retourna la terre sur quelques centimètres, elle cria.

- Faite moi appeler le capitaine Taénia, immédiatement !

La draenei arriva rapidement, dans son armure parfaitement ajusté la Femelle était impressionnante, elle était de deux têtes plus grande que Mélyan, elle semblait plus frêle mais la force de son esprit était sans pareil.

- De ce que je vois ça ne pourrait être qu’un tapis de lynchen qui pousse vite, la terre est fraichement remuée dessous, sont t’ils ici ?
- Oui et partout, il y en a partout, sous vous, sous moi, sauf sous la tour et sur tous les cailloux ou ils ne peuvent pas s’enterrer.
- Cependant notre petit ménage ne les dérange pas.
- Non, le roi liche est peut être trop loin pour que l’information de notre présence lui soit parvenu. Et ce ne sont que des marionnettes, ils nous entendent surement mais ne ferons rien sans ordres.
- Pensez vous qu’on puisse les déterrer et les bruler tous avant des les avoir sur le dos ?
- Une partie oui, tous certainement pas.
- Sauf en étant malin, nous avons amené avec nous une bonne quantité de poix non ?
- Oui.
- Amenez moi Denos.
- Tout de suite.


Un instant après, le Gnome fut devant son commandant et mis au courant de la nouvelle.

- Attendez attendez, vous voulez les faire bruler tous mais comment ?
- Écoutez moi, faite faire des tas avec le bois récupéré, il est inutilisable non ?
- Entièrement inutilisable oui.
- Alors faites ça à intervalle régulier, puis faites les enduire de poix, nous allons donner un coup de pouce au nettoyage. Mais pour le moment pas un mot sur les raisons.


Malgré le brouahaha ambiant, les chants des soldats durant le labeur pas un mort ne se dévoila cette journée la et comme presque rien ne pouvait être récupéré, tout fut finit alors que la nuit approchait.

Alors que toutes les forces étaient regroupées sur le rivage et commençaient à embarquées, Mélyan se tourna une dernière fois vers le piège qu’ils avaient tendu.

- Et maintenant il s’agit de réveiller tout ça.
- Comment faire.
- Vous voulez que je vous montre ?


Mélyan chercha un morceau de terre particulièrement meuble et la trancha de nombreux coups d’épée.

- J’ai touché quelque chose, voyons un peu.

Elle plongea la main dans la terre, enfonça même son bras dans le sol jusqu’à l‘épaule et quand elle remonta elle tirait un cadavre du sol.
Le corps était en total décomposition, il ne restait rien de l’Homme qu’il avait été, les os tenaient accrochés les uns aux autres par des tendons noir comme la nuit
Elle tenait le cadavre devant elle par le crane , les pieds ne touchaient pas le sol. Elle le posa délicatement et il resta debout.
Elle recula de plusieurs pas, la dernière chaloupe l’attendait.

- Cri mon amis cri, appel nous tes petit amis.

Un grouillement terrible surgit de la terre tout autour d’eux.

Mélyan parti en courant vers la barque la poussa et les marins ramèrent avec frénésie. Ils quittèrent rapidement le rivage.

Les barques embarquant les archers Elfes étaient restés en retrait. Mélyan hurla.

- Attendez de les voir, attendez qu’il en est le plus possible et mettez moi le feu à tout ça !

Une trainé de poix courrait jusqu’à la plage, en l’enflammant le feu remontrait jusqu’au camps ou il se propagerait à tous les tas de bois.

Bientôt le rivage et le camp grouillèrent de mort vivant, de près ils étaient plus ignoble que de loin, tous n’en n’était pas au stade de décomposition, des membres décharnés bougeait seul sur la plage, au milieu des cadavres ambulant.

- Feu ! Feu ! Il y en a bien assez !

Les archers tirèrent tous une flèche enflammée en direction de la cible couverte de poix qu’ils avaient laissés derrière eux.
L’explosion fut terrible, car ils avaient également chargé la cible de poudre. La trainé de feu se propagea à toute vitesse, les flammes commencèrent à monter dans le ciel, tout ne fut bientôt qu’un immense brasier.
Le vent changea heureusement de direction, soufflant du large il charriait donc à l'intérieur des terres l’odeur nauséabonde.

- Allez, ramez donc, rentrons nous reposer.

La nuit fut assez calme, le feu perdura jusqu’au petit matin ou il brulait encore sur certains bâtiments.
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MessageSujet: Re: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeLun 4 Aoû - 19:24

En accostant Mélyan vit le résultat de son idée, la plage et tout les environs était jonché de corps. L’odeur était insoutenable, elle avait couvert son visage par un mouchoir.

- Entassez les et loin du camps !

Ce travail fut le plus pénible qu’ils aient eu à faire et les soldats rechignèrent mais en mettant tout le monde au travail, ce fut finit avant la midi.

- Denos, trouvez un moyen de faire en sorte que tout ces cadavres disparaissent, Taénia, faites le tour du camp et détruisez tout ce qui reste.

Le soir ils furent soulagés d’apprendre qu’il n’y avait plus un mort vivant à la ronde.

- Nous sommes allé jusqu’au bois au Nord et aussi loin que nous avons pu le long de la côte à l’Ouest et à l’Est, nous n’avons rien senti, ils étaient tous concentrés ici, pour ce que nous en savons.
- A quoi devons nous nous attendre à partir de maintenant ?
- Tout et n’importe quoi, les expériences du roi liche sont innombrables et maintenant non seulement l’effet de surprise est vanné mais il sais que nous avons évité ce piège avec succès.
- Je sais mais nous avons une mission, demain le débarquement commence, nous dormirons à terre.


La journée fut longue, non seulement il fallut faire place mais Mélyan exigea que fut construit un véritable camps retranché, une fosse fut creusée et de nombreux arbres abattu de manière à faire un mur d’enceinte. Après seulement commença le déchargement des marchandises contenu dans les deux navires cargos.
Les soldats furent pourtant satisfait de dormir sous la tente et la première nuit fut sans nuage ni nouvelle du fléau.

- Première phase terminée mon Commandant.
- Bon, renvoyez les cargos, voici mon premier rapport à remettre en main propre à Bolvar.
- Les capitaines des transports exigent également de rentrer.
- Et comment ferons nous en cas d’attaque ?
- Apparemment se sont leurs ordres madame.


Rien nu put dissuader les capitaines des navires de rester mais ils firent la promesse de revenir avec des renforts.

- Que faisons nous ?
- Ce qu’on nous a ordonné de faire, tenir coute que coute.


La première semaine se déroula sans heurt, la solidification du camps se poursuivit à l’aide de pièges et de nombreux dispositifs aux alentours pour repousser des assaillants. Pendant ce temps les fondations des murs et ancienne battisse avait été nettoyée, tout était près pour la reconstruction. Ce fut l’occasion pour une nouvelle réunion.

- Nous voici donc pas trop mal, dans un camp que j’estime satisfaisant avec un minimum de défense pour contenir une attaque. Notre prochaine priorité est de rebâtir les remparts de pierre de l’ancien camps, ce sera notre seule chance de contenir un siège en règle dans le cas ou l’ennemi venait à utiliser des armes de siège ou pire encore.
- Mon Commandant, nous avons exploré les environs et trouvé la mine exploitée par nos prédécesseurs, nous estimons que le filon est encore riche et assez facile à travailler, l’extraction peut commencer dès demain.
- Excellent, que donne l’exploration des forêts ? Avons nous de quoi renouveler nos provisions ?
- Oui, nous avons trouvés du gibier, pas trop contaminés par la souillure du fléau et de nombreux fruits et plantes sauvages parfaitement comestible. De plus nous pouvons boire à nouveau l’eau de la rivière.
- Pour finir tout cela aurait pu être bien pire.
- Ne parlez pas trop vite Commandant, ce n’est que le calme avant la tempête.


Un nuage noir pointait au nord, le vent se faisait froid, Mélyan fixait ce nuage, il serait sur eux le lendemain. Elle ne savait dire pourquoi mais la tempête arrivait.

Il se mit à pleuvoir dès le lendemain matin, une pluie glaciale et piquante qui engourdissait les muscles. Bientôt toute activité toute cesser, la terre devint boueuse et glissante, le risque de glisser était trop important.
Le nuage au dessus de leur tête ce fit de plus en plus menaçant, une sentinelle cria.

- Alerte, alerte !

Mélyan courra en direction de la tour et monta les marches deux par deux ,arrivant en haut elle regarda dans le ciel la ou pointait la sentinelle. Elle vit une myriade de points noirs et minuscule.

- Aux armes, tout le monde debout !!

La sentinelle frappa une cloche, Mélyan se surprit elle même à prier que la Lumière leur vienne en aide.

Il fit bientôt nuit en pleine journée, tout le monde était nerveux, le vend du nord avait forcit et leur ramenait une puanteur immonde, le nombre des créatures volante que l’on voyait dans le ciel augmentait, Mélyan monta sur les remparts à côté des défenseurs et cria pour interpeler ses troupes.

- Voyez soldat ! Ceci est notre premier défi ! Nous ferons ce pourquoi nous sommes venus, nous tiendrons ! Sans doute que nombre d’entre nous ne verrons pas de nouveau jour mais n’ayez pas peur ! C’est la peur qui les nourrit, c’est la peur qui leur donne leur force. Si vous n’avez pas peur nous les repousserons, nous sommes près ! Qu’ils viennent à nous ces cadavres ambulants, ces morts qui marche, moi je les attend. Tranchez leur la tête, mettez le feu à leur corps, soyez sans piété car tant qu’ils bougerons ils n’en n’auront aucune pour nous !

Elle reprit son souffle et observa la réactions des soldats, même si certains avaient peur elle voyait dans leur visage à tous qu’ils l’affronteraient jusqu’à la mort.

- Pour la victoire ! Pour l’alliance !

Elle leva son épée dans le ciel et tous les soldats hurlèrent également ses mots.

Elle retourna alors vers les bois d'où une nuée de morts vivants étaient sortis, les cadavres étaient innombrables mais aucun ne semblait plus solide que ceux qu’ils avaient déjà détruit. La ou les choses allaient se compliquer c’est que les créatures volantes commencèrent une série d’attaque en piqué.

Tous les archers tentèrent de riposter, la vitesse des créatures leur permettaient d’éviter les flèches mais heureusement pas les boules de feux que les mages se mirent à tirer en concert, les premiers assauts aérien furent facilement contenu.

Sur terre les choses prenaient une tournure peut enviable, le Fléau envoyait ses créatures les plus faibles se jeter sur les pièges tendu devant eux, sacrifiant sans compter un grand nombre de zombie alors que le gros des forces attendait patiencement que le terrain soit dégagé.

- Ne faites aucun effort pour les repousser, ils ne font que désamorcer nos pièges, gardez vos forces !

Le manège dura plus de deux heures, les morts qui se jetaient sur les pièges ne se donnaient même pas la peine d’attaque la barricade, ils formèrent finalement un véritable tapis devant les murs.

Un son de trompette retenti dans les bois, le véritable assaut commençait.

- Rappelez vous ce jour de gloire ! Il est l’heure !

La marée qui se jeta sur les murs du fort était essentiellement composée de cadavres humanoïdes, de part et autres des assemblage plus complexe, qui n’avait jamais été vivant se glissait, ces goules comme on les appelait formait le véritable danger.

Les frêles murs tinrent bon lors du choc, les archers s'abattirent un grand nombre de goules avant qu’elles ne touche le mur, tentant de mettre le feu au plus grand nombre possible d’ennemi au passage. Même si le feu prenait le nombre d’ennemi ne cessait jamais de croire.

- Ils sont en train de s’empiler ! Ils ne tentent pas de détruire le mur ! Ils forment une rampe pour les suivants !

La technique apparaissait appartement de façon de plus en plus évidente que des nuées de cadavre venait sans cesse, sans chercher le combat, juste pour augmenter la hauteur du tapis.

- Nous allons être débordé de tous les fronts en même temps, nous ne tiendrons jamais !
- Vous tiendrez !


Mélyan avait distinguée dans les bois la chose qui commandait les morts, une liche planait en retrait, elle l’avait compris dès qu’elle l’avait vu, aucun des morts qui s’agglutinait devant eux n’avait de volonté propre, en tuant la liche, l’assaut cesserait.
C’est le moment que choisi une nuée de créature volante pour effectuer une attaque de masse. Ce fut le début de la bataille rangée, les premiers mots passaient aussi les murs.

Tout fut bientôt confus, les sorts partaient dans tous les sens, les paladins brulaient les morts les uns après les autres alors que les soldats tentaient courageusement de les maintenir en dehors, les archers s’étaient détournés de l’attaque, voyant le risque de blesser autant de soldat que de mort pour tenter de contenir l’attaque aérienne. Ils concentraient leurs tirs sur une créature plus massive qui volait au dessus des autres mais la nuée faisait un rempart vivant et aucune flèche ne put le toucher.
Mélyan s’était joint aux soldats qui tentaient de repousser les assaillants du côté Nord, face à la forêt. Elle trancha plusieurs membres, la faiblesse physique de leur adversaire était évidente, pour le moment tout Tout le monde était encore frais, ils pouvaient sans doute tenir mais combien de temps.
De leur côté, les prêtres et les druides faisaient fuser les sorts de soin à toute vitesse, l'énergie magique allait d'un soldat à l'autre guérir le plus grand nombre possible de blessures.
Quand la dernière couche de mort atteignit le haut du mur de nouvelles créatures firent leur apparition, cinq abomination chargèrent, courant sur la rampe de cadavre, elles réussirent sans peine à sauter à l'intérieur du camp, renversant au passage les soldats sur leur trajectoire. Les abominations étaient d’immense tas de chair et d’os qui frappait sans réfléchir tout ce qui passait à portée. Ce furent les redresseurs de tord Draenei qui les chargèrent les premiers, ces combattants d’élite les immobilisèrent facilement, la grosseur de la créature la rendait très maladroite et très peu mobile. En retrait cinq paladins incantèrent pour chacune un sort d’Exorcisme, la Lumière jaillit de leur mains en même temps pour toucher les cinq créatures qui se mirent à bruler en hurlant de la plus abjecte des manières.
Même si les abomination étaient vaincues tout restait à faire, on comptait les premiers blessés et par les brèches de nombreux morts étaient passés.

- Toute la puissance de feu du côté nord à mon signal, Taénia avec moi, nous faisons une sortie !

Le temps de détruire les derniers morts qui étaient rentrés les mages convergèrent tant bien que mal vers la porte Nord, tout en continuant inlassablement d’abattre des créatures volante.

- A trois, faites mois tous en même temps une boule droit devant vous sans cibler, il faut repousser un maximum de morts pour nous permettre de courir sur eux !

Les morts ne faiblissaient pas mais ils ne progressaient pas non plus pour le moment.

- Attention ! Un !

Mélyan donna un coup d’épée à un assaillant puis recula, elle banda tous ses muscles, ses yeux s’injectèrent de sang.

- Deux !

Toujours crispé, la taille des muscles de Mélyan doubla presque, des éclairs de tonnère commencèrent à fuser, son épée vibra à l’unisson, de blanche la lame devint mauve.

- Trois !

Tous les mages se retournèrent en même temps pour lancer une boule de feu droit devant eux, ce fut comme un mur qui avançait à toute allure, les soldats se couchèrent pour le laisser passer, le haut du mur fut rasé, toutes les créatures furent balayées et volèrent sur plusieurs dizaines de mêtres.
Mélyan fit un saut d’un hauteur prodigieuse, attérit vingt mètre en avant en abattant tout autour d’elle une salve d'énergie qui pulvérisa tous les ennemi, elle commença à avancer en tranchant tout ce qui pouvait ce trouver sur son passage et marcha vers les bois.
Téania sauta par le mur derrière elle et la suivit en semant elle aussi la désolation, elle laissait des sorts de lumière pure sur tous les morts que Mélyan oubliait ou laissait démembré mais pas détruit, elle lança également plusieurs sorts de soin sur elle quand elle fut blessée bien que la guerrière semblait emportée dans une folie meurtrière et que rien ne semblait l’arrêter.

La liche compris vite qu’elle était la cible et tous les morts alentours changèrent de cible. Mélyan tenta d'accélérer le rythme mais la liche envoyait toutes ses goules la ralentir. Alors qu’elle s'apprêtait à fuir, la liche fut soudain emprisonnée dans une grande cage de lumière, l’emprise des morts vivants, très connu pour être par les talents des prêtres. Mais aucun n’était à portée, Mélyan ne se posa pas la question, effectua un autre de ses immenses sauts pour atterrir devant elle. Elle n’ignorait pas comment on détruisait une liche, elle brisa le sort avec son épée, plongea son épée dans le corps de la liche puis attrapa de sa main gauche le cadavre, elle fouilla à l'intérieur alors que la créature se débattait en envoyait des sorts à tord et à travers pour la repousser, finalement Mélyan trouva ce qu’elle cherchait, l’empoigna de toutes ses forces et se laissa emporter par une boule de glace qui la frappa en plein torse.

En se relevant elle avait le souffle coupé mais avec ce qu’elle désirait dans la main, elle posa au sol le phylactère et le fendit d’un grand coup d’épée.

La liche se tordit de douleur, hurla, tenit de lancer un dernier sort dévastateur mais Téania qui avait suivit finit de la consumer, elle ne fut bientôt que poussière.

Mélyan s’assit et se retourna pour voir l’effet obtenu, les morts erraient sans but de ça et la, les créatures volante c’était replié tout en protégeant leur maitre des archers qui continuaient à tenter de l’abattre. Les Nains firent une sortie et repoussèrent le reste des morts. Le combat avait durée toute la journée et la nuit, le soleil se leva enfin.
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MessageSujet: Re: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeVen 22 Aoû - 22:20

- Combien de morts et de blessés ? Mélyan n’avait pas été sérieusement touchée, elle n’avait que des contusions.
- Huit morts, cinquante blessés, certain grave. Le capitaine Nain avait du sang partout sur lui. Mais ce n’était pas le sien.
- Avons avez réussis à tirer tous ceux qui sont tombés des griffes de la mort ?
- Aucun esprit ne s’est perdu c’est en cours, nous avons espoir de ramener tout le monde.

- Il y a plus grave madame. Le capitaine des Elfes semblait soucieuse.
- Ah ?
- Oui, nous devons déblayer tout ça et vite, ce n’est qu’un sursit que nous avons gagné. Qu’allons nous faire de tous ces cadavres ? Nous en avons tués des milliers, sans compter ceux qui sont en dessous et qui sont toujours dangereux.
- Jetez tout ça à la mer, ne prenez aucun risque, tranchez toutes les têtes.


Le lendemain le travail fut terminé mais l’odeur était toujours insoutenable, les soldats avaient beau asperger le sol ils ne pouvaient pas le laver, la pourriture c’était trop profondément incrustée.

- Et maintenant ? La fatigue se lisait sur le visage du Capitaine des Elfes.
- Ils reviendrons et avec des créatures pires encore, il nous faut ce mur.
- Qu’est ce que ça changera ? Vous avez vu par vous même, ils se moquent totalement de leur perte et même de démolir. Ils s’empilent et tuent.
- Peu importe, notre mission est de construire un fort avec un mur, alors nous allons faire un mur, plus un mot et exécution.
- Taénia ?
- Oui mon commandant.
- Avez vous trouvé quelque chose ?
- Non, aucune trace de la personne qui nous a aidé en faisant ce sort d’entrave, elle est introuvable. Par contre je dois ajouter que sans avoir à faire à une liche de haut rang c’était une liche tout de même et la plus part sont insensibles par nature à ce genre de magie, son lanceur est donc particulièrement puissant.


Mélyan resta songeuse toute la journée, elle se surprit à se promener seule sur la plage sans véritable but jusqu’à sortir totalement du champs de vision du camp.

La plage de galet à ce endroit la était coupée par une petite falaise qui se lançait loin dans l’eau mais un détail sauta aux yeux de Mélyan, le long de la paroi il y avait une grotte. L’entrée était à peine plus grande qu’elle, les traits sur la pierre montrait que l’eau pouvait monter au plafond avec la marée, c’était la marée basse en ce moment la mais quand la mer était haute cette grotte était invisible. Le boyau n’était pas large mais étonnement profond, il courrait sur une vingtaine de mètre tout en montant légèrement, si bien qu’elle arriva à un endroit qui restait sec, la ou s’arrêtait la marée.
Le couloir montait encore sur un mètre ou deux puis s’ouvrait sur une caverne ou le soleil entrait par le haut.
Il y avait des herbes et même des arbres qui poussait en hauteur si bien que ce trou devait être invisible lui aussi du dessus.
Dans la petite caverne ou ruisselait un peu d’eau il y avait une série de tombe. Pas très ancienne, toute marqué du signe de l’Alliance.
Elle s’agenouilla et essaya de lire les inscriptions mais elle ne pu y parvenir, la pluie avait déjà effacé les faibles inscriptions gravées à la va vite. Elle pu identifier une lettre sur une tombe, un L et se mit à pleurer car dans son cœur elle le savait, elle avait trouvée ce qu’elle était venue chercher.
Elle resta une heure seule avant que la Capitaine des Elfes, suivant le même chemin la trouve.

- Commandant ?
- C’est le cimetière de nos prédécesseurs, enfin pour les rares membres dont ils aient pris le temps de cacher les corps.
- Vous avez pleurée madame.
- Ici gît ma mère.


Mélyan grimpa à la paroi pour arracher une petite fleur blanche et la posa à même la terre devant la tombe.
L’Elfe la regarda tristement mais ne dit rien, ne sachant que dire. Mais le bruit du ressac se reprocha, elle brisa le silence.

- Ne restons pas la, la marée monte l’accès nous sera bientôt interdit, venez.

Ce fut encore un soir de bataille ce soir la, accompagné de nouveauté, le Fléau envoyait des serviteurs de rang supérieur, les démons des cryptes et plusieurs Nécromanciens qui relevèrent tous les cadavres qu’ils n’avaient pas pu brûler.
Ce fut une nuit de bataille, les démons lançaient un poison mortel et à très longue portée mais leur champs de vision était limité et il était très facile de les désorienter complément en projetant des bombes éclairantes sur leur visage. Leurs innombrables yeux étaient alors inutiles et ils couraient en tout sens sans plus se soucier du combat. Les nécromanciens eux étaient des êtres frêles, encore plus que les squelettes qu’ils invoquaient et derrière lesquels ils se cachaient, les Nains firent une sortie d’une violence inouïe, coupant toute idée de retraire ou de fuite, en quelque instant ils étaient défaits.

Le lendemain ce fut le tour des gargouilles d’attaquer, elles étaient comme lors du premier combat innombrable mais il suffisait de harceler sans cesse l’immense créature volante qui les accompagnait pour que la plus part soit bien trop occupé à se sacrifier pour attaquer.

Un jour plus part ce fut le retour des abominations, des dizaines d’abomination. Ce soir la fut également marqué par le retour de l’apparition mystérieuse qui les avait déjà aidé le premier soir et de façon plus discrète les précédents. Ce soir la des colonnes de flammes sacrées tombèrent du ciel, presque tous les adversaire furent touchés, il ne resta au défenseur qu’à les percer de lance pour mettre les golems à terre et les achever.

Nuit après nuit, le défilé dura de façon continuel durant un mois entier. Tous les cadavres étaient jetés à l’eau de lendemain, tout le monde prenait du repos et l’après midi était consacré à la construction du mur qui prenait lentement forme.

La grogne qui avait soufflé chez les soldats un moment c’était totalement tue, Mélyan avait prouvée sa valeur elle même aux côtés de ses troupes des centaines de fois, tout le monde vouait à présent un respect immense à la guerrière.

Un autre élément cependant venait assombrir le tableau, ils n’avaient toujours aucune nouvelle des renforts promis.

- Cela fait deux mois maintenant et rien.
- Je sais bien mais que pouvons nous faire ? Les mages ont tentés de contacter Azéroth par magie mais ils n’arrivent pas à établir de contact.
Mélyan tournait en rond, ses quatre capitaines assit à une table devant elle dans sa tente.
- Pensez vous que l’ennemi va tenter de nous avoir par l’usure ?
- Ils ont déjà tentés de nous épuiser en nous attaquant sans relâche nuit après nuit pourtant nous sommes encore la mais oui c’est inévitablement ce qu’il va se passer.


Mélyan laissa ses officiers discuter un moment entre eux sans écouter, elle ne savait pas pourquoi, elle avait envie de passer un moment seule dans la grotte sur la plage. Cependant elle hésitait, de peur que l’idée lui ai été inspiré par l’ennemi pour lui tendre un piège.

- Assez !

Elle interrompit le débat.

- Nous sommes dans une situation stable ne cédons pas à la panique, il ne faut pas que les troupes panique, les nuits deviennent de plus en plus longue, oui le roi liche espère nous faire lâcher prise, il faut finir le mur de toute urgence, ou en sont les travaux ?
- C’est presque finit, ce n’est pas un ouvrage d’art, nous avons fait ni tour, ni machicouli, pas même de fondation pour éviter les sapeurs. Il va rester à mettre en place le chemin de ronde et les meurtrières, comme vous l’avez demandé il n’y a qu’une seule porte, qui donne sur la mer. Le capitaine des Nains supervisait la construction depuis le début.
- Bien, aussitôt que ça sera bon nous déménagerons le camp derrière les murs, nous cesserons alors les travaux de constructions, nous n’avons de toute manière plus aucun matériau. Alors nous exécuterons la deuxième partie du plan, on se barricade et on tient en attendant les renforts.
- Entendu madame.
- Autre chose, quelque chose me dit que nous ne seront pas attaqués ce soir, que tout le monde se repose.


La nuit fut calme, la première nuit de silence en deux mois, le calme fut de courte durée, la suivante les assauts reprenaient.

Deux semaines plus tard, épuisée, les troupes accueillirent avec joie la nouvelle de la fin des du mur, ce qui permettrait à tout le monde de se reposer la journée.

Les jours suivants furent un éternel recommencement, les morts venaient, mourraient et ils étaient repoussés. Le jour on pensait les plaies de la veille, certains soldats étaient déjà mort plusieurs fois, ramenés à chaque fois par la puissante magie divine des prêtres et paladins mais aussi par les forces de la nature par les druides et chamans. La journée personne n’arrivait réellement à se reposer, la nuit venait tous les jours un peu plus tôt pour rappeler aux troupes qu’il fallait combattre.
Les apparitions du fantôme se firent également plus rare et cela ce fit de nombreuses fois ressentir. Plus d’une fois le Fléau fut tout près de les déborder totalement pour remporter définitivement la partie. Ces combats furent également le théâtre d’événements tragique, en effets les morts préféraient à présent happer les soldats avec eux dans leur chute, ou ils étaient déchiquetés et relevés en morts vivants. Une trentaine de soldat subit ce sort en trois jours et il n’y avait alors aucune chance de sauver leurs âmes.

Un matin, juste après une nuit à peine moins rude que la précédente un soldat trouva un mort qui ne l’était plus.

- Mon commandant ?
- Oui ?
- Je crois que vous devriez venir voir ça.
- Quoi donc ?
- Venez.


C’était un vestige d’Homme, tout indiquait chez lui qu’il était mort mais il n’était pas comme les autres, il se tenait droit, presque fier, sa peau était noir mais intact, ses cheveux étaient blanc et coiffé, il avait également un regard vif, celui de quelqu’un dont ne plus plus vivant.

- Qu’est-ce que c’est ?
- Madame, il prétend qu’il n’est pas avez eux.
- Parce qu'il parle ? Laissez nous, tous, vous pouvez laisser des archers en haut des murs.


Mélyan tourna autour de l’individu plusieurs fois qui la regarda faire, avant de enfin se décider à prendre la parole, la voix était lointaine, comme si il était épuisé.

- Vous avez peur ? Je ne suis pas une créature du Fléau. Je ne le suis plus en tout cas.
- Qui est tu alors ?
- Mon nom n’a aucun importance.
- Si tu est ce que tu prétend être alors si.
- Bien, je m’appelais Tiram.
- Un nom peu commun pour un Humain.
- Je suis un Orc, j’étais, maintenant je suis un chevalier de la mort.
- Voyez vous cela.
- M’écouterez vous si je raconte mon histoire.
- Allons nous asseoir, oui j’écouterais.
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MessageSujet: Re: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeVen 22 Aoû - 22:20

Mélyan indiqua une tente ouverte avec une table, elle prit deux chaises et en offrit une à son interlocuteur.

- Je suis Mélyan, commandant des forces ici présente, faite un seul geste brusque et vous brûlerez alors dans des feux pire que l’enfer.
- Cela ne peut pas être pire que ce que j’ai déjà vécu. Je suis Tiram du clan Sombrecrète, je suis né il y a des années de cela. J’ai servis pendant ma jeunesse un chaman puissant nommé Ner’zul, je ne crois pas que je doive vous rappelez son histoire. Il guetta un signe de Mélyan, qui lui demanda de poursuivre tout en s’installant en face de lui. Durant la guerre sous l’influence des démons et sur les ordres du seigneur de guerre Ner’zul créa les chevaliers de la mort. Des membres de son propre conseil, sacrifiés de la plus abjecte des manières pour prendre place dans des cadavres de soldats humains. En accomplissant ce sacrifice l’Orc devenait chevalier de la mort et acquérait un pouvoir colossale, un pouvoir absolu sur la mort, le premier d’entre eux fut le bras droit de Ner’Zul, Terion. Aucun ne fut plus puissant que lui.
- J’ai entendu parler de cela, quel est le rapport avec vous ?
- J’ai servit Ner’zul à ses débuts avant qu’il ne devienne fou de puissance et je l’ai suivis dans sa chute, j’étais totalement subjugué par le charisme du personnage, totalement prit au piège des mensonges qu’il nous racontait. J’ai participé aux activités du conseil des ombres, pour les services que j’ai rendu on m’a proposé de devenir un chevalier de la mort. J’ai alors vu ma chance de m’élever, de prendre un nouveau départ en laissant derrière moi cette vie de servitude. Ce que je ne savais pas c’est qu’une servitude pire encore m’attendait. Je ne me souviens plus du soir ou j’ai basculé mais je me souviens de la douleur. Je me suis pourtant relevé et oui mes pouvoirs étaient immenses et pendant un temps cela valut à mes yeux le sacrifice, la douleur et le fait de ne plus habiter son corps mais celui d’un autre. Mais quand la horde fut vaincu j’ai été laissé seul, comme une marionnette dont on ne bouge plus les fils. Puis il est revenu, plus puissant que jamais, son premier acte fut bien sure de compter ses fidèles et parmis ceux la comptait bien évidemment les chevaliers de la mort. Ce fut une période terrible, je n’étais même plus maître de mon corps, je n’étais pas plus qu’une goule, si je n’avais pas gardé mes pouvoirs c’est d’ailleurs sans doute ce qu’il aurait fait de moi. Je pleurais des heures entière au fond de mon âme la traîtrise de celui que j’avais élevé au rang de dieu durant une époque, je me suis mis à le haïr. Une sombre colère et une envie de vengeance naquit au fond de moi.
- Comment êtes vous arrivé la ?
- C’est la suite, j’y viens, il s’est affaiblit, nous n’avons pas su pourquoi au début, cela faisait parti de son plan sans doute, pour fusionner avec celui qu’il avait choisi pour être son champion, Arthas. Durant cette période il lâcha un à un ses pions pour garder assez de forces, les pions les plus insignifiants se sont juste endormis, les plus forts se sont libérés, j’étais parmi les derniers, il a tenté jusqu’au bout de me garder mais il ne pouvait pas à la fois se concentrer sur moi et Arthas et surtout Illidan. Il a lâché son emprise, j’étais libre.
- Libre ? Vraiment ? Comment avez vous pour empêcher qu’il vous reprenne ?
- J’ai fuis, j’ai honte mais j’ai fuis, je me suis caché, n’utilisant même plus mes pouvoirs de peur qu’il parvienne à détecter ma présence, car après sa fusion il fut plus puissant qu’il ne le fut jamais. Pour finir je me suis mêlé aux zombies, mon apparence me permit de me fondre parmis eux. Et quand la nuée se dirigea en masse vers la côte je compris qu’un nouvel évènement c’était passé, des milliers de morts étaient envoyés sans succès pour terrasser quelque chose ou quelqu’un. J’ai suivis le mouvement, puis au bon moment j’ai feint la mort de sorte à ne pas être déchiqueté ou décapité et quand tout fut finit je me suis dévoilé à vos soldats.
- Sacré histoire, pourquoi ? Pourquoi nous avoir rejoins ? Et si je décidais de vous brûler dans le doute ? Pourquoi devrais je vous croire.
- Je peux vous donner des informations, si cruciale, si précise que jamais vous ne douterez qu’elles peuvent émaner de l’un de ses serviteurs, ce n’est pas une ruse, mon seul but est de me venger, vous et votre armée êtes en train de lui tenir tête, il enrage, il est furieux, je veux vous aider.
- Je repose ma question, pourquoi vous ferais-je confiance ?
- Vous n’avez rien à prendre, je suis votre prisonnier.
- Quel intérêt pour vous ? Comprenez que je me doute quand quelqu’un qui me dit vouloir à tout prix se venger de l’esclavage d’un maître accepte de se mettre à la solde d’un autre.
- Mon esprit est libre et je contrôle mon corps, c’est une liberté immense que je savoure et vous êtes humaine, pas lui, si je tiens mes promesses peut être qu’un jour vous aurez assez confiance en moi.
- Et vos pouvoirs ?
- Ils sont bien moindre mais toujours présent, je les mets à votre service.


Mélyan regarda la créature et ressentit de la pitié pour lui, elle eu soudain une idée.

- Levez vous.

Elle jeta dans les mains du chevalier une épée. Tout le monde la regarda avec étonnement.

- Vous êtes un Orc non ? Je suis le chef ici, voici donc mon défi, je veux que tu te batte avec rage et force et que tu essaye de me battre, si tu y parvient alors tu sera libre et tu pourra même réclamer le commandement de ce camp, sinon je restais chef et tu devra me suivre, par contre tu ne sera pas mon prisonnier.
- Vous … connaissez bien nos coutumes.
- Bats toi, chevalier de la mort.


Disant cela elle prit sa propre épée et un bouclier et chargea le chevalier avec une violence telle qu’il fut projeté plusieurs mètres en arrière. Il se releva et incanta dans une langue étrange, l’épée que Mélyan lui avait prêté se couvrit de rune, il chargea à son tour mais Mélyan leva son bouclier et encaissa le choc.

Le combat était inégal, Mélyan se battait avec une maîtrise sans pareille, elle ne se fatiguait même pas, elle paraît, bloquait ou esquivait tous les coups, le chevalier déchaîna toute sa magie, le duel dura une demi heure finalement il tomba à genoux, épuisé.

- Je veux bien te croire quand tu dit que le roi liche t’a laissé tomber. Soldat, montez une tente côté sud contre la muraille à côté de la mienne, notre invité y séjournera seul, il pourra aller et venir à sa guise dans le camp mais il a interdiction d’en sortir.
- Merci.
- Ne me remercie pas trop vite et repose toi, ce n’était qu’un entraînement, ce soir tu te battra avec nous et ce sont tes propres frères que tu devra renvoyer dans le néant.


Le chevalier de la mort tint sa promesse dès le soir, l’attaque fut violente et dura toute la nuit, il fit pleuvoir des flammes noires qui faisaient des ravages, il retourna plusieurs centaines de goules contre leur maître, créant un chaos monumental. Au matin l’assaut était repoussé une fois de plus mais tout le monde savait qu’ils avaient gagnés un allier puissant pour la suite.
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MessageSujet: Re: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeVen 22 Aoû - 22:23

Mélyan réunit ses Capitaines une nouvelle fois.

- Qu’en pensez vous capitaine ? Il dit vrai ? La grande Capitaine des Elfes n’avaient jamais quitté le chevalier des yeux, les Elfes ne dorment pas, elle avait épiée tous ses gestes. Valren était nerveuse.
- Vous avez écouté son histoire, en dévoilant ses pouvoirs il a aussi dévoilé sa présence ici, soit il est avec le roi liche et il ne tarda pas à perdre le contrôle, soit il est avec nous et comme le roi Liche le sais il n’a plus le choix, il doit nous aider pour lui échapper.
- Malgré tout c’est dangereux.
- Oui, maintenez une vigilance permanente, je veux les redresseurs de tord près à lui sauter dessus à toute heure du jour ou de la nuit.
- Ne craignez vous pas aussi de vous attirer encore plus d’ennui en le gardant ici ?
- C’est un point embêtant oui, le roi liche doit tenir un peu à son pion préféré, cependant le laisser se balader dans la nature aurait été plus dangereux encore.


Cette nuit la Mélyan fit un rêve, elle revit le fantôme qui l’emmena loin du camps, à l’orée des bois ou commençait une terre qu’aucun morts ne pouvait fouler.

Elle se réveilla en sursaut. On riait dehors.

- Des navires ! Des navires ! Les renforts.

Elle sorti en toute hâte dehors et vit en effet dans la direction du large huit navires qui se dirigeait vers la crique.

- Sacré armada, déjà le temps de partir ? Le Capitaine Nain et Gnome suivait le parcours des navires au loin.
- Non je ne crois pas, nous n’avons réalisé qu’une toute partie du projet de ses majestés, voici l’aide qui nous est fournit pour finir le reste. Taénia ?
- Oui madame.
- Je ne sais pas pourquoi mais il me semble très peu sage de dévoiler la présence de notre invité pour le moment, veuillez à ce que personne ne le voit.
- Si des membres de l’état major sont la qu’allez vous faire ? Vous risquez la cour martial.
- Aussi incroyable que cela puisse paraître je suis persuadée qu’il n’y a à bord aucun représentant du haut conseil, et aucun officier de rang supérieur au votre, de plus ces navires auront comme instruction de lever le camp aussitôt vidé. Je ferais une lettre à Bolvar expliquant tout cela ainsi que mes intentions, je prétexterais qu’il est trop dangereux pour être transféré en Azéroth et que nous le gardons ici pour éprouver ses dires. Le général aura par la suite le plaisir de l’interroger sans crainte si il le souhaite.
- Pas bête, cependant je sens que vous avez d’autres plans pour lui non ?
- Nous avons besoin de lui ici, je prend seule la responsabilité de cette décision, je ne veux pas risquer qu’on nous l’embarque trop vite.


Deux bateaux seulement amenaient des troupes fraîches et les ordres étaient clair, aucun congé pour les autres, un bateau débarqua aussi des ouvriers, des maçons et des manœuvres. Les autres bateaux amenait des vivres, des armes, du matériel et de quoi construire une ville toute entière.

Mélyan réunit ses officiers pendant que le ballet du déchargement se poursuivait..

- Nous avions déjà prévu un mur d’enceinte assez grand pour tout le monde et il y a assez de tente pour tous, ce n’est pas un problème, ce qui va l’être par contre sera d’assurer la sécurité des ouvriers. Nous n’avons pas eu d’attaque en plein jour mais le jour décline vite et pour être tout à fait efficace il faudra donc s’astreindre à du travail de nuit.
- Commandant sauf votre respect, combien de temps sont censés durer les travaux ?
- Capitaine Denos au moins cinq mois au moins, ils veulent construire une église, une auberge, un port avec ses docks, une caserne, des haras, bref une ville.
- Les troupes auront du repos ?
- Dans un mois toutes les troupes qui ont débarquées avec nous seront relevées, même leurs officiers si ils en font la demande.
- Personnellement je reste.
Le Capitaine des Nains avait sauté sur ses pieds à cette annonce.

Taénia prit la parole pour la première fois de la soirée.

- Moi aussi. Dit le Gnome
- Et moi donc ! Rajouta l’Elfe.
- Je reste aussi. Dit calmement Taénia.

Ils avaient tous bondit sur l’occasion.

- Merci, aller au travail, la journée promet d’être longue.

Et elle fut longue, le déchargement des troupes et du matériel prit beaucoup de temps mais le grand camp, qui n’était à l’origine qu’un terrain vide sauf un petit coin occupé par les tentes des soldats s’était rempli de vie, tout le monde semblait avoir oublié le Fléau.

Mais le Fléau ne les avait pas oublié.

La nuit vit le théâtre d’un nouvel affrontement effrayant, les morts attaquèrent de nouveau par voie aérienne et terrestre. Même les ouvriers durent prendre les armes, en effet le Fléau déploya une nouvelle créature.
Un ver monstrueux et répugnants sorti de terre en plein milieu du camp, alors que tous les défenseurs étaient sur les créneaux.

Des dizaines d’Hommes furent tout simplement avalés.

- Keltar ! Je vais faire diversion ! Tranchez lui le cou !

Mélyan hurla en direction du Nain, prit son bouclier et sauta en direction du ver, elle le chargea de plein fouet, il oublia toutes ses cibles pour se pointer sur elle. Malgré sa taille le ver était incroyablement rapide, Mélyan bloqua plusieurs coups violent. Le serpent tenta plusieurs fois de lui cracher dessus, elle fut touchée au bras par un liquide visqueux et acide qui lui arracha un hurlement de douleur. Mais elle tint bon, le capitaine Nain était resté sur les remparts jusqu’à ce que Mélyan positionne le ver devant lui en lui présentant son dos.
Le Nain prit sa hache à deux mains et sauta, emporté par son élan et sa force il trancha le ver en deux d’un seul coup.

La tête tomba au sol ou elle continua à bouger un moment.

- Joli coup.

Le Nain était particulièrement fier et affichait un sourire satisfait.

- Allez ! Découpez moi ça, ils doivent encore être vivant la dedans !

Mélyan n’osa pas regarder son bras mais elle sentait une grande douleur, comme si une partie avait disparu.

Elle tituba et finit par s’asseoir, prise de vertige. Elle tomba ensuite sur le sol, inconsciente.

Elle fit un rêve, le fantôme venait la voir, la guidait loin à l’intérieur des terres, vers l’endroit ou il habitait. En route le fantôme s’occupa de sa plaie, l’acide lui avait rongé le bras jusqu’à l’os mais la chair et la peau se comblait petit à petit. Au bout d’un interminable voyage le fantôme la conduisit au sommet d’une petite colline d'où on pouvait voir une immense île qui flottait à plusieurs mètre du sol. Mélyan eu le souffle coupé en reconnaissant la ville qui flottait dans le ciel. Dalaran …
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Mélyan
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MessageSujet: Re: L'expédiction Norfendre   L'expédiction Norfendre Icon_minitimeVen 22 Aoû - 22:27

Elle se leva le lendemain très tôt, aussi fatiguée que si elle n’avait pas dormi, elle porta immédiatement la main à son bras, elle n’avait plus rien, plus mal, pas même une cicatrice. L’Elfe était assise à côté du lit et la regardait fixement

- Vous êtes sure que vous êtes guerrière ?
- Pourquoi ça ?


Le capitaine Elfe montra le tas de bandage qu’on avait posé sur la table devant le lit mais aucun n’avait servit.

- Ne croyez pas que cette guérison soit de notre fait, nous avons mis hier un bandage mais il y avait tellement de blessé, votre plaie s’est ensuite guérie toute seule.
- Pas toute seule non.
- Comment ça ?
- Notre ange gardien est encore la.


L’Elfe resta un moment songeuse.

- Vous voulez à manger ?
- Oui, je suis affamée.


Elle parti un moment et revint avec une grosse assiette de charcuterie que Mélyan attaqua rapidement.

- Combien de morts cette nuit ?
- Cinq de nos soldats ont rejoints leurs ancêtres sans espoir de retour.
- La lumière nous vienne en aide, je sens qu’on a pas finit d’en baver. Cependant je pense qu’il est temps pour un peu d’exploration.
- Madame, vous êtes folle, c’est trop dangereux.
- Oui mais si mon idée se révèle bonne alors nous avons tout à y gagner, je crois que depuis toutes ces nuits, notre ange gardien essaye de me montrer une route. Une route vers des terres loin au Nord mais ou nous pourrions trouver une aide tout à fait inespérée.
- Laquelle ?
- Je ne vous dévoilerais pas tout tant que j’en serais pas certaine. Mais il est temps de refaire faire à notre pilote Nain quelques tours avec son engin.


Quelques instants plus tard Mélyan était de nouveau capable de tenir debout, elle rejoignit donc la plage ou la machine volante avait été déployée à nouveau pendant ce temps. Le pilote huilait sa machine avec amour.

- Voici vos ordres. Suivez la côte vers l’Ouest, rien que la côte et tachez de noter ce que vous voyez, dès que vous croiserez une âme qui vit revenez immédiatement. Ne prenez aucun risque, voyagez de jour.
- Bien madame.


L’engin décolla en soulevant un nuage de poussière et disparut rapidement vers l’Ouest.

- Madame, les navires veulent partir, le déchargement est finit. Denos était nerveux, le Gnome suivait d’un œil l’appareil s’éloigner au loin.
- Et bien qu’ils partent, nous ferons sans eux.


Les jours suivants furent éprouvants, chaque nuit, inlassablement le Fléau revenait. Mais ils ne lâchèrent pas prises, Mélyan laissa à nouveau la liberté au chevalier, qui se révéla un soutient tactique de premier ordre.

- Nous n’aboutirons à rien comme ça madame. C’est un combat sans fin. Même le légendaire optimisme du Capitaine des Nains en avait prit un coup ce soir la.
- Oui, Tiram approche.
- Qu’y a t’il ?
- Il est l’heure de briser un peu plus la glace, nous avons déjà vaincu une liche, pense tu qu’en allant au devant de nos assaillants nous ayons une chance de trouver ceux qui les commandes ?
- Vos chances sont minces, il ne reste plus beaucoup de liches, surtout si vous avez défait Karanékatar, en allant à leur devant vous pourrez tuer des nécromanciens ou mêmes des seigneurs nérubiens mais tant que le roi liche sera debout ils se relèverons sans cesse. Et les seigneurs liches sont sûrement les plus protégés.
- C’est ce que je craignais.
- Que faisons nous ?
- Un peu de marche à pied.
- Quoi ?


Le lendemain matin Mélyan réunit une douzaine de soldats, un paladin, un mage et un prêtre, tous volontaire pour l’accompagner et bien sur le chevalier de la mort.

- Que pensez vous trouver ? Taénia était restée silencieuse tout le temps des préparatifs, donnant parfois une consigne aux paladins qui les accompagnait.
- Je l’ignore mais il faut le tenter, la situation est stable au camp, vous pouvez vous passer de nous un jour ou deux.
- Si les armées ennemi apprennent votre départ notre perte est assurée.
- Quelque chose me dit que tout ira bien, une sensation qui ne m’a jamais quittée depuis quelques temps.
- La lumière vous bénisse, j’espère que vous avez raison.
- Moi aussi.


Ils étaient une douzaine en tout, équipé de manière très légère pour avancer rapidement.
Mélyan reconnue sans peine le sentier qu’elle avait vu dans ses rêves, ils marchèrent toute la journée avant de sortir de la forêt et arrivèrent devant une grande plaine verdoyante.
Ils avaient passés leur temps dans un bois corrompu, moisi par la flétrissure du Fléau, la plaine devant eux était son inverse, aucun signe de maladie nul part. Ils marchèrent un moment dans la plaine, il allait faire nuit.

- Regardez !

Dernière une colline ils découvrirent un spectacle ahurissant, le long d’une rivière qui coulait en silence on pouvait voir un grand nombre de squelettes qui avait appartenu à des créatures immense, ils s’approchèrent de celui qui était le plus près d’eux, un Homme pouvait entrer debout dans le crane.

- Des dragons ? Demanda un Homme.
- Oui, nous voici dans un lieu mythique que peu ont vu avant, le cimetière des dragons. Répondit Mélyan
- On campe ici ?
- Oui, ce sont eux qui protègent les environs de la pourriture du Fléau, nous avons tout intérêt à ne pas nous en éloigner la nuit.


Il n’allait pas pleuvoir, ils dormirent à la belle étoile. Cette nuit la le rêve de Mélyan ce fut plus précis, elle pu voir de près le fantôme, il était juste à côté d’eux, il veillait sur eux.

Le lendemain il faisait plus frais et il y avait un peu de brouillard mais aucune vie à l’horizon.

- Que fait t’on ? On continu ?
- Oui mais nous allons pas loin d’ici je le sens, notre guide ne nous montrera pas notre destination final cette fois, il veut nous montrer autre chose avant ça. Et il nous faudra revenir au camp dès que nous l’aurons vu.


Ils bifurquèrent à droite et marchèrent vers l’Est, la plaine se transforma à nouveau en bois, plus clairsemé, ils étaient plus loin au Nord.
Ils arrivèrent finalement en haut d’une petite montagne, on pouvait sentir la mer qui n’était plus loin.

- Silence, approchons discrètement.

Mélyan sentait qu’ils étaient proches, ils parcoururent les derniers mètres vers le sommet d’un promontoire en rampant et purent voir en bas de la vallée un village au bord de la côte.
Les maisons étaient d’un style inconnu, la cité était d’une taille tout à fait honnête et était parcourus par un grand nombre d’individu. Même de loin ils purent voir que c’était des Hommes mais d’une carrure impressionnante et pour la plus part vêtu de peau de bêtes.

- Amis ou ennemi ?
- Ennemi, ce sont des Hommes mais redoutable, le froid a endurcit leurs cœurs et les nombreuses attaques du Fléau ont endurcit leurs âmes, ils ne font plus la différence et attaque tout ceux qu’ils voient sans distinction.
- Comment le savez vous Commandant.
- On me l’a dit.
- Risquons nous une attaque de leur part ?
- Non, pas tant que nous ne viendrons pas les attaquer sur leurs terres mais nous aurions pu aisément les rencontrer par mégarde, notre camp est proche.
- Nous avons fait un sacré détour alors.
- Oui.
- Que voulait nous montrer notre guide alors ?
- Il voulait nous montrer le danger et aussi le seul endroit ou l’on pourrait aller pour s’en abriter, ces Hommes ne rentre jamais dans le cimetière. Et en nous amenant à leur village depuis notre camp nous serions inévitablement arrivé de face en nous faisant voir, cet observatoire n’est accessible que en passant par la forêt derrière nous.
- Que faisons à présent.
- On rentre et par le chemin le plus rapide, Kerim pendant que nous marchons je veux tout savoir de ces Hommes.


Ils commencèrent la descente puis dès que le terrain fut praticable ils marchèrent à travers la forêt vers le Sud.

- Le roi Liche les appellent les Hommes gelés, eux se nommes les Kerjars, ils sont redoutable et très difficile à corrompre, leur société est veille et leur don pour la forge inégalé sur tout le continent. Dès le départ le roi Liche a tenté de les battre, surtout pour mettre la main mise sur leur mines et leurs forges.
- Mais ?
- Ils ont tenus bon, leur villes sont fortifiées, leur force est impressionnante,ils montrent aussi une très grande résistance à la magie. Qu’ils ne pratiquent d’ailleurs pas du tout. A force ils ont finit par basculer dans la folie, servant pour finir les dessins du roi Liche sans même s’en rendre compte.


Ils furent au camp avant la nuit, comme l’avait sentie Mélyan il n’y avait pas eu d’attaque pendant leur absence.
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